Gage est le mot du jour, de multiples usages.
– une rémunération : prêteur sur gages, tueur à gages
– une preuve, un témoignage
– une garantie
– une épreuve dans un jeu
– une expression : gageons que…
– On dégage
– On engage
– Une gageure
– Gage-mort ou mort-gage (celui qui vient ou ne vient pas en déduction de la dette)
A cet égard, on relève que » mortgage » en anglais, signifie un emprunt immobilier.
bonjour mesdames …
le soleil est sorti de sa cage sans torpeur ni peur encore moins pour notre malheur , il nous ajoure par ces doux rayons chauds une jolie chaleur , nous sommes comme des coqs en pâte ou mieux des canaris hors de leurs cages , mais pourquoi le zeus qui se cache derrière les nuages depuis la nuit des temps n’a pas a mener sous ses bras musclés en même temps que le petit déjeuner pour nous ces hommes aux parfums exotiques des minuscules abreuvoirs de couleur , des nichoirs en bois d’acacia , des boîtes a graines pour les somptueux et copieux repas , sans oublier les perchoirs pour la domination de plus haut du domaine , pour la toilette du matin de baignoires de petites tailles pour le bain matinale , tout cela pour ne pas rester en cage et être tiré au sort et finir enfermer sous une panoplie de jeton de bar a jurer a haute voix ne me mettez pas en cage … c’est la que le geôlier au visage obscure siffla ce refrain ….ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux regardez-les s’envoler c’est beau , les enfants si vous voyez des petits oiseaux prisonniers , ouvrez-leur la porte vers la liber….menfin pas fin ce maton il aurait pu siffler a la fenêtre éblouie par le soleil une samba una cachaca …..GO!GO!
Bonjour Papy, le mot du jour est gage, gageons que tu as lu la page en diagonale .
Bonjour à tous – 5° tout est blanc sous le soleil prenons la gageure de l’Etoile des Neiges, oui la chanson de Line « je te donne en gage, cette croix d’argent et de t’aimer toute la vie je fais serment » pari tenu et le petit homme assermenté avait bien dit « pour le meilleur et pour le pire »… écoutez-moi le pire est toujours à venir alors profitons de l’instant présent. le Tél ! mince
Hello Monique, froid, vraiment froid !
Hello Dominique, oui froid mais si beau…. hier au soleil et sous abri on avait comme une avant première du printemps avant la générale, le bonheur de ne rien faire !!!
À qui le dites-vous !
Hola, Le corbeau d’Edgard Poë : » Je le chuchotai — et un écho murmura de retour le mot « Lénore ! … Au large je poussai le volet, quand, avec maints enjouement et … Ne laisse pas une plume noire ici comme un gage du mensonge qu’a proféré ton âme »
Je suis entre deux coups de fil ….
Savoir (Esther Granek)
Savoir parler pour ne rien dire
Et faire en sorte qu’on vous admire
Je vous le dis en aparté
C’est là un gage de succès
Savoir prier. À rien ne croire
Savoir satisfaire aux regards
Je vous l’accorde sans ambages
Ça ne ternit point le plumage
Savoir pleurer au cinéma
Avec un coeur sec comme du bois
Il n’y a point contradiction
Entre ces deux situations
Savoir juger sans s’engager
Savoir promettre sans aider
Voilà judicieuse morale
Qui ne vous fera aucun mal
Savoir mettre ses intérêts
Plus haut que quelque liberté
C’est d’une sage politique
Et qui vous sera bénéfique
Savoir penser : « Comme il canule ! »
Dire : « Près de vous on se sent nul »
C’est là compliment bien tourné
Qu’à bon escient il faut placer…
Savoir…
Savoir parler…
Savoir parler pour ne rien dire…
Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981
Bonjour à tous, sans oublier les biches et les oiseaux de Klaus!
De Guillaume de Machaut (1300-1377)
Ballade de ceux qui ont perdu leur temps en amour
Modernisation du texte par Maurice des Ulis
« Puisque je vois que j’ai mon temps perdu
Par ma franchise et loyauté d’aimer,
Fidélité ne m’a pas secouru
Du désespoir, je veux tout oublier,
Et désormais laisser désir tranquille,
Car nul ne peut être tenu pour sage
Qui femme croit; si ce n’est sur bon gage.
Je l’aperçois car d’être bien déçu
Je suis resté d’avoir cru le parler
De celle qui m’a comme fol tondu,
Fait longuement par son regard muser,
Et m’a appris qu’il faut se méfier.
Déçu sera celui usuellement
Qui femme croit; si ce n’est sur bon gage.
Certainement que si j’avais connu
Dès le début la nature d’aimer
Je n’aurais pas si longtemps attendu
Pour reprendre tous les gages donnés.
Il est trop tard, je n’y vois nul remède;
Honte sur lui et jusqu’à son lignage
Qui femme croit; si ce n’est sur bon gage. »
Bonjour mareria, pour vous tous aucune gageure, vous êtes des finauds !
La boîte à gages reste fermée, juste à côté de celle de Pandora.
Bon ce matin s’avère difficile, le tél. c’est pas pour moi et le chef n’est pas là, donc les souris dansent…. voici courir Aragon et Elsa :
Je sais que je vous irrite À chanter si tristement
Et mes paroles écrites
Vous semblent un testament
Qui l’avenir déshérite
Il n’y a pas tant raison
Par le temps qui court de rire
Et qui demeure en prison
Demandez-lui de tenir
L’œil toujours sur l’horizon
Suffit-il point que je place
Bonheur si haut que je fais
Ou vous faut-il une glace
Qui mente comme un portrait
Insensible au vent qui passe
Je ne saurais pas comment
Amis me forcer la gorge
Et jouer à l’enjouement
Avec moi rompez pain d’orge
Sans l’appeler du froment
Celui qui le vin d’amour
Dans son verre a réchauffé
A droit d’avoir le cœur lourd
Sans dire contes de fées
Quand vient la fin de son jour
Allez ailleurs si les gens
Mieux qu’avec moi s’y amusent
Ou sont plus intelligents
Que voulez-vous l’âge m’use
Comme une pièce d’argent
On n’y voit plus ni la
France
La
République ou le
Roi
Ce n’est pas indifférence
Mais chacun porte sa croix
Sa couronne de souffrances
Pourtant au cœur de mes yeux
Comme un oiseau dans sa cage
Brille un rêve merveilleux
Qui contredit mon langage
Avec la couleur des cieux
Un mot gage mon domaine
Parler c’est lancer les dés
Et le point que je ramène
Gagne ou perd vous l’entendez
Je suis créature humaine
L’amour à qui s’en grisa
Lui faut-il en avoir honte
J’aurai vécu sans visa
Et ma vie au bout du compte
Se résume au nom d’Elsa »
J’ai vu le film Tueur à gages, justement récemment on parlait d’Alan Ladd et Veronika Lake et merci à Dominique pour la superbe bague jointe, elle est très belle. A plus tard.
Pas vraiment marrant mais bon, ya le mot gage.
Apparemment Aragon l’engagé n’est pas le meilleur, la dernière fois que je l’ai vu dans une manif (je crois l’avoir dit souvent) c’était un vieillard qui ne tenait plus debout, il était porté littéralement par le couple mythique Signoret Montand, triste !
En voici la version originale, qui montre que le mot « gage » n’a pas changé:
« Puisque je voy que j’ay le temps perdu
Par simplece de loyaument amer
Et foy porter ne m’a pas secouru
Sur desespoir, je vueil tout oublier,
Et des or mais laissier desir ester,
Car nulz ne doit estre tenuz pour sage
Qui femme croit se ce n’est sur bon gage.
Je l’aperçoy à ce que deceü
En ay esté pour croire le parler
De celle qui m’a comme fol tondu
Fait longuement en son regart muser
Et m’a apris c’on ne doit pas cuidier
Et que faillir doit celui par usage
Qui femme croit se ce n’est sur bon gage.
Certainement, se j’eusse congneü
Au premerain la nature d’amer,
Je n’eusse mie tant com j’ai atendu
D’entreprendre sus ces choses gaigier.
Or est trop tart, n’i voy nul recovrier;
Hormi soit-il et trestout son lignage
Qui femme croit se ce n’est sur bon gage. »
« gage » et un mot d’origine germanique issu du francique waddi, apparenté à l’anglais wed, allemand Wette « pari, gageure ».
Bonjour Dominique , j´avais déjà perdu avant d´avoir regardé la page ! Je vais faire le tour du jardin à cloche-pied trois fois , si-si , promis , je vais le faire : )
C´était souvent le gage des cours de récréation .
Tueurs à gages , quel métier ! Quand j´ai passé quelques mois en Thaïlande , j´avais entendu que pour pour 300 baths , on trouvait un tueur à gages … Bigre … qui m´avait dit cela ?
J´en ai encore froid dans le dos . Le dernier qui a sévi en France ( officiellement ) , a travaillé pour abattre le malheureux avocat Maitre Jacques Perrot . Cela a épouvanté les français ,
sauf ceux du Milieu , bien sûr …
fait donc chez en picardie – 5° sous une couleur blanche , pour quoi les picardes gardent aussi les étoiles de neiges en cage , les étiles leurs donnent en gagent le foid glaciale voire du surgelé hi!hi! , dans ma chambrée et ses deux radiateurs endormis il fait avec le soleil entrant a cetet heure fixe 18° , je suis en petit maillot a manche de l’armée ( chemise F1 ) pour ceux qui connaissent , je me sent bien , mon thermomètre grec thermos sert a me mesurer et a m’afficher la valeur de la température ambiante dans ma chambre il est sur le mur coté nord donc pas au soleil , c’est un instrument de mesure simple non vintage dernier cri avec des leds inforlmatiques , négatif un thermomètre simple en forme de croix avec un homme pas trop vêtu cloué par ses mains et ses pieds sur la croix , cela me rapelle une image de je ne sais quoi mais cela va me revenir , donc le rouge mercure se trouve dans les pieds et les lectures de choix niveau des burnes ….en dessous je dit on se caille les … ce matin …je ne parle pas de chez Darie tu crache par la fenêtre un gros mucus vert et jaune tu te retrouve avec un iceberg d ependue aux lèvres , il fait chaud donc chez moi pas d’été mais un reste de fin de printemp chaud ….cela me donne fain donc je vais aller casser la graine …..( andouillette a l’ail et oignon et fromage de chèvre du larzac ) avec un petit pain aux olives fait maison et un vin blanc de saint-pourçain-sur-sioule , nous avons un camarade que sa famille possède une cave dans cette belle région dans ce département de l’allier en région d’auvergne-rhône-alpes. ils nous envois du blanc et du fromage de vache ( du vrai fromage de vache avec de la crème fait dans sa ferme ) des fromages dur et d’autres moues pour les déguster avec la crème du poivre du sel de l’ail du persil , un régal …un de ces camions ( entreprise familliale de vin et de transport , nous donnent une fois par semaine une petite caisse de bonne chose . le camion repart pas vide ( il a juste une caisse pour nous ) mais il repart avec une autre caisse de terroir de chez nous …a la mode … a la mode de chez …GO!GO!
Bonjour papy, oui c’est l’hiver dans mon Nord mais quelle splendeur virginale que ce matin ! jusqu’à présent pas le moindre flocon à se mettre sous la langue mais demain il se pourrait bien qu’une vilaine grisaille nous voltige quelques flocons, je « m’engage » à les mettre en bouteille et les congeler. En plein été, j’en déposerai un dans le daïkiri, marier l’hiver et l’été, un gage pour le livre des records.
Justement papy, je viens d’entendre une émission à la radio, les viticulteurs sont montrés du doigt, neuf sulfatages en saison sur leurs vignes et des produits qui provoquent des cancers des glandes….. je pense qu’on va leur interdire les pesticides….des manifs « arrosées » en vue, il nous suffira de les suivre avec les bidons :)))))))) voici un joli poème québecois :
COMPAGNON DES AMÉRIQUES, Gaston Miron extrait de l’Homme rapaillé
Compagnon des Amériques
Québec ma terre amère ma terre amande
ma patrie d’haleine dans la touffe des vents
j’ai de toi la difficile et poignante présence
avec une large blessure d’espace au front
dans une vivante agonie de roseaux au visage
je parle avec les mots noueux de nos endurances
nous avons soif de toutes les eaux du monde
nous avons faim de toutes les terres du monde
dans la liberté criée de débris d’embâcle
nos feux de position s’allument vers le large
l’aïeule prière à nos doigts défaillante
la pauvreté luisant comme des fers à nos chevilles
mais cargue-moi en toi pays, cargue-moi
et marche au rompt le coeur de tes écorces tendres
marche à l’arête de tes dures plaies d’érosion
marche à tes pas réveillés des sommeils d’ornières
et marche à ta force épissure des bras à ton sol
mais chante plus haut l’amour en moi, chante
je me ferai passion de ta face
je me ferai porteur de ton espérance
veilleur, guetteur, coureur, haleur de ton avènement
un homme de ton réquisitoire
un homme de ta patience raboteuse et varlopeuse
un homme de ta commisération infinie
l’homme artériel de tes gigues
dans le poitrail effervescent de tes poudreries
dans la grande artillerie de tes couleurs d’automne
dans tes hanches de montagne
dans l’accord comète de tes plaines
dans l’artésienne vigueur de tes villes
dans toutes les litanies
de chats-huants qui huent dans la lune
devant toutes les compromissions en peaux de vison
devant les héros de la bonne conscience
les émancipés malingres
les insectes des belles manières
devant tous les commandeurs de ton exploitation
de ta chair à pavé
de ta sueur à gages
mais donne la main à toutes les rencontres, pays
toi qui apparais
par tous les chemins défoncés de ton histoire
aux hommes debout dans l’horizon de la justice
qui te saluent
salut à toi territoire de ma poésie
salut les hommes et les femmes
des pères et mères de l’aventure »
Je relève « ta sueur à gage » et « ra chair à pavé »…. ce texte est très beau .
Yab, on va te coller un GAGE
c’ est le mot du jour !!!
Dominique dans une cage en sucre d’orge …..hi!hi!
Ggggggggggggage
Brassens , l´éternel fiancé de Püpchen ne faisait rien comme les autres . Cela a donné de belles chansons . C´est vrai qu´il ne se voyait pas en » bonus pater familias » , expression d´usage juridique , mais que l´on comprend très facilement : ))
mais dis donc la Darie , pourquoi par ce froid glacial tu laisse ta volière en pleine neige le ciel ouvert vers le gris du ciel , tu ne possède pas de bache ou de feuille de plastique pour la couvrir , hi!hi! tu as dans ta volière un chevalier aboyeur , une alouette pierregrain , une alouette pispolette , un bécasseau violet et une grive mauvis , tu devrais mettre cetet volière a coté de ton canapé face a la télévision pour que ces oiseaux regardent au chaud science et nature , ton chevalier dois bien aboyé qu’il se caille les miches dehors , que dirais tu si demain les oiseaux migrateurs te mettent en maillot d’été dans une cage d’orée accroché sur une branche du pommier ….bon j’ai taquiner avant la soupe …demande a ton mari pour les oiseaux il te diras pourquoi il faut pas les gardés en hiver dehors dans une volière ..pour en rire de ma connerie regarde Darie on dirait comme ils ont froids ils dansent et cris …la cage aux folles ..hi!hi!..bises a toutes ….je file a l’apéro GO!GO!
Klaus , il n´y a un toit dans la maison des oiseaux , mais ni porte ni fenêtre .
J´avais acheté une grosse boule de graines agglomérées , mais les oiseaux préfèrent les graines de tournesol en vrac . Je vais donc jeter ma boule de graines aux poules du voisin ,
dès qu´elles seront sorties . Elles auront un sujet de caquetage pour huit jours : )
Darie, attention de ne pas tuer une poule avec un coup de boule sur la tête.
Et pourquoi pas , Dominique ? Une poule-au-pot est recommandée le dimanche ,n´est-ce pas ? je m´arrangerai donc avec les autres ( poules ) . Ni vu ni connu … Comme pour les tueurs à gages … 300 baths , c´est le tarif : )
A ce prix là, Darie, vaut mieux acheter une poule déjà morte, au marché.
Imaginez combien cela vous coûterait pour acheter le silence des survivantes !
Voici Doëtte Angliviel que nous aimons bien :
Les gages
Lucinde aux yeux de fleurs, Armelle au col de cygne,
Qui fautèrent à pigeon-vole,
S’apprêtent à se rendre au devoir que désigne
Un destin qui paraît frivole.
Le bel enfant qui signe un éphébat gracile
Paraît sur la terrasse rose,
Et tend d’un geste adorablement malhabile
Sa joue au goût sucré de rose.
Lucinde y met sa bouche en coeur de vierge sage,
Et puis, cache sous son ombrelle,
D’un réflexe dicté par un décent usage,
Une rougeur de jouvencelle.
Mais le dieu qui sourit sur la pelouse verte
Parmi les sauges de l’automne,
D’Armelle ose guider les lèvres inexpertes
Vers un nouveau baiser dont son émoi s’étonne.
(Dans « Jeux aux jardins, 1927)
Éphébat ?
Vient probablement de éphèbe, éphébat n’existe pas dans le dictionnaire des Mots sauvages j’ai éphébique et éphébéité… je sais qu’un auteur reconnu a le droit d’inventer des mots à lui, c’est peut être le cas ici .
Oui, gageons que c’ est bien cela.
Dominique, gageons que le mot éphébat fut un néologisme fabriqué sur éphèbe…
Mareria, C’ est ce que j’ ai supposé mais sans pouvoir le vérifier.
Le mot » éphébie » existe aussi , avec un sens bien précis; je ne savais que ,assez drôle: éphébique » existait, comme nous le dit Monique! « Un beau Christ éphébique et pensif. — (Jean Lorrain,) »
Une réforme de l´orthographe par l´usage ? Cela doit être cela .
Le professeur Cerquiglini a expliqué ce matin la différence entre « instant » et » moment » .
Exemples : Pouvez-vous patienter un instant ? Pouvez-vous patienter un moment ? On sent nettement que l´un est plus court que l´autre … Faire donc bonne figure , ce qui est un gage de bonne éducation . Sourire . Evidemment , quand c´est la petite musique au téléphone qui n´en finit plus , là , on sort tous les noms d´oiseaux connus : )))
La Fontaine répond présent: Fables, VI, 3
Phébus et Borée
« Borée et le Soleil virent un Voyageur
Qui s’était muni par bonheur
Contre le mauvais temps. (On entrait dans l’Automne,
Quand la précaution aux voyageurs est bonne)
Il pleut ; le Soleil luit ; et l’écharpe d’Iris
Rend ceux qui sortent avertis
Qu’en ces mois le manteau leur est fort nécessaire ;
Les Latins les nommaient douteux pour cette affaire.
Notre homme s’était donc à la pluie attendu :
Bon manteau bien doublé ; bonne étoffe bien forte.
Celui-ci, dit le Vent, prétend avoir pourvu
À tous les accidents ; mais il n’a pas prévu
Que je saurai souffler de sorte
Qu’il n’est bouton qui tienne : il faudra, si je veux,
Que le manteau s’en aille au Diable.
L’ébattement pourrait nous en être agréable :
Vous plaît-il de l’avoir ? – Eh bien, gageons nous deux,
(Dit Phébus) sans tant de paroles,
À qui plus tôt aura dégarni les épaules
Du Cavalier que nous voyons.
Commencez. Je vous laisse obscurcir mes rayons.
Il n’en fallut pas plus. Notre souffleur à gage
Se gorge de vapeurs, s’enfle comme un ballon,
Fait un vacarme de démon,
Siffle, souffle, tempête, et brise en son passage
Maint toit qui n’en peut mais, fait périr maint bateau :
Le tout au sujet d’un manteau.
Le Cavalier eut soin d’empêcher que l’orage
Ne se pût engouffrer dedans.
Cela le préserva ; le Vent perdit son temps :
Plus il se tourmentait, plus l’autre tenait ferme ;
Il eut beau faire agir le collet et les plis.
Sitôt qu’il fut au bout du terme
Qu’à la gageure on avait mis,
Le Soleil dissipe la nue,
Recrée, et puis pénètre enfin le Cavalier,
Sous son balandras fait qu’il sue,
Le contraint de s’en dépouiller.
Encore n’usa-t-il pas de toute sa puissance.
Plus fait douceur que violence. «
Tiens .. j´ai effacé mon commentaire à l´insu de mon plein gré , comme disait Coluche …
Je ris de voir que Monique et Mareria dénichent de beaux poèmes , tandis que je parle de
faire la peau à la poule ( vraie poule ) du voisin , avec les encouragements de Dominique …
Mais après tout , les gages sont les gages .
Il y a aussi les gages des soubrettes d´autrefois . Elles apprenaient les bons usage en cuisine , dans le service des maisons , mais dont on abusait aussi … Et quand je dis » on » , on sait que
c´était souvent le fils de la patronne , si ce n´était son mari … Mais elles savaient aussi se
défendre parfois , on voit cela dans les pièces de Molière .
-La soubrette-
La soubrette ressemblait un peu
A Kiki de Montparnasse
Au moins par la taille
Le regard langoureux
L’ondulation des hanches
Et par les cheveux
Aussi qui sait
Peut être
Par une intimité
Qui me reste inconnue
J’ai conservé la trace
De toutes ses ressemblances
Avec Kiki de Montparnasse
Jusqu’à l’invraisemblance .
de Jacques Herman .
Une pièce de Molière sans ces jeunes « soubrettes » , ainsi que dans les vaudevilles , n´auraient
pas le même piquant .
Darie, attention il y a la peau de la poule et la poule au pot :)))) j’ai fait un grand pas en avant dans la culture !!! qui se souvient que le gage c’était un baiser ? quand PREVERT se risque au gage voilà ce que cela donne :
« Dieu est un grand lapin
il habite plus haut que la terre
tout en haut là-haut dans les cieux
dans son grand terrier nuageux.
Dieu est aussi un prêteur sur gage
un vieil usurier
il se cache dans une bicoque
tout en haut de son mont de piété
et il prête à la petite semaine
au mois au siècle et à l’éternité.
Dieu est aussi un grand voyageur
et quand il voyage pas moyen de le faire tenir en place
il s’installe dans tous les wagons
et il descend dans tous les hôtels à la fois
à ces moments-là
tous les voyageurs marchent à pied
et couchent dehors
Dieu est aussi une grosse dinde de Noël
qui se fait manger par les riches
pour souhaiter la fête à son fils.
Alors les coudes sur la sainte table
le Diable regarde Dieu en face
avec un sourire de côté et il fait du pied aux anges
et Dieu est bien embêté. »
(Jacques Prévert / 1900-1977)
C’est mieux que le tueur à gage quand même.
Très drôle Monique , aborder Dieu de cette façon , c´est hilarant . Certains y verraient de
l´impertinence , mais pour nous , cela nous va très bien . Nous avons du recul , au point que nous en tombons à la renverse de rire : ) C´est Pierrot qui donnait un baiser à Colombine ,
pour un gage ?.. sûrement ….
Darie, ce baiser est un gage…d’ amour.
Darie, je n ‘ai pas osé donner le texte en entier car il égratigne mais Prévert est à tous, voyez Aragon on aime le grand poète mais pas du tout l’homme engagé dans un parti. Quelques grands écrivains ont été sanctionnés pour leurs idées. Prévert était impertinent mais pas méchant. J’aime bien « le mont de piété associé à prêteur sur gage », c’était ma Tante, maintenant plus anonymement le « Crédit municipal ». Je vais me faire des ennemis chez les catholiques !!
« extrait (suite) de Ecritures saintes » de Prévert
Dieu est un grand lapin
Il habite plus haut que la terre
Tout en haut là-haut dans les cieux
Dans son grand terrier nuageux.
Le diable est un grand lièvre rouge
Avec un fusil tout gris
Pour tirer dans l’ombre de la nuit
Mais Dieu est un gros lapin
Il a l’oreille du monde
Il connaît la musique
Une fois il a eu un grand fils
Un joyeux lapin
Et il l’a envoyé sur la terre
Pour sauver les lapins d’en bas
Et son fils a été rapidement liquidé
Et on l’a appelé civet. »
J’ai oublié le lien pour le lire en entier c’est hilarant ….. mais j’ai toujours entendu dire que parler de dieu c’est y croire, dans un sens comme dans l’autre.
nadorculture.unblog.fr/…/ecritures-saintes-jacques-prevert-recueil-paroles
Dieu reconnaîtra les siens, chère Monique !
Dominique, c’est une jolie pensée mais aujourd’hui ce serait l’inverse ! Prévert n’a pas prévu le dieu qui tue !
Monique, ce n’ est pas le dieu qui tue, ce sont les hommes .
oui Dominique en son nom ….depuis la nuit des temps avant cela a était ce dieu et ce nom de nos jours le dieu avec un autre nom …
De nos jours ce n’ est pas au nom de Dieu mais au nom d’ un homme, un prophète.
ce n’est pas pour demain que l’on verra le petit gnome sarközy de nagy-bocsa en cage a battre de ses petites ailes contre les barreaux en bambou, et ce n’est pas demain la veille que cela va changer comme dirait l’autre après celui-ci , le petit a un énorme organisme juridictionnel de défense comme le petit garçon devant les yaourts qui la bouche pleine dis ..maurice, tu pousses le bouchon un peu trop loin , il manque plus le perroquet woerth et la langouste guéant et le rapetout balkany fils d’hongrois comme le gnome …qui disent répète coco c’est maurice qui a mangé tous les choco suisse , je t’avais prévenu maurice , mMôssieur n’a pas pu résister , t’as dépassé les bornes des limites maurice , donc c’est point le cranté l’ancien chef UMP non plus le gnome nicolas , non plus l’autre , ni lui , donc c’est qui ….les intérimaires et les bénévoles embauchés pour la course a la présidence , et le pauvre lavrilleux qui chauffe en fusible , l’affaire bygmalion pour le gnome n’est pas le seul mayon faible de toutes les affaires en son nom , les princes des mafias ne sont plus en calabre ni en toscane mais en france dans le monde politique , un jeune ou un homme ordinaire il doit 120 euros aux impots c’est la justice qui lui prend , un homme ordinaire il triche de 1000 euros il va un mois en cage directe …il exsite des mises en examen en hotel particulier 5 étoiles pour ce genre d’homme ..j’ai aimais le mot amalgame maintenant j’aime encore plus la phrase c’est un justiciable comme les autres…..henri guaino avait dit en 2014..je vous signale que je ne suis pas tout a fait un justiciable comme un autre,pour les anciens du gouvernement il faut une transparence opaque ….mafois …c’est pas donc demain qu’un de cela finira en cage ……ils sont plus du coq a gueuler du haut d’un perchoir qu’a rogner des chaines pour s’évader d’une céllule ……je vous parles de cela j’ai lu les journeaux et me voila rassurer sur la justice …..bises a demain ….GO!GO!
papy, je ne suis pas juge, je ne connais pas vraiment l’affaire, je n’aime pas spécialement le bonhomme qui nous a trompés lui aussi (mais moins que le président actuel) je ne souhaite pas le revoir au pouvoir, mais ce qui est certain c’est qu’il est victime d’un acharnement politique, c’est de l’assassinat, et je déplore de voir (après l’éducation nationale) une justice à la solde de ce régime totalitaire. Voilà c’est dit ! mais il se pourrait, on ne sait jamais comment les choses vont virer, que les Français excédés par toute cette partialité nauséabonde, votent pour lui rien que pour donner une leçon à ceux qui sont en place. Je trouve que pour le moment, c’est lui qui montre le plus de charisme (vrai ou faux) le plus de pugnacité, les autres demeurent de pâles figures…. alors c’est juju, sa petite veste négligemment posée sur l’épaule, qui va reprendre les rênes de la chiraquie et la machine à remonter le temps…. négatif !!!!
Le Book, très utile pour ceux qui n’ont plus de bras ou les bras cassés :))) bien sûr je plaisante.
Pas compris ?
Descendez-moi, je ne suis pas à la hauteur du commentaire sur le Book ! mais qu’est-ce que je fais là, encore une pitrerie du clavier ?
Mais Monique, où donc êtes vous juchée ?
Papy, nous les sans dents, comment veux-tu que l’on ronge les chaînes de la cage ?
Avec des limes à ongles, Monique !
Donc , le mot » gage » a le sens de preuve . Gage d´amour , gage de politesse , gage aussi
d´intelligence . Et là , la taille du cerveau n´est , parait-il , pas en cause … Ouf … on a eu peur .
Je n´ose pas répéter ce que j´ai dit sur le sujet : ) On me l´avait refusé , mais , flûte ! C´était un petit gars susceptible sans doute …
Monique , il me semblait que Zola parlait du Mont-de-Piété ( l´origine de Ma Tante est très amusante . J´ai lu cela sur wiki : )) , et effectivement , c´est dans L´Assommoir que la mère va mettre ses affaires » au clou » , l´expression d´usage .
En lan-gage codé , » j´ai laissé au clou chez Ma Tante une rivière de dimants » … rire .
Darie, quand on disait ma Tante cela faisait pauvre, on savait quelle classe s’adressait à cette officine, maintenant avec le Crédit municipal, c’est une banque comme une autre.
Tristan Corbières et ses larmes jaunes, un poète oublié et pourtant aujourd’hui on tente de lui rendre sa place parmi les grands, lui qui avait tout laissé au clou sauf son esprit :
Tristan CORBIERE (1845-1875)
Laisser-courre
J’ai laissé la potence
Après tous les pendus,
Andouilles de naissance,
aigres fruits défendus ;
Les plumes aux canards
Et la queue aux renards…
Au Diable aussi sa queue
Et ses cornes aussi,
Au ciel sa chose bleue
Et la Planète – ici –
Et puis tout : n’importe où
Dans le désert au clou.
J’ai laissé dans l’Espagne
Le reste et mon château ;
Ailleurs, à la campagne,
a tête et son chapeau ;
J’ai laissé mes souliers,
Sirènes, à vos pieds !
J’ai laissé par les mondes,
Parmi tous les frisons
Des chauves, brunes, blondes
Et rousses… mes toisons.
on épée aux vaincus,
a maîtresse aux cocus…
Aux portes les portières,
La portière au portier,
Le bouton aux rosières,
Les roses au rosier,
A l’huys les huissiers,
Créance aux créanciers…
Dans mes veines ma veine,
on rayon au soleil,
a dégaine en sa gaine,
on lézard au sommeil ;
J’ai laissé mes amours
Dans les tours, dans les fours…
Et ma cotte de maille
Aux artichauts de fer
Qui sont à la muraille
Des jardins de l’Enfer ;
Après chaque oripeau
J’ai laissé de ma peau.
J’ai laissé toute chose
e retirer du nez
Des vers, en vers, en prose…
Aux bornes, les bornés ;
A tous les jeux partout,
Des rois et de l’atout.
J’ai laissé la police
Captive en liberté,
J’ai laissé La Palisse
Dire la vérité …
Laissé courre le sort
Et ce qui court encor.
J’ai laissé l’Espérance,
Vieillissant doucement,
Retomber en enfance,
Vierge folle sans dent.
J’ai laissé tous les Dieux,
J’ai laissé pire et mieux.
J’ai laissé bien tranquilles
Ceux qui ne l’étaient pas ;
Aux pattes imbéciles
J’ai laissé tous les plats ;
Aux poètes la foi…
Puis me suis laissé moi.
Sous le temps, sans égides
‘a mal mené fort bien
La vie à grandes guides…
Au bout des guides – rien –
… Laissé, blasé, passé,
Rien ne m’a rien laissé… «
J’ avais lu votre commentaire qui m’ avait fait rire, le lan gage n’ était pas du tout codé.
Dominique , j´ai eu du mal à le mettre , j´ai insisté car je n´y résistais pas : ))
Je l’ ai trouvé « so true to life »
Réaliste ^^
Pour revenir « à la page », sans le mot gage, je viens de recevoir cette vidéo, que je trouve assez pertinente, mais cela n’engage que moi….
J’enrage, car j’ai copié le lien du mail tel quel, justement pour éviter l’image!
Je viens de découvrir le BOOK !
Cela semble pratique.
Voui voui,Dominique: le book est une belle invention. …
Il faut maintenant inventer une sorte de vaste pochette pour le ranger !
La roulette de ma souris galope, le commentaire sur le book s’est inscrit au dessous du com. de papy ! je laisse les autres essuyer les plâtres, comme on dit, cela a l’air pratique.
C´est le précurseur du e-book Mareria ? Je suis encore habituée aux pages qu´on tourne : )
Et justement , je » feuilletais » les contes et légendes de Léon Tolstoï .
J´ai trouvé , à force de chercher ( un livre entier ! ) celle-ci , un homme qui aurait mieux fait de prêter sur gage son argent …
-UN RICHE PAUVRE-
Il existait autrefois un pauvre homme qui, se couchant un soir, ne put s’endormir : « Pourquoi, pensait-il, la vie est-elle si pénible pour les pauvres gens ? Et pourquoi les riches accumulent-ils tant d’argent ?… Il y en a qui ont des caisses pleines d’or ; et pourtant ils amassent encore, et se privent de tout. Si j’étais riche, moi, ce n’est pas ainsi que je vivrais ; je me donnerais du bon temps, et j’en procurerais aux autres aussi. »
Tout à coup il entendit quelqu’un lui dire :
— Tu veux être riche ? Voici une bourse ; il ne s’y trouve qu’un écu, mais aussitôt que tu l’auras pris, un autre le remplacera. Retire donc autant d’écus que tu voudras, et ensuite jette la bourse dans la rivière. Mais, avant de jeter la bourse, aie soin de ne pas dépenser un seul de tes écus, sinon ils se transformeraient tous en pierres.
Le pauvre homme était fou de joie. Quand il fut plus calme, il s’occupa de la bourse. À peine a-t-il pris un écu qu’il en voit surgir un autre dans la bourse.
— Voyez-vous, murmura-t-il, le bonheur qui m’arrive ! Toute cette nuit, je vais en retirer un gros tas d’écus, et demain je serai riche ! Dès le matin, je jetterai la bourse dans l’eau, et je vivrai à ma guise.
Mais le matin, il changea d’avis.
— Pour en retirer encore autant, dit-il, je n’aurais qu’à rester une seule journée devant ma bourse.
Il en retira donc tout le jour, puis il en voulut encore, et encore, ne pouvant se décider à quitter la bourse.
Cependant, il sentit la faim, et s’aperçut qu’il n’avait rien chez lui, que du pain noir. Aller acheter quelque chose de meilleur, c’était chose impossible ; car il n’aurait plus que des pierres au lieu d’argent s’il ne jetait pas auparavant la bourse dans la rivière. Il aurait bien voulu manger, mais non pas se séparer de la bourse. Il mangea donc, le malheureux, du pain rassis, et continua de tirer les écus.
La nuit vient, et il ne s’arrête pas encore. Une semaine s’écoule, un mois, puis une année, et il reste toujours près de la bourse.
— Qui ne serait pas satisfait d’avoir beaucoup d’argent ? Tout le monde en veut avoir le plus possible !
Il continue donc de vivre, en mendiant, oubliant qu’il avait désiré vivre pour son propre plaisir et pour celui des autres.
De temps en temps il prend une grande résolution : il s’approche de la rivière pour y jeter la bourse, mais il s’en éloigne aussitôt. Il est maintenant vieilli, jauni lui-même comme son or, mais il ne peut cesser de tirer des écus.
Il meurt ainsi, pauvre, sur son banc, la bourse entre les mains.
de Léon Tolstoï . ( 1828-1910 )
Il a écrit un recueil de Fables et Légendes , que voici . https://fr.wikisource.org/wiki/Contes_et_fables/Un_riche_pauvre
C’est une espèce de fable: le livre que nous connaissons tous disparaît au profit de l’e book; viendra le temps où il sera « réinventé » et on découvrira tous ses avantages. ….
Mareria, le handicap des livres, c’ est le rangement.
Ils prennent beaucoup de place, ils accumulent la poussière, ils terminent comme des bibelots serrés les uns contre les autres parce qu’ on ne les relit pas.
Mareria, et moi qui aime tant toucher un livre, en tourner les pages, ou bien en lire les titres sur les étagères, j’aime les vieux livres même jaunis mais c’est vrai qu’il faut vivre avec son temps. Pour moi un livre ancien c’est comme un manuscrit qui contiendrait des connaissances oubliées avec le temps. Bonne fin de soirée.
Oui Dominique. Il faudrait trier impitoyablement. …Et quand je vois ce que je devrais faire, je cale…
Bonne nuit à toutes.
C’ est un travail difficile physiquement et psychologiquement.
Bonsoir mareria.
Darie, le Book est en passe de surclasser l’iPad dit un article ??? merci pour cette petite histoire et sa moralité, nous sommes loin de Guerre et Paix et d’Anna Karénine……. un peu moins connu, j’ai bien aimé La sonate à Kreutzer.
Dominique, si, si on relit un livre quand il est ancien… évidemment je n’aurais pas l’idée de relire un polar deux fois (par exemple) mais relire certains auteurs qui n’ont plus la cote, ça j’aime ! pour les vacances, une année, j’ai relu du Troyat avec bonheur, un auteur à succès et populaire mais un grand écrivain. Je ne peux pas dire que j’ai lu tous ses livres mais presque !
Oui Monique, bien sûr, mais sur la quantité de livres lus et rangés, entassés dans les rayonnages de la maison, un peu partout, combien d’ œuvres relues ?!
Oui, Dominique, je suis d’accord il faut de la place, les livres prennent la poussière et aussi les mites de papier et il faut faire un tri, une sélection. Je donne régulièrement à une ou deux maisons de retraite des livres récents que je sais ne jamais relire, mais j’ai des difficultés à me séparer des « vieux » livres, ce sont parfois des pépites.
Oui Monique, je parle surtout de la littérature courante.
Les maisons de retraite contactées ont refusé mes livres sans même prendre connaissance des titres et idem pour la bibliothèque de la mairie sur la côte.
C´est amusant de tout relire . » Dieu est un grand et gros lapin , son fils , un joyeux lapin » : ))
Pour finir , voici l´histoire de Shaw Lai Ping , qui m´a donné le plus gros fou-rire ici-bas .
Le viking a pris quelques cours de français quand je suis arrivée , pour se rafraichir la mémoire .
Avant de partir , il me fait la lecture d´un texte , une histoire dans le Milieu chinois ( tueurs à gages justement , ou des gens comme ça … ) Puis , dans une phrase , il mentionne une jeune fille qui s´appelle Shaw Laï Ping , et il dit à la place Chaud Lapin : )))) J´en ris encore ; il était très vexé , et impatient de finir la lecture , mais je me tordais de rire sur le sofa !
Bonne nuit , tutti .
Darie, au moins nous aurons bien ri avec Prévert et son dieu lapin et votre viking qui ne connait peut être pas le sens de « chaud lapin » cela a dû être hilarant, on rit tellement qu’on en perd l’histoire. Il faut reconnaître que lire des noms de l’empire céleste, c’est difficile. J’ai une nièce qui parle et écrit le chinois, elle a appris aussi le mandarin, elle a vécut deux années en Chine mais elle est revenue en France et quand j’essaie de prononcer deux mots elle aussi de tord de rire ! dur ! dur ! bonne fin de soirée.
Bonsoir Monique.
Très drôle !
Bonne nuit.
Cet épisode aurait pu être un sketch de film tragi-comique . La séance de lecture se faisait très sérieusement , le lecteur attentif , et moi qui écoutais en silence , pour corriger les fautes éventuelles . Et quand a surgi le » Chaud Lapin » , j´ai littéralement explosé de rire . Mes explications ne servaient à rien , un Viking ne prise pas les gauloiseries .
Mais quand j´ai raconté cette anecdote à mon père , gaulois dans l´âme et l´esprit , il en riait aux larmes .
Et Darie, la même chose ne vous est-elle pas arrivée en suédois, de quoi faire rire aux larmes votre Viking?
Non Mareria , il n´est pas » gai luron » . J´ai aussi beaucoup ri quand il a dit » un couche de marre » , au lieu de » cauchemar » . Et parfois , je le ressors aux enfants en ajoutant » comme dit votre père » . Il faut dérider ces Vikings trop sérieux à mon goût : ))
Darie, le viking ne parle pas français ? et les enfants, c’est le français ET le suédois ?
Bonjour Monique , si , le Viking parle assez bien le français . Mais ces anecdotes sont anciennes , il a fait des progrès en 30 ans de pratique avec moi . Les enfants parlent les deux langues ; mais les filles , beaucoup mieux que les garçons . Ce qui est dommage , c´est que le français ne leur sert à rien dans la vie courante . Sauf ma fille2 qui rencontre des français à Göteborg . Sur l´île de Svalbard aussi ( Grand Nord ) , elle rencontrait souvent des français ,
des » explorateurs » , des baroudeurs de la neige , dont Jamy de » C´est pas sorcier » pour une émission TV . Je vais voir ce qui est » Chaud archi-chaud » …. le soleil chez vous ?!…