Ce n’ est pas que justice

image(Cercle de Cranach, Justice)

En effet, si la balance (mot du jour) est l’ emblème de la Justice, son acception déborde largement de ses plateaux.

La page du jour n’ aura rien de trop pour faire le bilan de la balance.
Et ne dit-on pas deux poids, deux mesures ?!

Au fond, il est important de trouver son équilibre.
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L’ astrologie décrit le natif de la balance comme un être artiste qui a du mal à choisir,
Il hésite, il balance.

L’ homme qui balance n’ est pas comme l’ homme – canon, un artiste de cirque, même s’ il risque gros aussi à balancer, la vie d’ indic n’ est pas de tout repos.

Mais parfois l’ artiste a une bonne balance.
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118 réflexions sur “Ce n’ est pas que justice

  1. bonjour les dames de la mesurette ….après la turbulette ….

    souvent a la légion étrangère on trouve dans le dos du légionnaire une balance qui étiquète le soldat par sa connaissance de la justice, le tatouage constitue depuis longtemps un mode d’expression chez les légionnaires leurs tatouages ont une histoire et du sens , je ne porte pas la balance dans le dos j’ai la colombe qui enroule un poisson sur une lame de poignard qui est signe du pas vu pas pris, j’ai vu beaucoup je possède aussi les trait au deux poignets comme autour du cou , de nos jours le tatouage est devenu un signe de beauté homme et femme , avant on savait d’ou venait la personne et son chemin par rapport au tatouage ( bagne , prison , marin , légionnaire , compagnon et autres ) , nous avons une grosse balance ici au domaine ( qui marche par ordinateur ) pour les colis et vins et autres ) nous avons aussi une balance sans oublier une balance pesoir ( type poids public ) , avant dans les villes il y en avait de ces poids publics souvent devant la gendarmerie , nous en avons une autre en cuisine (je me pèse dessus ) , je fais en ce moment 114 kilos , un bon poids je trouve je bouge pas souvent mon poids de jeunesse était de 114 a 118 kilos pour 1,98m , je suis pas un gros loin de la , un corps parfait pour un homme parfait …vite une statue d’argile a mon effigie , le soleil pointe son museau doré il va faire une belle journée tant mieux je travail en campagne ( bois ) ramassage des branches et élagage , je conduit pas le tracteur , pas le droit hi!hi!, nous manquons pas de bois pour les cheminées mais il faut que dans notre bois les lapins lièvres sanglier perdrix rhinocéros cailles dragon de komodo se disent a haute voix c’est nickel chrome ici …j’ai vu de ces petits lézard de trois mètres dans les îlesen indonésie ( komodo et florès) , un dragon en brochette …c’est pas top gentil ..le dragon de komodo est comme le cheval il peut atteindre sa vitesse maximale en une fraction de seconde , ce sont des lézard fort dangereux et sa court a plus de 20 km/h il dorme souvent mais aime manger les enfants et attaquer les hommes et femmes ….rien a voir avec le poids mais je balance mes souvenirs a plus je file au café et pain et jambon cru et pâtée et fromage avec un litre d evin blanc je veut pas mourir de faim en forêt , et comme le petit petit poucet je vais mettre un dragibus tout les deux mètres pour retrouver le chemin des cuisines …pas fou l’ancien …GO!GO!

    • Bonjour Papy, quand tu montes sur la balance elle ne te dispute pas ? j’ai connu une balance qui nous « engueulait » ou presque, un jour un coup de pied bien placé et la balance s’est tue, non mais ! as-tu vu le film « La balance », avec Philippe Léotard et Nathalie Bayle ? c’était bien, je l’ai vu deux fois au moins. On plonge dans le milieu, avec ses indics et ses balances, de bons films comme on n’en fait plus. Un samedi à se balancer sur la chaise à bascule, devant le feu !

  2. Bonjour les balanciers, ici point de justice, vous savez bien qu’elle n’existe pas, très souvent arbitraire ou expéditive, la balance que je préfère c’est celle pour la pâtisserie… une belle page s’ouvre pour le contrepoids des mots, en chanson la balance est partout, il y a Barbara qui s’en balance, mais il y a aussi Hervé vilard

    si tout le monde s’en balance mais où va-t-on .. déjà Audiard s’en balançait dans ses dialogues, oui il explosait, pulvérisait, dynamitait, il n’y en a qu’un qui s’en balance bien, c’est Jacques Charpentreau :

    Allégories

    L’avenir

    L’arbuste que grand-père
    avait planté pour toi
    sans te connaître, en ce temps-là,
    a fait tout ce qu’il a pu.
    À travers le temps, de jour et de nuit,
    dociles aux forces de la terre.

    il a poussé droit et têtu,
    vers le ciel changeant des saisons.
    Il n’était pas pressé. Il t’attendait.
    Et voici que tu cueilles aujourd’hui
    à pleines poignées les cerises,
    tandis que le vent balance doucement
    à la cime de l’arbre, un nid. »

  3. Bonjour tout le monde , belle page Dominique , les tableau et photos sont les parfaites illustrations du sujet , l´équilibre . Je reconnais celle des ouvriers , faisant la pause au sommet
    du chantier , à NY , il me semble . Ils sont dingues ??!! Moi qui suis très sujette au vertige ….
    Quant à celui qui est assis sur sa chaise , il est très équilibré , celui-là , ha-ha …
    La balade avec ma copine m´a fait comprendre quelque chose ce matin . Elle m´a réconciliée avec la neige . Bien équipée , chapeautée , gantée , chaussée , tout va bien .
    Le silence de la forêt , ( le coq chante toujours , mais cocorico feutré , il est encagé ) , des traces de pattes dans la neige , tout est blanc , harmonie totale … sourire …
    Poésie , ensuite je vous mets une p´tite chanson en l´honneur de ma copine : ))
    -Equilibre fuyant-
    J’avance lentement
    Sous un soleil écrasant
    Mes pieds, plus lourds à chaque pas,
    S’enfoncent inlassablement
    Dans le sable liquide.

    Et je ne vois que des champs couverts de neige
    Que des dimanches matins heureux
    Dans mes montagnes fraiches et splendides.

    La vielle dame m’avait dit un jour
    Que le bonheur est dans le mouvement
    Dans la fluidité entre deux étapes, deux états
    Et nulle part ailleurs.

    Devant moi, toujours, mon enfance
    L’air chargé de sel, porté par le vent
    Ces milliers d’étincelles dans l’eau
    Ces milliers de pensées insaisissables
    Et le son des galets brassés par les vagues
    Qui me bercera jusqu’à l’infini.
    de Jules Delavigne , 53 ans , français né en GB , qui a fini par trouver son équilibre , après une jeunesse mouvementée (  » différences culturelles entre la France et la GB  » , dit wiki : ))

  4. Bonjour Dominique et merci encore pour cette page illustrée et très attractive, un samedi de grisaille et je balance, sortir ou pas c’est là toute la question ! pas un temps à pousser l’escarpolette pour me balancer et je ne suis pas Véronique mais je dois trouver illico un perchoir et une mangeoire pour les oiseaux, un samedi matin même sans turbin, c’est pas facile.
    Que serait la balance sans les plateaux ? extrait du livre « Le beau visage humain » de Didier Eudes, dessinateur poète, et contemporain :

    « La Balance

    Deux plateaux de la balance
    pour peser le pour, le contre,
    le bien et le mal
    le bon et le mauvais
    Deux plateaux de la balance
    pour l’homme et la femme
    l’ami ou l’ennemi
    Le jeune et le vieux

    Mais l’aiguille de la balance
    dressée vers le ciel
    nous invite à autre chose. »

    J’ai toujours admiré l’équilibre dans toute chose et chez les natifs de la Balance ce serait donc un plateau d’hésitation, j’avoue que je ne crois pas à l’astrologie, surtout depuis qu’une certaine spécialiste des astres renommée a dit un jour que le signe des Poissons était le pire des signes pour les astrologues? …. nous sommes habitués et confrontés aux deux poids deux mesures D’après l’Académie française, « changer de poids et de mesure » signifiait « la même chose » au XIXe siècle. Avoir « deux poids et deux mesures », c’est donc juger deux choses différentes, ou encore juger de façon différente deux choses strictement identiques. »
    J’aime beaucoup votre équilibriste assis sur la chaise des gratte-ciel !

    • Monique, bilan et balance même origine, du latin bi lanx, deux plateaux.
      Vous rappelez-vous des négresses à plateau ?
      Maintenant, avec du collagène, on arrive au même résultat …^^
      En astrologie, il n’ y a pas de mauvais signe, mais certains sont plus difficiles à cerner, le poisson est de ceux-là, sans aucune intention péjorative.

      • Bonjour Dominique , il paraît que ce lanx est apparenté au grec λέκος, lékos, λεκάνη, lekánê, plat, bassin .
        Mais c’en est presque fini avec les plateaux de la balance, et les poids avec les nouveaux modèles dévoreurs de piles.

  5. Les signes astrologiques sont curieux , car parfois cela colle parfaitement , parfois , pas du tout.
    Mais maintenant que l´on a déniché une dixième planète , à notre système solaire tout est faussé : ))) Je vous avais promis une chansonnette en l´honneur de Pussel , que j´appelle dorénavant ,  » Nini peau d´chien  » . Tandis que je mets mes 3 paires de chaussettes ! , mes godillots de montagnarde ( on me les a vendus pour tels : )) , on bavarde … , et je lui dis de mettre sa fourrure en peau d´chien , cela la fait rire dans ses moustaches … ha-ha … https://www.youtube.com/watch?v=B5jS-b_C_co

    • Bonjour Darie, je suis bien d’accord avec vous, j’ai deux filles du même signe, nées le même mois à cinq jours près mais elles ne se ressemblent pas du tout, en rien ce serait même franchement deux opposés. La balance, un signe d’air, j’ai une petite fille qui est Balance elle est tout sauf hésitante, plutôt une fonceuse mais très changeante. D’ailleurs, deux personnes qui se ressemblent je n’y crois pas car chaque être est unique et ainsi répertorié dans le grand livre du ciel. Ne pas oublier le manteau de Pussel, à moins d’être hauts sur pattes, ils peuvent avoir le ventre gelé. La vie est dure aussi pour les chiens suédois.

  6. Bonjour dans le brouillard; d’abord ce poème de Marie de Régnier
    LA SOLITUDE DES FEMMES
    As-tu peur ? Te voici seule avec le silence.
    Aucun souffle… aucun pas… nulle voix et nul bruit…
    Seule comme une fleur que nul vent ne balance,
    Seule avec ton parfum et ton rêve et la nuit.

    As-tu peur ? Te voici seule avec la ténèbre,
    Seule comme une morte au fond de son tombeau ;
    Tout est pesant et noir, taciturne et funèbre,
    Malgré l’amour si proche et le bonheur si beau.

    As-tu peur ? Te voici toute seule avec l’ombre,
    Seule comme une étoile au moment du matin ;
    Comme un papillon d’or au fond d’un jardin sombre
    Se meurt en palpitant pour son soleil lointain… […]

  7. Il y a aussi la chanson de Michel Berger « Ca balance pas mal à Paris », mais celle que je préfère est une fabulette d’Anne Sylvestre, que vous devez connaître par coeur, mais elle est si bien chantée!

    « Bala-balan-balançoire
    Belle hi-belle hi-belle histoire
    Tu m’emmènes tout là-haut
    Parmi les oiseaux (x2)

    Et je vole et je m’envole
    Et je danse et je m’élance
    Et je roule et je m’enroule
    oh, oooh
    Refrain

    Et je glisse et tout rapetisse
    Et je tombe comme une trombe
    Je m’élance et ça recommence
    oh, oooh
    Refrain « 

    • Bonjour Mareria, ah, ce que j’aime Anne Sylvestre et les enfants aussi l’apprécient. Le poème de Marie de Régnier est très beau, une élégante poétesse à une époque où les femmes n’avaient pas trop le vent poétique et littéraire en poupe à cause de ces messieurs qui avaient l’exclusivité de la plume….. depuis, elles se sont bien « vengées ». Bonne journée dans le brouillard, ici ça ne vaut guère mieux.

  8. Direction le Portugal avec Sophia de Mello Breyner. Son nom est peu connu en France où pourtant elle a obtenu le prestigieux prix « Max Jacob ».

    « Poème d’amour d’Antoine et de Cléopâtre

    Par tes mains je mesurai le monde
    Et sur la balance pure de tes épaules
    Je pesai l’or du soleil et la pâleur de la lune

    Alors surgirent les îles lumineuses
    d’un bleu si pur et si violent
    Qu’il dépasse l’éclat du firmament
    Et en nous s’effacèrent la mémoire et le temps  »

    Qui connait un peu Nicolas Boileau (rire !!!) voilà comment il entendait la justice des vers et puis vous avez lu, il parle de la Picardie !!!

    A M. l’abbé Des Roches

    A quoi bon réveiller mes muses endormies,
    Pour tracer aux auteurs des règles ennemies ?
    Penses-tu qu’aucun d’eux veuille subir mes lois,
    Ni suivre une raison qui parle par ma voix ?
    O le plaisant docteur, qui, sur les pas d’Horace,
    Vient prêcher, diront-ils, la réforme au Parnasse.
    Nos écrits sont mauvais ; les siens valent-ils mieux ?
    J’entends déjà d’ici Lignières furieux
    Qui m’appelle au combat sans prendre un plus long terme.
    De l’encre, du papier! dit-il; qu’on nous enferme
    Voyons qui de nous deux, plus aisé dans ses vers,
    Aura plus tôt rempli la page et le revers.
    Moi donc, qui suis peu fait à ce genre d’escrime,
    Je le laisse tout seul verser rime sur rime,
    Et, souvent de dépit contre moi s’exerçant,
    Punir de mes défauts le papier innocent.
    Mais toi, qui ne crains point qu’un rimeur te noircisse,
    Que fais-tu cependant seul en ton bénéfice ?
    Attends-tu qu’un fermier, payant, quoiqu’un peu tard,
    De ton bien pour le moins daigne te faire part ?
    Vas-tu, grand défenseur des droits de ton église,
    De les moines mutins réprimer l’entreprise ?
    Crois-moi, dût Auzanet t’assurer du succès,
    Abbé, n’entreprends point même un juste procès.
    N’imite point ces fous dont la sotte avarice
    Va de ses revenus engraisser la justice ;
    Qui, toujours assignants, et toujours assignés,
    Souvent demeurent gueux de vingt procès gagnés.
    Soutenons bien nos droits: sot est celui qui donne.
    C’est ainsi devers Caen que tout Normand raisonne.
    Ce sont là les leçons dont un père Manceau
    Instruit son fils novice au sortir du berceau.
    Mais pour toi, qui, nourri bien en deçà de l’Oise,
    As sucé la vertu picarde et champenoise,
    Non, non, tu n’iras point, ardent bénéficier,
    Faire enrouer pour toi Corbin ni Le Mazier.
    Toutefois si jamais quelque ardeur bilieuse
    Allumait dans ton coeur l’humeur litigieuse,
    Consulte-moi d’abord, et, pour la réprimer,
    Retiens bien la leçon que je te vais rimer.
    Un jour, dit un auteur, n’importe en quel chapitre,
    Deux voyageurs a jeun rencontrèrent une huître.
    Tous deux la contestaient, lorsque dans leur chemin
    La Justice passa, la balance à la main,
    Devant elle à grand bruit ils expliquent la chose,
    Tous deux avec dépens veulent gagner leur cause.
    La Justice, pesant ce droit litigieux,
    Demande l’huître, l’ouvre, et l’avale à leurs yeux,
    Et par ce bel arrêt terminant la bataille :
    Tenez, voilà, dit-elle, à chacun une écaille.
    Des sottises d’autrui nous vivons au palais :
    Messieurs, l’huître était bonne. Adieu. Vivez en paix. »

  9. Une petite balance avec ses poids de cuivre est fascinant d´esthétique , je trouve .
    Qui n´a pas joué à la marchande avec des petits poids , dès qu´on en a eu l´occasion ?…
    On n´appelle pas cela une  » petite balance  » , mais un trébuchet . Trébuchet est aussi le nom de famille de madame Hugo mère ( la mère de Victor ) . On revient toujours à Victor Hugo …
    -Sentiers où l´herbe se balance…-
    Sentiers où l’herbe se balance,
    Vallons, coteaux, bois chevelus,
    Pourquoi ce deuil et ce silence ?
    — Celui qui venait ne vient plus.

    — Pourquoi personne à ta fenêtre,
    Et pourquoi ton jardin sans fleurs,.
    Ô maison ? où donc est ton maître ?
    — Je ne sais pas, il est ailleurs.

    — Chien, veille au logis. — Pourquoi faire ?
    La maison est vide à présent.
    — Enfant, qui pleures-tu ? — Mon père.
    — Femme, qui pleures-tu ? — L’absent.

    — Où s’en est-il allé ? — Dans l’ombre.
    — Flots qui gémissez sur l’écueil,
    D’où venez-vous ? — Du bagne sombre.
    — Et qu’apportez-vous ? Un cercueil.
    de Victor Hugo ( 1802-1885 ) , extrait de  » Châtiments  » .

    • Darie,l « Le Roman de Sophie Trébuchet « de Geneviève Dormann. a bien contribué à faire connaître la mère de Hugo, sacré tempérament!
      La balance que vous évoquez ressemble peut-être à celle qu’utilise Zeus dans l’Iliade pour peser le destin des Grecs et des Troyens, ce que raconte Homère dans l’Iliade ( v 69 et sv, mais je commence avant)
      http://kulturica.com/k/litterature/iliade-chant-8/
      Zeus commence par « passer un savon » aux dieux et déesses assemblés dans l’Olympe pour leur rappeler que c’est lui le maître, et qu’ils n’ont pas à aller soutenir tel ou tel camp. Peine perdue, car Aphrodite descend sur le champs de bataille pour aider les Troyens ( et son chouchou Pâris), Athéna, aidée de Héra, fait la même chose avec les Grecs ( elle descendra redonner son arme à Achille alors que Hector la lui avait fait lâcher: c’est la cause de la mort d’Hector).
      « À ces mots, il place sous le joug ses chevaux rapides, aux pieds d’airain, à la crinière d’or ; lui-même prend un vêtement où l’or étincelle, saisit le fouet éclatant, et monte sur son char : il hâte ses coursiers, qui, sans effort, volent entre la terre et le ciel étoilé ; bientôt il arrive sur l’Ida, source d’abondantes fontaines et retraite des bêtes sauvages, au lieu nommé le Gargare, où ce dieu possède un champ séparé et des autels chargés de parfums. C’est là que le père des dieux et des hommes arrête ses coursiers, les délie du char, et les enveloppe d’un épais nuage. Zeus alors sur le sommet de la montagne s’assied, éclatant de gloire, en considérant la ville des Troyens et les vaisseaux des Grecs.(…)
      Tant que dure le matin et que s’élève l’astre sacré du jour, les traits volent des deux armées, et les peuples périssent également. Mais quand le soleil est au milieu des cieux, Zeus déploie ses balances d’or ; il y place les deux destinées de la mort, sommeil éternel : d’un côté est celle des Troyens, de l’autre celle des Grecs belliqueux. Il saisit en l’élevant le milieu des balances : le jour fatal aux Grecs est arrivé ; leurs destinées penchent vers la terre, et celles des Troyens montent vers les cieux. Alors Zeus tonne des hauteurs de l’Ida, et lance sa foudre étincelante au sein de l’armée des Grecs ; à cette vue ils sont saisis d’effroi, et la pâle crainte s’empare de toutes les âmes. »
      De fait, les Troyens prennent l’avantage grâce à Hector…mais nous sommes au chant VIII, et il y en a 24.

      • Bonjour mareria !
        A l’ école, on nous apprenait le fonctionnement de la balance à poids, ce qu’ était la tare et aussi la Roberval et je trouvais l’ épicière hyper douée qui savait faire une règle de trois en lisant sa balance -:)))

      • J´ai eu le livre , Mareria , par une bibliothécaire de ma ville . Sa mère , française , dcd , avait beaucoup de livres français , dont j´ai moi-même hérité . Je les offre maintenant , un à un , à la bibliothèque de Göteborg . Comme vous le dites , une franche pièce , qui ne dédaignait pas les hommages . Si ma mémoire est bonne , il y en avait un qui se cachait au fond de son jardin : ))
        Mais l´écrivain a peut-être trop romancé l´histoire …

  10. Et la fameuse balance Testut , qui a longtemps été un mystère pour moi . Des lignes de chiffres en biais … Puis j´ai fini par comprendre qu´il fallait descendre le long de l´aiguille , pour avoir le
    prix . C´est bien cela , n´est-ce pas ?

  11. J’ai hérité de la vieille balance de la grand mère, elle est en fonte noire, avec deux plateaux en cuivre et j’ai tous les poids en cuivre dans leur compartiment en bois. J’ai baladé cette balance et ces poids un peu partout, c’est très joli sur une huche ou maie mais cela fait encore des cuivres en plus, alors je l’ai descendue à la cave et si cela continue je vais faire pareil avec les cuivres, en plus j’ai perdu le spécialiste de l’astiquage qui m’encourageait, il venait de Corse et c’était un pro des cuivres, il m’aidait virtuellement. Il y a aussi le pèse lettres, il est très utile pour peser les « pneus »….. euh, ceux de la Poste et des Télégraphes (1866-1984) qui se souvient de cet acheminement rapide appelé « télégramme » ? en principe, il annonçait toujours une mauvaise nouvelle….. qui se souvient aussi de la balance chez le pharmacien ? ah, la torture, il fallait retirer ses chaussures devant tout le monde, le pharmacien arrivait et promenait les poids de la réglette pour trouver le poids exact ! ce que le monde a fait de progrès depuis !

    • Oh Monique, que des souvenirs agréables !
      À Noël, nous avions reçu une poste, sorte de valise qui se dépliait et on se trouvaient les accessoires dont le fameux pèse-lettre !
      Et le tout petit poids dans sa niche de bois, c’ est rare de l’ avoir encore.
      Quant à la pharmacie, le gros pèse-personne rouge était dehors et on adorait se peser à deux ou trois…et récupérer le ticket qui indiquait le poids ( collectif) ^^

      • Darie, oui c’était de l’humour car chez nous on disait un pneu (bien que n’ayant pas de voiture !) au lieu d’un télégramme ! les jeunes ne savent même pas l’histoire du télégramme, remarquez que moi, je ne connais pas le SMS !!! match nul !

  12. Dominique, aujourd’hui nous avons la précision absolue dans la salle de bain, et elle ne pardonne pas car là, on n’a pas la raison de la fluctuation du poids des vêtements ! je me souviens aussi des pesées de chevaux au pesage quand mon père m’y emmenait pour voir les grands prix, il y avait un rassemblement de chapeaux de ces dames élégantes, il y avait des femmes très connues mais c’est bête, je ne les connaissais pas alors donc aucun souvenir !

    • L’ amie, connaissez-vous les balances impédancemètres ?
      Elles permettent de connaître non seulement son poids mais aussi la proportion d’ eau, de graisse et ainsi de modifier son comportement alimentaire et physique.
      J’ ai découvert cela il y a quelques années, c’ est épatant.

      • Je ne connais pas cette balance, Dominique, mais elle me parait impitoyable ! même sans balance, sans pesée, il faut faire attention « à tout ce que l’on porte à la bouche », disait l’autre jour un nutritionniste à la TV. Il semblerait que les repas ne soient pas les uniques responsables mais plutôt les petites habitudes quotidiennes et je dirais routinières qui ne pèsent rien psychologiquement puisqu’elles ne sont pas dans l’assiette ! je viens de faire un tour vers ces balances impédancemètres, une idée pour mon toubib qui a la manie de peser tous ses patients tout habillés avec les chaussures et quel que soit leur âge.

    • Monique , on pèse aussi les jockeys , il me semble . Il y a aussi les courses avec handicap .
      C´est un monde que j´ai entr´aperçu en Suède , mais très peu de temps . En fait , cela me barbait un peu ( un peu beaucoup … ) Le chef avait un cheval en copropriété , puis myself étant entrée dans sa vie , puis le premier baby , il a tout abandonné . C´est un passe-temps de célibataire , pour riche célibataire : )

  13. Attention, l’équipe de la modé du WE est arrivée, les pseudos et avatars sont visés, le simple fait de dire « je suis de votre avis » et hop, c’est la trappe !

    • Il faut mettre Maud sur la balance … comment dit-on … impédancemètre ( tiens-tiens. !.. ) , et on verra vite ce qu´elle a dans le ventre : ) Un traitre m´a alertée , et allez voir de quoi il
      s´agit … C´est inimaginable … Oû va-t-on ? il y a de quoi ce le demander . Dans ma ville , ils sont aussi interdits , officiellement pour  » incapacité à nager  » .
      J´ai pesé mes bagages sur le pèse-patates d´un voisin fermier ( en France ) , mais le trajet jusque là m´y a fait renoncer . J´avais peur pour mes roulettes . Maintenant , je tare le pèse-personne avec moi-même , lève le bagage et calcule .
      Mummy en profite pour voir de combien de kilogrammes j´ai grossi !

      • Darie, Maud c’est une once de métier, une pinte de mauvaise foi, des kg de zèle ! j’ai vu que vous aviez été alertée et pour rien !!!! je crois savoir qui, c’est nunu, c’est mimik , c’est qui celui-là ? un modérateur, un prêcheur ou un provocateur ? il sait que les habitués qui pourraient lui répondre sont absents pour la pratique du samedi !

      • Monique , vous êtes affûtée , je vois , beaucoup plus que moi : ) Je suis décontenancée par ce qui se passe . Mais gardons ce côté culturel et ludique sur les pages de Dominique .
        La balançoire me parait être une bonne transition .
        -LA BALANÇOIRE-
        Une balançoire encor suspendue
        Au fond du jardin grince dans le vent ;
        Elle est oxydée, elle ne sert plus :
        Les enfants partis depuis bien longtemps

        Ont tous oublié ces jeux insensés
        Où ils s’élançaient pour toucher le ciel.
        Maintenant majeurs, sages et sensés,
        Ils ont oublié qu’ils eurent des ailes.

        Le mistral la pousse et la fait danser,
        Couiner et sauter et virevolter
        Comme si c’était un être vivant.

        Une balançoire toujours accrochée
        Au fil des années et au fil du temps…
        Il faut renoncer aux beaux jours passés !
        de Vette de Fonclare .

    • Monique, hier soir ce n’était pas mal non plus; je me suis demandé s’il n’y avait pas une consigne pour empêcher de répondre aux coms sur la fameuse émission »débat » avec la harpie; 2 refus…je retenterai lundi!

      • Oui, Mareria, je sens un peu les choses ainsi, il y a des articles très fouillés et spécifiques et souvent il n’y a qu’une poignée de commentaires totalement dénués d’intérêt…. les forums sont surveillés mais aussi « empêchés ». Tous mes commentaires d’hier ont été refusés et sur le fameux débat….j’avais écrit en substance (je ne me souviens plus des termes exacts), que les profs de l’école d’autrefois étaient de vrais enseignants, visiblement pas habités par la politique ou cela ne se voyait pas alors que ceux d’aujourd’hui font d’abord de la politique (de gauche s’entend) avant d’enseigner à leur façon un programme déjà bien orienté. Alors, cette image de l’école pour tous et de l’égalité me fait sourire. L’éducation nationale est un bastion essentiel pour les enfants, et des parents me disent qu’ils doivent « corriger » certaines idées placées si gentiment par de bonnes institutrices que je connais mais totalement dévouées aux idées d’abord.
        Pour le journal, il ne faut pas commenter les WE et bien que l’idée d’une modération sur place il n’en est rien !

      • Cool les amies, il n’ y a qu’ à attendre lundi et de toute façon, entre nous, tous ces commentaires ne servent à rien ou à si peu…
        Il faut être en bonne forme, alors cette précieuse énergie, faisons en un usage holistique.

  14. ça balance pas mal a paris , ça balance pas mal , ça balance pas mal sur cette page , ça balance aussi , entre les deux mon coeur balance,je ne sais pas laquelle choisir des deux.c’est a la tartiflette ma préférence , une balance un traite qui n’a rien avoir avec la balance qui donne le poids des esclaves du commerce négrier au début du XIXe siècle pour évaluer les masses humaines en comparaison de pierre plate , l’horoscope et la balance et prévisions astrologiques pas toujours pratiques , mafois je suis pas trop fort en balance car je sis pas un fada du pesage , sans oublier que ce soir je suis très fatiguer , je vois trouble donc je vais vite aller a la soupe et partir au lit a 20h20 je serais surement dans les songes , demain j’ai une journée fort charger ( une marche en ardèche du matin au soir et restaurant sous le coup de midi dans un petit village de montagne )…bises a toutes …GO!GO!

  15. Dominique, on est cool mais on va résister, demain je recommence…. c’est vrai que nos pauvres commentaires réactifs ne servent à rien, sauf quand une question est posée sous forme de sondage, nous avons la même chose à la radio mais il ne faut pas se leurrer, un seul est aux commandes, il fait ce qu’il veut !

  16. maud ….c’est des jeunes qui vivent au maroc ….la plateforme du dit journal se trouve dans ce pays comme beaucoup d’autre ( SFR , Orange , et autres ) cela revient moins cher les bureaux ..dans ce pays et en afrique les bureaux coutent moins cher comme le personnel …meme les répondeurs téléphone de la poste et en côte d’ivoire…appelez les renseignements au téléphone ( c’est maroc algérie tunisie les bureaux ) une fois j’ai demandais le numéro du domaine , l’interlocuteur avec son accent me répond la ville n’existe pas comme le département , mafois je réside sur la lune …juste une histoire d’économie ..alors les commentaires contre une certaine religion ou un truc dans ce genre , ou alors la critique sur le président du moment sa passe tout contre l’ancien moins bien car les pays que j’ai cité ont une préférence a l’ancien vu les subventions accises …critiquer le pape sa passe tout le dieu des barbus alors la ……refusé …aller a lundi toutes …

  17. J’ai épuisé la balance, elle est au point mort et pour retrouver mon calme perdu j’écoute des airs nostalgiques comme Patti Page, John Denver, Barry White, Léonard Cohen, quelle belle époque ! …. et le balancier alors ?

     » Le danseur de corde et le balancier

    (Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794)

    Sur la corde tendue un jeune voltigeur
    Apprenait à danser ; et déjà son adresse,
    Ses tours de force, de souplesse,
    Faisaient venir maint spectateur.
    Sur son étroit chemin on le voit qui s’avance,
    Le balancier en main, l’air libre, le corps droit,
    Hardi, léger autant qu’adroit ;
    Il s’élève, descend, va, vient, plus haut s’élance,
    Retombe, remonte en cadence,
    Et, semblable à certains oiseaux
    Qui rasent en volant la surface des eaux,
    Son pied touche, sans qu’on le voie,
    À la corde qui plie et dans l’air le renvoie.
    Notre jeune danseur, tout fier de son talent,
    Dit un jour : à quoi bon ce balancier pesant
    Qui me fatigue et m’embarrasse ?
    Si je dansais sans lui, j’aurais bien plus de grâce,
    De force et de légèreté.
    Aussitôt fait que dit. Le balancier jeté,
    Notre étourdi chancelle, étend les bras, et tombe.
    Il se cassa le nez, et tout le monde en rit.
    Jeunes gens, jeunes gens, ne vous a-t-on pas dit
    Que sans règle et sans frein tôt ou tard on succombe ?
    La vertu, la raison, les lois, l’autorité,
    Dans vos désirs fougueux vous causent quelque peine ;
    C’est le balancier qui vous gêne,
    Mais qui fait votre sûreté. »
    Bonne fin de soirée avec John Denver,

  18. Bonjour encore dans un brouillard plus épais qu’hier.
    Quelques poèmes:
    « Comme un verre de Venise
    Comme un verre de Venise
    sait en naissant ce gris
    et la clarté indécise
    dont il sera épris,

    ainsi tes tendres mains
    avaient rêvé d’avance
    d’être la lente balance
    de nos moments trop pleins.  » Rainer Maria Rilke « Vergers »
    D » Athanase François Yard, dit Francis Yard, ( 1876 1947), surnommé « le Poète des Chaumes » à Montmartre et au Quartier latin, » il retourne néanmoins au bout de deux ans en Normandie où, parallèlement à une carrière d’instituteur à Harfleur, au Petit-Quevilly et à Rouen, il publie nombre de poésies et d’almanachs célébrant ses racines champêtres normandes.Il fut également graveur;
    « . La neige au village

    Lente et calme, en grand silence
    Elle descend, se balance
    Et flotte confusément
    Se balance dans le vide,
    Voilant, sur le ciel livide,
    L’église au clocher dormant.

    Pas un soupir, pas un souffle,
    Tout s’étouffe et s’emmitoufle
    De silence recouvert.
    C’est la paix froide et profonde
    Qui se répand sur le monde
    La grande paix de l’hiver.

    Et les millions d’atomes
    Fourmillent sur les vieux chaumes,
    Sur l’arbre, sur le clocher,
    L’espace muet tremblote
    Un passant lent fait la botte
    On ne l’entend plus marcher. »

  19. Du poète turc Nâzim Hikmet, extrait de « Il neige dans la nuit et autres poèmes »:
    2 octobre 1945
    « Le vent coule et s’en va,
    le même vent ne balance jamais deux fois
    la même branche de cerisier.
    Les oiseaux gazouillent dans l’arbre :
    des ailes qui veulent voler.
    La porte est fermée :
    il faut la forcer.
    C’est toi que je veux :
    que la vie soit belle comme toi,
    amicale
    et pleine d’amour…
    Je sais qu’il n’est pas encore fini,
    le banquet de la misère.
    Il finira pourtant… »

  20. Bonjour , la neige , sujet caduc pour moi depuis cette nuit . Elle fond comme beurre au soleil .
    Ma petite Nini peau d´chien est repartie hier soir , hystérique quand on vient la rechercher .
    Elle a sauté par-dessus l´accoudoir ! son opération n´est plus qu´un souvenir .
    Une petite chanson m´a trottée dans la tête cette nuit , c´est pénible quand on veut dormir .
    Je ne compte pas les moutons , j´ai peur de ne jamais m´arrêter : ))
    J´avais pensé la mettre hier soir , j´ai attendu ce matin , voilà la faute …
    Avec le regretté Jacques Martin , un sacré bonhomme que j´aimais bien . https://www.youtube.com/watch?v=Hbuj-MHLMY4
    Dominique , hello , vous aviez un joli avatar , avec une petite fille assise sur une branche .
    Je ne me souviens plus du nom du peintre , un russe je crois .
    Bonne journée , même dans la grisaille humide et froide : )

  21. Bonjour Dominique, Mareria, Darie, Papy et ceux qui passent, un dimanche gris et doux, je lutte contre des moucherons qui hivernent dans la maison, en plein janvier on aura tout vu. Je balance, mais puisque nous avons quartier libre, je rends hommage à une poétesse inoubliable que j’aime particulièrement, ses poèmes sont profonds à couper le souffle, elle était belge, une très grande dame, Andrée Sodenkamp (1906-2004) j’ai souvent parlé d’elle :

    « Je suis du temps des lents et vieux romans d’amour,
    Des grands Meaulnes poussant des portes solennelles.
    On se mangeait le cœur en guettant sur la tour
    Un pays balancé de bois et d’hirondelles.
    C’étaient les temps heureux des grandes fautes tendres
    Des confessionnaux pleins de voix murmurées,
    Et de chagrins si beaux qu’on ne pouvait attendre
    Pour les souffrir déjà de n’être plus aimée. » ..
    ——————————————————————

    « Femmes des longs matins

    Femmes des longs matins

    Femmes des longs matins, mes belles amoureuses
    Dont le nom s’attardait à la bouche des morts
    Qui faisiez du malheur une brûlante rose
    Et déchiriez le temps entre vos ongles d’or.

    Est-ce la Nonne ardente et que Juan oublie
    Ou dans ses jupons fous, l’innocente Manon,
    Cléopâtre tapie au creux des pierreries
    Qui retient son amant, au poing, comme un faucon ?

    Voici celle qui vint de la France en Écosse,
    Éblouie comme l’aigle au soleil des plaisirs,
    L’abeille qui foudroie en son plein ciel des noces
    Et met le goût du sang aux saveurs du désir.

    Nous sommes belles par vos seins levés dans l’ombre *
    Par vos hanches donnant le merveilleux danger
    Et dans l’odeur d’amour ouverte sur vos tombes
    Nous régnons sur l’amant qui a les yeux fermés »
    ——————————————————————–

    « Quand j’entrerai pour toi

    Quand j’entrerai pour toi dans mon métier de veuve
    J’aurai ces vêtements aux longs plis assemblés,
    La démarche sans peur qui porte cette preuve
    Qu’un corps souvent étreint a cessé de trembler.

    J’aurai le pas d’épouse et le ventre des mères
    Où le tablier bleu fait de beaux plis profonds,
    Mes cheveux blancs seront la couronne sévère
    Que tes doigts amaigris ont posée sur mon front.

    Je serai la fermière épaisse qui assume
    La tâche d’accomplir l’ordre de chaque jour,
    J’aurai perdu l’enfant, les soucis, la coutume
    De préparer le pain et le lit et l’amour. »

    J’irai dans le jardin tondre l’herbe légère.
    Je taillerai la rose et l’arbre du verger
    Je te raconterai aux bêtes familières
    Mon flanc se creusera, le soir, pour te chercher.

    Près du feu partagé, j’allumerai la lampe
    Et nous nous parlerons de la paix de mes jours
    Je deviendrai pour toi, la tranquille flamande
    Qui mets des volets verts à son dernier amour. »

    Il y a quelques temps, une maison d’édition a eu la bonne idée de rééditer Germaine de Beaumont (1890-1983) elle s’est inspirée de Virginia Wolf et Colette :

    « Nocturne

    Des Irlandaises vendaient sous les portes
    des pommes de terre qui me brûlaient les doigts.
    Quel vent désolé vous apporte
    Londres, mon Londres d’autrefois?

    Les chats cousaient les maisons l’une à l’autre
    d’un fil noir, d’un fil roux, d’un fil blanc.
    Ils faufilaient le jour et la nuit l’un à l’autre.
    Des « derelicts » dormaient, distingués, sur des bancs.

    La Tamise montait, mais en nappes légères
    d’odeurs et de brouillards ténus.
    Que de songes ainsi, dans l’ombre, sont venus
    se prendre à vos chapeaux, nocturnes passagères!

    L’Adelphi, vers le flot glissait en froides pentes
    qu’une lanterne transperçait.
    Et l’ivresse nouait sa forme titubante.
    aux « street lamps » qu’elle enlaçait

    Parfois un rat, qu’un bruit insolite déloge
    s’enfonçait dans la vase avec un sifflement.
    L’éternité bat dans vos coeurs comme une horloge,
    Pélerins de la nuit qui marchez en dormant.

    J’ai frôlé, jeune encor, sans mesurer le risque,
    ces épaves du temps perdu,
    Cléopâtre dressant sa petite oblélisque,
    montrait le ciel d’un doigt tendu.

    Elle perçait de l’aiguille,
    votre opaque intensité,
    nuit de Londres où scintille,
    l’astre du déshérité.

    Le bruit d’un pas, ce tendre ami des rues désertes
    sonne encor dans mon souvenir.
    Mon coeur attend au seuil d’une porte entr’ouverte,
    Ce qui ne peut plus revenir.

    Mon coeur perçoit au loin le convoi qui déraille
    avec ses morts et ses vivants.
    Quelqu’un court dans la nuit derrière un brin de paille
    mais c’est le vent, mais c’est le vent. »

    …. et la balance dans tout cela ? la plus grande balance est celle du temps, les autres ne font que des petites pesées (-aphorisme).

  22. Je reviens à la balançoire , Mareria , vous me poussez ? rire . J´ai mis plus de temps que ma sœur à savoir me balancer seule . Mais en l´imitant , j´ai vu que ça marchait .
    Pour nager , j´imitais mon frère , mais là , je coulais , glouglou …
    -LA BALANÇOIRE-
    Debout sur une balançoire
    Les enfants jouent
    De l’aube jusqu’au soir.
    Tendez vous jambes pliez genoux !

    Balancés dans les cieux
    Tout en fermant les yeux
    Ivres comme un bateau
    Ils vont sentir le vent
    Caresser leur visage
    Et libres comme l’oiseau
    Voler dans les nuages

    Dieu que la vie est belle
    Quand on est jeune et fou
    Qu’on a le cœur léger
    Et qu’on peut voyager
    Comme la feuille au vent .
    de Alain Hannecart .
    La bascule á deux , où on rebondit en faisant tape-c.l , je trouvais cela plus drôle

    • Darie, j’arrive un peu tard pour pousser..j’a une immense balançoire dans le jardin…Mais j’ai appris dans la fameuse maison familiale ; mon père avait bricolé avec une corde, et un siège de landau de poupée, une balançoire qu’il avait accrochée à une branche d’un néflier ancestral, perpendiculaire au tronc; et sacrément solide, car l’arbre est toujours là.
      Paradoxalement j’ai appris à nager dans la piscine municipale de Vic-sur- Cère, dans le Cantal, où nous passions des vacances: l’eau était glacée( plus que sur nos plages!)

  23. Un après midi de chien, triste et humide et c’est pas la balance, cette hésitante, qui va faire le contrepoids ! mais j’ai trouvé la bascule, voilà comment un renard et un lapin trouvent l’équilibre parfait : « Bascule », texte de Yuichi Kimura, illustrations de Koshiro Hata, » une BD très joliment illustrée avec son texte…. En 2005, son album « Comme une tempête » a même été adapté en film d’animation.

    http://www.guebre-mariam.org/IMG/pdf/Presentation.pdf

      • Mareria, ce que j’ai aimé jouer à cette bascule mais c’était une question de poids, parfois je restais en l’air sans pouvoir redescendre, alors je disais au cousin « lève toi un peu que je descende » et c’est alors, sans le faire exprès, il descendait de la bascule et PAF je m’écroulais dans l’herbe ! les Japonais sont de très bons dessinateurs.

  24. J’espère que Dominique ne nous fera pas le coup de « la toise » après la balance, c’est comme chez le docteur !! savez-vous qu’il y a plusieurs villes qui ont la rue de la Balance, visiter celle d’Avignon, vous y verrez le quartier de la Balance en 1958 avant rénovation et le quartier rénové et moderne……. A Roubaix, il y a eu la rue de la Balance car il y avait un estaminet « La Balance » cette rue comptait une dizaine de cabarets aux noms cocasses… ….Il y a la rue des Balances à Béziers, dans le vieux centre ville, « elle fut nommée ainsi parce qu’autrefois y était domicilié l’Hôtel des Balances, abritant les bureaux chargés de la pesée des marchandises entrant en ville afin d’évaluer le montant des taxes royales et droits de péage. »
    Si après ces précisions éminemment culturelles vous aviez encore le blues, il reste les pompes à bascule.

  25. J’ai longtemps balancé…En ayant bien pesé le pour et le contre, sur la balance des infos à connaître, je « balance » un site avec « .ikhwan.whoswho/ », où l’on trouve beaucoup sur les raisons de la bataille de ces deux jours-ci, avec un article spécialement dédié ; je n’adhère pas à la fin, mais trouve la majeure partie des infos indispensables.

  26. Mama mia mon ordi s´est éteint tout seul . J´ai oscillé entre la crainte et la fâcherie …
    J´ai cherché un poème sur l´horloge franc-comtoise , mais elle n´a inspiré personne , Victor Hugo non plus … Besançon n´est pas loin de la Franche-Comté pourtant …
    Mais j´ai une belle démonstration scientifique pour compenser , le Pendule de Foucault !https://www.youtube.com/watch?v=v9oK0TKEIkc Ça balance à la perfection !

    • Darie, il y a un truc dans l’air, moi quand je tourne la molette de ma souris le commentaire est avalé… j’appelle le chef à l’aide, il arrive en charentaises, il fait un commentaire sur le canard (je tremble) il manœuvre la molette de la souris et il ne se passe rien ! il redescend en haussant les épaules sur un « il n’y a qu’à toi que ce genre de chose arrive »… alors je persiste, je recommence, j’actionne la molette et là, PAF, le commentaire est à nouveau avalé ! inutile de s’entêter, on s’use et on se tue à la tâche !
      Il y a le pendule (radiesthésie) qui est censé apaiser la douleur …. une personne a ouvert un site et n’a pas cru bon de terminer son titre en entier, on peut donc lire « guérir avec un pendu ».

    • Darie, le petit papier ou le magot caché dans le balancier d’une comtoise c’est le coup classique mais un poème c’est plus original… je viens de le lire et surtout de voir l’écriture d’autrefois. Il y a des collectionneurs d’horloges, il faut de la place, mais que c’est beau….. dans la mesure où elles sonnent toutes en même temps.

      • Une pendule chez mes parents est le  » placard à plumeaux et chiffons  » , un souvenir d´un aïeul sans doute , et une seconde , plus belle en bois plus foncé et vernie , est un souvenir aussi d´un autre aïeul . Mon père est un grand sentimental : )
        Le transport lors d´un déménagement , de 3 kms seulement , l´a complètement déréglée .
        Elle a été punie et est restée muette . C´était amusant de remonter délicatement les poids , un rituel qu´on se partageait ma sœur et moi . Encore quelque chose qui étonnerait les djeuns : )
        Chez mes grand-parents , c´était un carillon Westminster , qui sonnait chaque quart d´heure !… La sonnerie sur youtube me rappelle exactement le tintement du carillon , que mon père détestait : )) C´est riquiqui à côté de Big Ben . Booongggggg ……

  27. Comment, de la balance sommes-nous arrivés à la pendule ? mais j’ai Raymond Queneau qui franchement, n’était pas très sérieux quand il se laissait aller !

    Je mbaladais sulles boulevards
    Lorsque jrencontre lami
    Bidard
    Il avait lair si estomaqué
    Que jlui ai dmandé dsesspliquer

    Eh bien voilà me dit-il
    Jviens davaler ma pendule
    Alors jvais chez lchirurgien
    Car jai une peupeur de chien
    Que ça mtombe dans les vestibules

    Un mois après jrevois mon copain
    Il avait lair tout skia dplus rupin
    Alors je suis été ltrouver
    Et jlavons sommé dsesspliquer

    Eh bien voilà me dit-il

    J’gagne ma vie avec ma pendule
    J’ai su lestomac un petit cadran
    Je vends lheure à tous les passants
    En attendant qujai
    I’cadran sulles vestibules

    A la fin l’type issuissuida
    Lossquil eut vu qupersonne lopéra
    Et comme j’arrivais juste sul chantier
    Moi je lui ai demandé qui vienne sesspliquer

    Eh bien voilà me dit-il
    J’en avais assez d’avoir une pendule
    Ça m’empèchait ddormir la nuit
    Pour la remonter fallait m’faire un trou dans l’dos
    J’préfère être pendu qu’pendule

    Lorsquil fut mort j’vais à son enterrement
    Cétnit
    I’matin ça m’ennuyait bien
    Mais lorsqui fut dans
    Itrou ah skon rigola

    Quand au fond d’la bière le septième coup d’midi tinta
    Eh bien voilà voilà voilà
    Il avait avalé une pendule
    Ça n’arrive pas à tous les chrétiens
    Même à ceux qu’ont un estomm de chien
    Et du cœur dans les vestibules… »

    Voir aussi « la pendule » de Doisneau, je me pose cette question, combien de fois dans ma vie d’écolière j’ai regardé la pendule ?

  28. je ne me souviens pas des pendules dans les salles de classe . Par contre , quand j´étais stagiaire infirmière dans les BO , c´était terrible . Il fallait rester debout des heures , sans rien faire et sans bouger … Un cauchemar que cette pendule quasiment statique ! Horrible .

    • Darie, vous y croyez au pendule qui guérit ? déjà, je n’ai pas vraiment confiance dans la médecine naturelle par les plantes l’effet n’est pas rapide, qui se souvient de la médecine de Rika Zaraï, quoi que sans chemise et sans pantalon on risque de s’enrhumer …. dites, on n’a pas évoqué la pendulette ? rire !!! je viens d’admirer l’Oeuf à la pendulette à serpent de Fabergé 1895, en porcelaine de Saxes, propriétaire Albert de Monaco, superbe.

  29. Qui a vu ce téléfilm de 1964, avec Maurice Ronet d’après une nouvelle d’Edgar Allan Poe « Le puits et le pendule »…. c’est époustouflant, ce qu’on a pu trembler, on peut le revoir sur ytbe. Bonne fin de soirée à tous

    • Bonjour tout le monde . Pas de snowzilla pour nous , la neige disparait à vitesse V .
      J ai regardé un peu hier soir l´histoire de  » Le puits et le pendule  » , je n´ai pas fait de cauchemar , mais il y avait de quoi … Dans le film  » Pirates des Caraïbes  » , on voit ce genre de supplice , avec Johnny Depp , qui se faufile entre les lames qui se balancent .
      Les inventions des hommes pour les objets de torture sont parfois très  » raffinées  » , si on peut parler de raffinement … Bonne journée , cela dégouline de partout ici .

  30. Bonjour la rangée des pesées, des pour et des contre, il fait Beau, Douceur et Lumière ce matin, le printemps arrive avec son poids de promesses de bourgeons, il envoie ses feuilles en éclaireurs, je viens de remonter ma vieille balance et ses poids, je vais encore essayer de lui trouver une place et je viens d’avoir une idée de génie, pourquoi pas dans l’entrée sous la litho de Léon Lhermitte « La paie des moissonneurs » . Je vais repeindre en noir le socle un peu rouillé de cette balance « Roberval » mais le chef dit que cela ne prendra pas sur la fonte… mais chez Casto y a tout c’qu’il faut, outils et matériaux….j’ai donc demandé au chef de s’en occuper, aïe, aïe, il a dit « il te faut du personnel quand tu t’y mets… et puis le fléau de la balance est cassé, il faut ressouder »…. tout de suite les grands mots, quoi, la soudure à froid ça existe !!!!!… » oui c’est le début du nettoyage du printemps, on nettoie, on rénove, on repeint, on transforme, on déplace, on raccommode, on décape, on revernit…..je vois aussi qu’il y a la balance Trébuchet XVIIIe Monnaie grains d’or…y a t il un musée de la balance ? à plus !

    • Un musée , je ne sais pas , Monique , mais il y a le Bureau des poids et des mesures , pour un étalonnage international . Nous ne sommes plus à la coudée , aux pieds , aux arpents , et
      autres pouces … , sauf pour les téléviseurs . J´ai déjà vu le mot  » inch  » avec des 3/8 je crois .
      Mais je ne sais pas trop à quoi cela correspond . A la grandeur de l´écran sans doute .
      Pas à l´épaisseur , puisqu´ils sont plats par définition ( haute définition ? moi rien comprendre ).
      Une petite pensée pour notre british Dominique , qui galère chaque matin pour mesurer en gallon et halv gallon , la quantité de croquettes , adaptée à chacun des 3 loustics .
      Et faire le rapport taille en inch / mesure de croquettes .
      Heureusement qu´il ne faut pas les chauffer ( température Farenheit ? : )))

      • AH AH j’ ai entendu ! Sacrée mam’ zelle
        Darie, en fait je coupe à la main les croquettes, pourtant pour petits chiens, because les dents ne sont plus ce qu’ elles étaient ; les petits lapins ne rongent plus rien…
        Quant à sdf-maison, c’ est le contraire, il est tellement goulu que je contrôle sa nourriture en lui donnant à la main et ainsi, les deux extrêmes se rejoignent, la Dominique est l’ esclave amusée de ses chiens !
        …tout en protégeant mon pain beurré du matin qu’ ils convoitent, trois petits voleurs !!!

  31. Bonjour; c’est vrai qu’aujourd’hui l’atmosphère est printanière, et Monique la décrit bien.
    Je vois qu’il existe bien des musées du ou des poids etc par exemple http://www.espacemuseedupoids.fr/ GALERIE PHOTOS à 51210 Mécringes
    et on en trouve aussi un autre en tapant 1/LA-MAISON-DU-PATRIMOINE-ET-DE-LA-MESURE—LA-TALAUDIERE-4
    Je n’ai pas tout exploré…

  32. Hello Mâme Dominique! En ce qui concerne cette balance, je n’ai pas trouvé d’explication mythologique bien claire; elles varient,: normal, pour la balnce….
    Je viens de tomber sur une superbe illustration dans les Grandes heures du Duc de Berry – l’homme zodiacal; je ne connais que les mois, mais la page Wk en fait découvrir beaucoup d’autre dont celle-là ; si on clique dessus, tout un diaporama défile. avec les explications.https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Tr%C3%A8s_Riches_Heures_du_duc_de_Berry
    Ah, ce bleu de lapis lazuli!

  33. Il ne faut pas vous excuser Dominique , il y a toujours quelque chose à dire , à lire . Et le lien donné par Mareria sur le duc de Berry est extraordinaire . Quand on agrandit chaque « image » , on voit des détails précieux pour les historiens . Que de maitrise pour peindre aussi minutieusement . Les proportions ne sont pas respectées , dans ces miniatures , selon nos critères actuels . Mais en fait , c´est respecté selon l´esthétique de l´époque .
    Il y a comme deux , voire trois plans . Et dans chaque plan , les proportions sont parfaites .
    En tous cas , c´est « souperbe » ! et il faut agrandir chaque image , c´est encore plus beau .

  34. Hello, 17° au soleil, je suis en t-shirt, si, si mais pas loin la polaire me fait de l’œil l’air de dire, ma cocotte, quand tu auras un bon rhume tu ne me quitteras pas !………… qui a lu, en son temps (lointain) l’Epée de Justice de A.J. Cronin… c’est un auteur qui écrivait très bien mais il est tombé dans l’oubli, tout cela pour vous dire qu’il n’y a pas que la balance de la justice ! il nous reste la balance du jugement mais comme nous sommes des anges …… voila ma balance est briquée, les plateaux et poids astiqués, ouah que c’est beau mais évidemment cela ne va pas durer et qui sait si dans quelques mois elle ne redescendra pas à la cave ! je file au jardin biner, sarcler, arracher, il faut préparer le gazon au prochain traitement antimousse ! il faut brosser aussi la mousse qui est sur les branches et les troncs d’arbre, aujourd’hui avec une telle pêche d’enfer (et d’en faire) je vais abattre du travail. A plus.

    • En T-shirt ??! Monique ! Nous sommes au plein cœur de l´hiver . Mettez vite une petite laine .
      J´ai surement lu des livres de Cronin , mais ne m´en souviens plus . Des titres me reviennent , mais c´est si lointain . Ma fille 2 va m´amener des livres de GBG , et je vais lui suggérer cet
      auteur , il faut que je la guide pour choisir .
      Dans les forêts très humides au pied des Pyrénées , les mousses et les lichens poussent en lambeaux et pendent des arbres . Vous seriez affolée du travail . J´ai vu cela vendredi à la TV .
      Et il y a dans les cours d´eau , un petit rat , endémique lui aussi : )) où il est le nôtre ?? , et qui
      s´appelle le  » desman des Pyrénées  » , il est affreux , mais il est tordant .

      • Darie, oui nous avons même eu 19° au soleil, oui un T-shirt à manches longues quand même ! j’ai croisé des insectes, il y avait une nuée de petits moustiques, ça ne trompe pas, le printemps est à deux pas, j’ai même entendu un merle chanter en poursuivant une merlette…les mésanges s’amusent comme des folles et j’ai même vu une mésange huppée !
        Darie, Cronin c’était il y a soixante ans, c’est très ancien, il fut un des premiers à être édité dans la collection du livre de poche qui a révolutionné le monde du livre, l’accès pour tous à la littérature… je crois que le n°1 fut Zola mais je n’en suis pas sûre….. les Pierre Benoit (je les ai tous je crois) j’ai gardé aussi « La famille Boussardel » de Philippe Hériat (tombé dans l’oubli bien qu’académicien) beaucoup de titres d’ André Maurois j’ai encore « Climats », il y avait aussi Maurice Dekobra…. les livres de poche marchent toujours très bien sauf qu’on ne les garde plus et que les tranches ne sont plus en couleurs comme les premiers parus. Il y a beaucoup de bons auteurs du 20e siècle à découvrir, ils n’ont pas pris une ride. Pour le terroir, nous avions Paul Vialar et sa « Farine du diable », introuvable aujourd’hui.
        Notre rat endémique semble s’être perdu dans le maquis ou dans une crique à la recherche de poulpinette, il doit manger aussi des oursins. Pouah !

    • Monique, je crois avoir lu tous les romans de Cronin lors de ma période Cronin.
      La Justice est représentée un bandeau sur les yeux, une balance dans la main gauche et effectivement une épée dans la main droite.
      La Justice tranche et punit.
      D’ expérience, je puis toutefois dire que parfois, elle jette un œil sous le bandeau…

      • Je crois n’avoir lu ( et relu) que « Les Années d’illusion » et « Les Vertes Années »…
        Monique, vous avez un climat bien agréable chez vous; ici les nuages ont caché le soleil printanier.

      • Il est de ces œuvres que l’ on découvre juste au moment où elles ont le plus de sens à un âge donné et cela avait été le cas pour Cronin.
        J’ avais commencé avec  » La dame aux œillets » que j’ ai aussi lu et relu et le reste avait suivi et prudemment je me suis abstenue d’ y retourner des années plus tard .

      • Hello Dominique, Cronin c’était il y a un demi siècle, comme Somerset Maugham, Daphné du Maurier, Taylor Caldwell, Gilbert Cesbron, Maxence Van der Meersch (décédé au Touquet), Roger Martin du Gard, Mazo de la Roche…j’en oublie beaucoup, c’était de la très bonne littérature, je ne connais rien aujourd’hui qui puisse s’en rapprocher et pourtant je lis beaucoup.
        La justice ? on peut dire que parfois elle est aveugle, quant à la nouvelle justice orientée je préfère ne pas m’étendre.

      • Quelle riche évocation de livres que j’avais oubliés! Pour  » Climats », il y avait eu le film aussi avec M. Vlady..Et Mauriac, qui n’est plus lu,.
        Dominique, c’est quand j’étais plus petite, jusque vers 10 ans , que je considérais le dessous de table de la salle à manger comme le domaine le plus rassurant au monde pour jouer…

      • C´est amusant de se cacher … au milieu de la pièce , même si c´est dessous la table !
        Je crois n´avoir jamais lu ailleurs que dans ma chambre , un vrai refuge contre les  » Il faut mettre la table …il faut essuyer la vaisselle …il faut détacher le linge de la corde … »
        On m´accusait de ne pas être serviable et dévouée . C´est qu´il y a des choses plus intéressantes que de jouer à la ménagère : )) Surtout que ma mère répétait sans cesse :  » ces repas qui reviennent tout le temps …  » Cela ne tombait pas dans l´oreille d´une sourde !
        Je voulais qu´on me laisse tranquille , une envie viscérale d´être tranquille .
        Et après des années de maternage , d´éducation , de soucis variés , je crois que cela me reprend depuis quelques temps … sourire .
        Je suis contente , les vidéos de philosophie sont à nouveau visibles « dans votre ( mon ) pays  » .
        Bonne soirée avec Marie Laforêt , chanson un peu triste , et que je n´avais jamais entendue .

  35. bonjour les dames …..
    ce ne serait que justice que les têtes pensantes de l’audiovisuel en bonne séance nous montres ce soir le film beetlejuice qui après un stupide accident par inadvertance de voiture a moteur thermique les fait passer de vie a trépas en mourant d’une mort certaine Ils reviennent en fantômes, condamnés de devoir hanter leur maison durant 125 années en mangeant que des épinards matin midi et soir et comme seul vétement des feuilles vertes lisses et cloquées pour cacher leurs nudités , pendant les centaines d’années ils doivent se mettres t tout les soirs a 17h01 pile habillé en marin et chanter au futur cépuscule ctte belel aventure …je suis popeye le marin, popeye le marin TuTututuTut chaopeau pointu ..moi aussi j’ai eu beaucoup de travail dans le domaine , j’ai travaillé en tee-shirt fashion vert légion a manche courte , il a fait très chaud au soleil , une belle journée sans neiges ni verglas , j’ai attendus avec mon appareil photo jetable le passage de renne chevaucher par une suédoise qui saute dans la neige mais aucun n’est passer par la , je remarque que Monique a eu une belle journée elle aussi , je demande pas a Darie sa caille pas chaud cez elle , remarquer en sibérie suèdoise ils sont habitués levé du soleil a 11h et couché a 3h hi!hi! , a non c’e’st en islande …la suède l’islande c’est pareil se sont des étrangers hi!hi!hi! …bon je file a la douche j’ai eu chaud moi au travail …a demain matin bises a toutes ..GO!GO!

    • Vous ne me le demandez pas , Klaus ? Je vous le dis quand même . Il fait moins froid , ce que ne veut pas dire chaud . Mais toute la neige et la glace fondent . Ma véranda me servait de chambre froide , mais ce n´est plus possible . Je mets toutes mes provisions de yaourts , de beurre , fromages , charcuteries dehors , dans une cachette ( les trolls !… )
      C´est pratique . Je n´ai pas de cavacombe comme au château .
      Bonne soirée , après la douche froide . ( Elle est froide , j´espère , pour un Légionnaire : ))

  36. Mareria, une journée au jardin, il y a beaucoup de travail mais on prépare le renouveau !! ensuite j’espérais avoir une seconde à moi et PAF, le téléphone, avec ma fille, c’est une prestation de près de deux heures… ensuite épluchage de légumes pour la soupe ! je n’ai pas lu une seule ligne de mon livre aujourd’hui !! Je me souviens des deux titres que vous mentionnez, ils étaient remarquables, je pense avoir lu tous les livres de Cronin et j’ai encore quelques titres en livres de poche !!!!

  37. Le dessous de table, pas une si bonne planque que cela surtout avec une table ronde, vous preniez facilement un coup de pied :))) je préférais me cacher sous le buffet jusqu’à ce que je ne puisse plus passer ! pour échapper à la fessée, la table ronde était nettement mieux, la grand mère me coursait tout autour jusqu’à ce qu’elle soit essoufflée et là elle abandonnait….. restait les toilettes pour lire un peu, là on pouvait avoir de la lumière car l’éclairage était plutôt » tamisé ».. Bonne fin de soirée à tous.

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