Gage

Gage est le mot du jour, de multiples usages.

image– une rémunération : prêteur sur gages, tueur à gages 

– une preuve, un témoignage

– une garantie

– une épreuve dans un jeu

– une expression : gageons que…

– On s’ engage, on se fianceimage

– On dégage

– On engage

– Une gageure

– Gage-mort ou mort-gage (celui qui vient ou ne vient pas en déduction de la dette)

A cet égard, on relève que  » mortgage  » en anglais, signifie un emprunt immobilier.

85 réflexions sur “Gage

  1. bonjour mesdames …

    le soleil est sorti de sa cage sans torpeur ni peur encore moins pour notre malheur , il nous ajoure par ces doux rayons chauds une jolie chaleur , nous sommes comme des coqs en pâte ou mieux des canaris hors de leurs cages , mais pourquoi le zeus qui se cache derrière les nuages depuis la nuit des temps n’a pas a mener sous ses bras musclés en même temps que le petit déjeuner pour nous ces hommes aux parfums exotiques des minuscules abreuvoirs de couleur , des nichoirs en bois d’acacia , des boîtes a graines pour les somptueux et copieux repas , sans oublier les perchoirs pour la domination de plus haut du domaine , pour la toilette du matin de baignoires de petites tailles pour le bain matinale , tout cela pour ne pas rester en cage et être tiré au sort et finir enfermer sous une panoplie de jeton de bar a jurer a haute voix ne me mettez pas en cage … c’est la que le geôlier au visage obscure siffla ce refrain ….ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux regardez-les s’envoler c’est beau , les enfants si vous voyez des petits oiseaux prisonniers , ouvrez-leur la porte vers la liber….menfin pas fin ce maton il aurait pu siffler a la fenêtre éblouie par le soleil une samba una cachaca …..GO!GO!

  2. Bonjour à tous – 5° tout est blanc sous le soleil prenons la gageure de l’Etoile des Neiges, oui la chanson de Line « je te donne en gage, cette croix d’argent et de t’aimer toute la vie je fais serment » pari tenu et le petit homme assermenté avait bien dit « pour le meilleur et pour le pire »… écoutez-moi le pire est toujours à venir alors profitons de l’instant présent. le Tél ! mince

  3. Hola, Le corbeau d’Edgard Poë :  » Je le chuchotai — et un écho murmura de retour le mot « Lénore ! … Au large je poussai le volet, quand, avec maints enjouement et … Ne laisse pas une plume noire ici comme un gage du mensonge qu’a proféré ton âme »

    Je suis entre deux coups de fil ….

    Savoir (Esther Granek)

    Savoir parler pour ne rien dire
    Et faire en sorte qu’on vous admire
    Je vous le dis en aparté
    C’est là un gage de succès

    Savoir prier. À rien ne croire
    Savoir satisfaire aux regards
    Je vous l’accorde sans ambages
    Ça ne ternit point le plumage

    Savoir pleurer au cinéma
    Avec un coeur sec comme du bois
    Il n’y a point contradiction
    Entre ces deux situations

    Savoir juger sans s’engager
    Savoir promettre sans aider
    Voilà judicieuse morale
    Qui ne vous fera aucun mal

    Savoir mettre ses intérêts
    Plus haut que quelque liberté
    C’est d’une sage politique
    Et qui vous sera bénéfique

    Savoir penser : « Comme il canule ! »
    Dire : « Près de vous on se sent nul »
    C’est là compliment bien tourné
    Qu’à bon escient il faut placer…

    Savoir…
    Savoir parler…
    Savoir parler pour ne rien dire…

    Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981

  4. Bonjour à tous, sans oublier les biches et les oiseaux de Klaus!
    De Guillaume de Machaut (1300-1377)
    Ballade de ceux qui ont perdu leur temps en amour
    Modernisation du texte par Maurice des Ulis

    « Puisque je vois que j’ai mon temps perdu
    Par ma franchise et loyauté d’aimer,
    Fidélité ne m’a pas secouru
    Du désespoir, je veux tout oublier,
    Et désormais laisser désir tranquille,
    Car nul ne peut être tenu pour sage
    Qui femme croit; si ce n’est sur bon gage.

    Je l’aperçois car d’être bien déçu
    Je suis resté d’avoir cru le parler
    De celle qui m’a comme fol tondu,
    Fait longuement par son regard muser,
    Et m’a appris qu’il faut se méfier.
    Déçu sera celui usuellement
    Qui femme croit; si ce n’est sur bon gage.

    Certainement que si j’avais connu
    Dès le début la nature d’aimer
    Je n’aurais pas si longtemps attendu
    Pour reprendre tous les gages donnés.
    Il est trop tard, je n’y vois nul remède;
    Honte sur lui et jusqu’à son lignage
    Qui femme croit; si ce n’est sur bon gage. »

  5. Bon ce matin s’avère difficile, le tél. c’est pas pour moi et le chef n’est pas là, donc les souris dansent…. voici courir Aragon et Elsa :

    Je sais que je vous irrite À chanter si tristement
    Et mes paroles écrites
    Vous semblent un testament
    Qui l’avenir déshérite

    Il n’y a pas tant raison
    Par le temps qui court de rire
    Et qui demeure en prison
    Demandez-lui de tenir
    L’œil toujours sur l’horizon

    Suffit-il point que je place
    Bonheur si haut que je fais
    Ou vous faut-il une glace
    Qui mente comme un portrait
    Insensible au vent qui passe

    Je ne saurais pas comment
    Amis me forcer la gorge
    Et jouer à l’enjouement
    Avec moi rompez pain d’orge
    Sans l’appeler du froment

    Celui qui le vin d’amour
    Dans son verre a réchauffé
    A droit d’avoir le cœur lourd
    Sans dire contes de fées
    Quand vient la fin de son jour

    Allez ailleurs si les gens
    Mieux qu’avec moi s’y amusent
    Ou sont plus intelligents
    Que voulez-vous l’âge m’use
    Comme une pièce d’argent

    On n’y voit plus ni la
    France
    La
    République ou le
    Roi
    Ce n’est pas indifférence
    Mais chacun porte sa croix
    Sa couronne de souffrances

    Pourtant au cœur de mes yeux
    Comme un oiseau dans sa cage
    Brille un rêve merveilleux
    Qui contredit mon langage
    Avec la couleur des cieux

    Un mot gage mon domaine
    Parler c’est lancer les dés
    Et le point que je ramène
    Gagne ou perd vous l’entendez
    Je suis créature humaine

    L’amour à qui s’en grisa
    Lui faut-il en avoir honte
    J’aurai vécu sans visa
    Et ma vie au bout du compte
    Se résume au nom d’Elsa »

    J’ai vu le film Tueur à gages, justement récemment on parlait d’Alan Ladd et Veronika Lake et merci à Dominique pour la superbe bague jointe, elle est très belle. A plus tard.

  6. En voici la version originale, qui montre que le mot « gage » n’a pas changé:
    « Puisque je voy que j’ay le temps perdu
    Par simplece de loyaument amer
    Et foy porter ne m’a pas secouru
    Sur desespoir, je vueil tout oublier,
    Et des or mais laissier desir ester,
    Car nulz ne doit estre tenuz pour sage
    Qui femme croit se ce n’est sur bon gage.

    Je l’aperçoy à ce que deceü
    En ay esté pour croire le parler
    De celle qui m’a comme fol tondu
    Fait longuement en son regart muser
    Et m’a apris c’on ne doit pas cuidier
    Et que faillir doit celui par usage
    Qui femme croit se ce n’est sur bon gage.

    Certainement, se j’eusse congneü
    Au premerain la nature d’amer,
    Je n’eusse mie tant com j’ai atendu
    D’entreprendre sus ces choses gaigier.
    Or est trop tart, n’i voy nul recovrier;
    Hormi soit-il et trestout son lignage
    Qui femme croit se ce n’est sur bon gage. »

    « gage » et un mot d’origine germanique issu du francique waddi, apparenté à l’anglais wed, allemand Wette « pari, gageure ».

  7. Bonjour Dominique , j´avais déjà perdu avant d´avoir regardé la page ! Je vais faire le tour du jardin à cloche-pied trois fois , si-si , promis , je vais le faire : )
    C´était souvent le gage des cours de récréation .
    Tueurs à gages , quel métier ! Quand j´ai passé quelques mois en Thaïlande , j´avais entendu que pour pour 300 baths , on trouvait un tueur à gages … Bigre … qui m´avait dit cela ?
    J´en ai encore froid dans le dos . Le dernier qui a sévi en France ( officiellement ) , a travaillé pour abattre le malheureux avocat Maitre Jacques Perrot . Cela a épouvanté les français ,
    sauf ceux du Milieu , bien sûr …

  8. fait donc chez en picardie – 5° sous une couleur blanche , pour quoi les picardes gardent aussi les étoiles de neiges en cage , les étiles leurs donnent en gagent le foid glaciale voire du surgelé hi!hi! , dans ma chambrée et ses deux radiateurs endormis il fait avec le soleil entrant a cetet heure fixe 18° , je suis en petit maillot a manche de l’armée ( chemise F1 ) pour ceux qui connaissent , je me sent bien , mon thermomètre grec thermos sert a me mesurer et a m’afficher la valeur de la température ambiante dans ma chambre il est sur le mur coté nord donc pas au soleil , c’est un instrument de mesure simple non vintage dernier cri avec des leds inforlmatiques , négatif un thermomètre simple en forme de croix avec un homme pas trop vêtu cloué par ses mains et ses pieds sur la croix , cela me rapelle une image de je ne sais quoi mais cela va me revenir , donc le rouge mercure se trouve dans les pieds et les lectures de choix niveau des burnes ….en dessous je dit on se caille les … ce matin …je ne parle pas de chez Darie tu crache par la fenêtre un gros mucus vert et jaune tu te retrouve avec un iceberg d ependue aux lèvres , il fait chaud donc chez moi pas d’été mais un reste de fin de printemp chaud ….cela me donne fain donc je vais aller casser la graine …..( andouillette a l’ail et oignon et fromage de chèvre du larzac ) avec un petit pain aux olives fait maison et un vin blanc de saint-pourçain-sur-sioule , nous avons un camarade que sa famille possède une cave dans cette belle région dans ce département de l’allier en région d’auvergne-rhône-alpes. ils nous envois du blanc et du fromage de vache ( du vrai fromage de vache avec de la crème fait dans sa ferme ) des fromages dur et d’autres moues pour les déguster avec la crème du poivre du sel de l’ail du persil , un régal …un de ces camions ( entreprise familliale de vin et de transport , nous donnent une fois par semaine une petite caisse de bonne chose . le camion repart pas vide ( il a juste une caisse pour nous ) mais il repart avec une autre caisse de terroir de chez nous …a la mode … a la mode de chez …GO!GO!

    • Bonjour papy, oui c’est l’hiver dans mon Nord mais quelle splendeur virginale que ce matin ! jusqu’à présent pas le moindre flocon à se mettre sous la langue mais demain il se pourrait bien qu’une vilaine grisaille nous voltige quelques flocons, je « m’engage » à les mettre en bouteille et les congeler. En plein été, j’en déposerai un dans le daïkiri, marier l’hiver et l’été, un gage pour le livre des records.
      Justement papy, je viens d’entendre une émission à la radio, les viticulteurs sont montrés du doigt, neuf sulfatages en saison sur leurs vignes et des produits qui provoquent des cancers des glandes….. je pense qu’on va leur interdire les pesticides….des manifs « arrosées » en vue, il nous suffira de les suivre avec les bidons :)))))))) voici un joli poème québecois :

      COMPAGNON DES AMÉRIQUES, Gaston Miron extrait de l’Homme rapaillé

      Compagnon des Amériques
      Québec ma terre amère ma terre amande
      ma patrie d’haleine dans la touffe des vents
      j’ai de toi la difficile et poignante présence
      avec une large blessure d’espace au front
      dans une vivante agonie de roseaux au visage
      je parle avec les mots noueux de nos endurances
      nous avons soif de toutes les eaux du monde
      nous avons faim de toutes les terres du monde
      dans la liberté criée de débris d’embâcle
      nos feux de position s’allument vers le large
      l’aïeule prière à nos doigts défaillante
      la pauvreté luisant comme des fers à nos chevilles

      mais cargue-moi en toi pays, cargue-moi
      et marche au rompt le coeur de tes écorces tendres
      marche à l’arête de tes dures plaies d’érosion
      marche à tes pas réveillés des sommeils d’ornières
      et marche à ta force épissure des bras à ton sol
      mais chante plus haut l’amour en moi, chante
      je me ferai passion de ta face
      je me ferai porteur de ton espérance
      veilleur, guetteur, coureur, haleur de ton avènement
      un homme de ton réquisitoire
      un homme de ta patience raboteuse et varlopeuse
      un homme de ta commisération infinie
      l’homme artériel de tes gigues
      dans le poitrail effervescent de tes poudreries
      dans la grande artillerie de tes couleurs d’automne
      dans tes hanches de montagne
      dans l’accord comète de tes plaines
      dans l’artésienne vigueur de tes villes
      dans toutes les litanies
      de chats-huants qui huent dans la lune
      devant toutes les compromissions en peaux de vison
      devant les héros de la bonne conscience
      les émancipés malingres
      les insectes des belles manières
      devant tous les commandeurs de ton exploitation
      de ta chair à pavé
      de ta sueur à gages
      mais donne la main à toutes les rencontres, pays
      toi qui apparais
      par tous les chemins défoncés de ton histoire
      aux hommes debout dans l’horizon de la justice
      qui te saluent
      salut à toi territoire de ma poésie
      salut les hommes et les femmes
      des pères et mères de l’aventure  »

      Je relève « ta sueur à gage » et « ra chair à pavé »…. ce texte est très beau .

  9. Brassens , l´éternel fiancé de Püpchen ne faisait rien comme les autres . Cela a donné de belles chansons . C´est vrai qu´il ne se voyait pas en  » bonus pater familias  » , expression d´usage juridique , mais que l´on comprend très facilement : ))

  10. mais dis donc la Darie , pourquoi par ce froid glacial tu laisse ta volière en pleine neige le ciel ouvert vers le gris du ciel , tu ne possède pas de bache ou de feuille de plastique pour la couvrir , hi!hi! tu as dans ta volière un chevalier aboyeur , une alouette pierregrain , une alouette pispolette , un bécasseau violet et une grive mauvis , tu devrais mettre cetet volière a coté de ton canapé face a la télévision pour que ces oiseaux regardent au chaud science et nature , ton chevalier dois bien aboyé qu’il se caille les miches dehors , que dirais tu si demain les oiseaux migrateurs te mettent en maillot d’été dans une cage d’orée accroché sur une branche du pommier ….bon j’ai taquiner avant la soupe …demande a ton mari pour les oiseaux il te diras pourquoi il faut pas les gardés en hiver dehors dans une volière ..pour en rire de ma connerie regarde Darie on dirait comme ils ont froids ils dansent et cris …la cage aux folles ..hi!hi!..bises a toutes ….je file a l’apéro GO!GO!

    • Klaus , il n´y a un toit dans la maison des oiseaux , mais ni porte ni fenêtre .
      J´avais acheté une grosse boule de graines agglomérées , mais les oiseaux préfèrent les graines de tournesol en vrac . Je vais donc jeter ma boule de graines aux poules du voisin ,
      dès qu´elles seront sorties . Elles auront un sujet de caquetage pour huit jours : )

  11. Voici Doëtte Angliviel que nous aimons bien :

    Les gages

    Lucinde aux yeux de fleurs, Armelle au col de cygne,

    Qui fautèrent à pigeon-vole,

    S’apprêtent à se rendre au devoir que désigne

    Un destin qui paraît frivole.

    Le bel enfant qui signe un éphébat gracile

    Paraît sur la terrasse rose,

    Et tend d’un geste adorablement malhabile

    Sa joue au goût sucré de rose.

    Lucinde y met sa bouche en coeur de vierge sage,

    Et puis, cache sous son ombrelle,

    D’un réflexe dicté par un décent usage,

    Une rougeur de jouvencelle.

    Mais le dieu qui sourit sur la pelouse verte

    Parmi les sauges de l’automne,

    D’Armelle ose guider les lèvres inexpertes

    Vers un nouveau baiser dont son émoi s’étonne.

    (Dans « Jeux aux jardins, 1927)

    

      • Le mot  » éphébie » existe aussi , avec un sens bien précis; je ne savais que ,assez drôle: éphébique  » existait, comme nous le dit Monique! « Un beau Christ éphébique et pensif. — (Jean Lorrain,) »

    • Une réforme de l´orthographe par l´usage ? Cela doit être cela .
      Le professeur Cerquiglini a expliqué ce matin la différence entre « instant » et  » moment » .
      Exemples : Pouvez-vous patienter un instant ? Pouvez-vous patienter un moment ? On sent nettement que l´un est plus court que l´autre … Faire donc bonne figure , ce qui est un gage de bonne éducation . Sourire . Evidemment , quand c´est la petite musique au téléphone qui n´en finit plus , là , on sort tous les noms d´oiseaux connus : )))

  12. La Fontaine répond présent: Fables, VI, 3
    Phébus et Borée
    « Borée et le Soleil virent un Voyageur
    Qui s’était muni par bonheur
    Contre le mauvais temps. (On entrait dans l’Automne,
    Quand la précaution aux voyageurs est bonne)
    Il pleut ; le Soleil luit ; et l’écharpe d’Iris
    Rend ceux qui sortent avertis
    Qu’en ces mois le manteau leur est fort nécessaire ;
    Les Latins les nommaient douteux pour cette affaire.
    Notre homme s’était donc à la pluie attendu :
    Bon manteau bien doublé ; bonne étoffe bien forte.
    Celui-ci, dit le Vent, prétend avoir pourvu
    À tous les accidents ; mais il n’a pas prévu
    Que je saurai souffler de sorte
    Qu’il n’est bouton qui tienne : il faudra, si je veux,
    Que le manteau s’en aille au Diable.
    L’ébattement pourrait nous en être agréable :
    Vous plaît-il de l’avoir ? – Eh bien, gageons nous deux,
    (Dit Phébus) sans tant de paroles,
    À qui plus tôt aura dégarni les épaules
    Du Cavalier que nous voyons.
    Commencez. Je vous laisse obscurcir mes rayons.
    Il n’en fallut pas plus. Notre souffleur à gage
    Se gorge de vapeurs, s’enfle comme un ballon,
    Fait un vacarme de démon,
    Siffle, souffle, tempête, et brise en son passage
    Maint toit qui n’en peut mais, fait périr maint bateau :
    Le tout au sujet d’un manteau.
    Le Cavalier eut soin d’empêcher que l’orage
    Ne se pût engouffrer dedans.
    Cela le préserva ; le Vent perdit son temps :
    Plus il se tourmentait, plus l’autre tenait ferme ;
    Il eut beau faire agir le collet et les plis.
    Sitôt qu’il fut au bout du terme
    Qu’à la gageure on avait mis,
    Le Soleil dissipe la nue,
    Recrée, et puis pénètre enfin le Cavalier,
    Sous son balandras fait qu’il sue,
    Le contraint de s’en dépouiller.
    Encore n’usa-t-il pas de toute sa puissance.
    Plus fait douceur que violence. « 

  13. Tiens .. j´ai effacé mon commentaire à l´insu de mon plein gré , comme disait Coluche …
    Je ris de voir que Monique et Mareria dénichent de beaux poèmes , tandis que je parle de
    faire la peau à la poule ( vraie poule ) du voisin , avec les encouragements de Dominique …
    Mais après tout , les gages sont les gages .
    Il y a aussi les gages des soubrettes d´autrefois . Elles apprenaient les bons usage en cuisine , dans le service des maisons , mais dont on abusait aussi … Et quand je dis  » on  » , on sait que
    c´était souvent le fils de la patronne , si ce n´était son mari … Mais elles savaient aussi se
    défendre parfois , on voit cela dans les pièces de Molière .
    -La soubrette-
    La soubrette ressemblait un peu
    A Kiki de Montparnasse
    Au moins par la taille
    Le regard langoureux
    L’ondulation des hanches
    Et par les cheveux
    Aussi qui sait
    Peut être
    Par une intimité
    Qui me reste inconnue

    J’ai conservé la trace
    De toutes ses ressemblances
    Avec Kiki de Montparnasse
    Jusqu’à l’invraisemblance .
    de Jacques Herman .
    Une pièce de Molière sans ces jeunes « soubrettes » , ainsi que dans les vaudevilles , n´auraient
    pas le même piquant .

    • Darie, attention il y a la peau de la poule et la poule au pot :)))) j’ai fait un grand pas en avant dans la culture !!! qui se souvient que le gage c’était un baiser ? quand PREVERT se risque au gage voilà ce que cela donne :

      « Dieu est un grand lapin
      il habite plus haut que la terre
      tout en haut là-haut dans les cieux
      dans son grand terrier nuageux.

      Dieu est aussi un prêteur sur gage
      un vieil usurier
      il se cache dans une bicoque
      tout en haut de son mont de piété
      et il prête à la petite semaine
      au mois au siècle et à l’éternité.

      Dieu est aussi un grand voyageur
      et quand il voyage pas moyen de le faire tenir en place
      il s’installe dans tous les wagons
      et il descend dans tous les hôtels à la fois
      à ces moments-là
      tous les voyageurs marchent à pied
      et couchent dehors

      Dieu est aussi une grosse dinde de Noël
      qui se fait manger par les riches
      pour souhaiter la fête à son fils.
      Alors les coudes sur la sainte table
      le Diable regarde Dieu en face
      avec un sourire de côté et il fait du pied aux anges
      et Dieu est bien embêté. »
      (Jacques Prévert / 1900-1977)

      C’est mieux que le tueur à gage quand même.

      • Très drôle Monique , aborder Dieu de cette façon , c´est hilarant . Certains y verraient de
        l´impertinence , mais pour nous , cela nous va très bien . Nous avons du recul , au point que nous en tombons à la renverse de rire : ) C´est Pierrot qui donnait un baiser à Colombine ,
        pour un gage ?.. sûrement ….

  14. Darie, je n ‘ai pas osé donner le texte en entier car il égratigne mais Prévert est à tous, voyez Aragon on aime le grand poète mais pas du tout l’homme engagé dans un parti. Quelques grands écrivains ont été sanctionnés pour leurs idées. Prévert était impertinent mais pas méchant. J’aime bien « le mont de piété associé à prêteur sur gage », c’était ma Tante, maintenant plus anonymement le « Crédit municipal ». Je vais me faire des ennemis chez les catholiques !!

    • « extrait (suite) de Ecritures saintes » de Prévert

      Dieu est un grand lapin

      Il habite plus haut que la terre
      Tout en haut là-haut dans les cieux
      Dans son grand terrier nuageux.
      Le diable est un grand lièvre rouge
      Avec un fusil tout gris
      Pour tirer dans l’ombre de la nuit
      Mais Dieu est un gros lapin
      Il a l’oreille du monde
      Il connaît la musique
      Une fois il a eu un grand fils
      Un joyeux lapin
      Et il l’a envoyé sur la terre
      Pour sauver les lapins d’en bas
      Et son fils a été rapidement liquidé
      Et on l’a appelé civet. »

  15. ce n’est pas pour demain que l’on verra le petit gnome sarközy de nagy-bocsa en cage a battre de ses petites ailes contre les barreaux en bambou, et ce n’est pas demain la veille que cela va changer comme dirait l’autre après celui-ci , le petit a un énorme organisme juridictionnel de défense comme le petit garçon devant les yaourts qui la bouche pleine dis ..maurice, tu pousses le bouchon un peu trop loin , il manque plus le perroquet woerth et la langouste guéant et le rapetout balkany fils d’hongrois comme le gnome …qui disent répète coco c’est maurice qui a mangé tous les choco suisse , je t’avais prévenu maurice , mMôssieur n’a pas pu résister , t’as dépassé les bornes des limites maurice , donc c’est point le cranté l’ancien chef UMP non plus le gnome nicolas , non plus l’autre , ni lui , donc c’est qui ….les intérimaires et les bénévoles embauchés pour la course a la présidence , et le pauvre lavrilleux qui chauffe en fusible , l’affaire bygmalion pour le gnome n’est pas le seul mayon faible de toutes les affaires en son nom , les princes des mafias ne sont plus en calabre ni en toscane mais en france dans le monde politique , un jeune ou un homme ordinaire il doit 120 euros aux impots c’est la justice qui lui prend , un homme ordinaire il triche de 1000 euros il va un mois en cage directe …il exsite des mises en examen en hotel particulier 5 étoiles pour ce genre d’homme ..j’ai aimais le mot amalgame maintenant j’aime encore plus la phrase c’est un justiciable comme les autres…..henri guaino avait dit en 2014..je vous signale que je ne suis pas tout a fait un justiciable comme un autre,pour les anciens du gouvernement il faut une transparence opaque ….mafois …c’est pas donc demain qu’un de cela finira en cage ……ils sont plus du coq a gueuler du haut d’un perchoir qu’a rogner des chaines pour s’évader d’une céllule ……je vous parles de cela j’ai lu les journeaux et me voila rassurer sur la justice …..bises a demain ….GO!GO!

    • papy, je ne suis pas juge, je ne connais pas vraiment l’affaire, je n’aime pas spécialement le bonhomme qui nous a trompés lui aussi (mais moins que le président actuel) je ne souhaite pas le revoir au pouvoir, mais ce qui est certain c’est qu’il est victime d’un acharnement politique, c’est de l’assassinat, et je déplore de voir (après l’éducation nationale) une justice à la solde de ce régime totalitaire. Voilà c’est dit ! mais il se pourrait, on ne sait jamais comment les choses vont virer, que les Français excédés par toute cette partialité nauséabonde, votent pour lui rien que pour donner une leçon à ceux qui sont en place. Je trouve que pour le moment, c’est lui qui montre le plus de charisme (vrai ou faux) le plus de pugnacité, les autres demeurent de pâles figures…. alors c’est juju, sa petite veste négligemment posée sur l’épaule, qui va reprendre les rênes de la chiraquie et la machine à remonter le temps…. négatif !!!!

  16. Donc , le mot  » gage  » a le sens de preuve . Gage d´amour , gage de politesse , gage aussi
    d´intelligence . Et là , la taille du cerveau n´est , parait-il , pas en cause … Ouf … on a eu peur .
    Je n´ose pas répéter ce que j´ai dit sur le sujet : ) On me l´avait refusé , mais , flûte ! C´était un petit gars susceptible sans doute …
    Monique , il me semblait que Zola parlait du Mont-de-Piété ( l´origine de Ma Tante est très amusante . J´ai lu cela sur wiki : )) , et effectivement , c´est dans L´Assommoir que la mère va mettre ses affaires  » au clou  » , l´expression d´usage .
    En lan-gage codé ,  » j´ai laissé au clou chez Ma Tante une rivière de dimants  » … rire .

    • Darie, quand on disait ma Tante cela faisait pauvre, on savait quelle classe s’adressait à cette officine, maintenant avec le Crédit municipal, c’est une banque comme une autre.
      Tristan Corbières et ses larmes jaunes, un poète oublié et pourtant aujourd’hui on tente de lui rendre sa place parmi les grands, lui qui avait tout laissé au clou sauf son esprit :

      Tristan CORBIERE (1845-1875)

      Laisser-courre

      J’ai laissé la potence
      Après tous les pendus,
      Andouilles de naissance,
      aigres fruits défendus ;
      Les plumes aux canards
      Et la queue aux renards…

      Au Diable aussi sa queue
      Et ses cornes aussi,
      Au ciel sa chose bleue
      Et la Planète – ici –
      Et puis tout : n’importe où
      Dans le désert au clou.

      J’ai laissé dans l’Espagne
      Le reste et mon château ;
      Ailleurs, à la campagne,
      a tête et son chapeau ;
      J’ai laissé mes souliers,
      Sirènes, à vos pieds !

      J’ai laissé par les mondes,
      Parmi tous les frisons
      Des chauves, brunes, blondes
      Et rousses… mes toisons.
      on épée aux vaincus,
      a maîtresse aux cocus…

      Aux portes les portières,
      La portière au portier,
      Le bouton aux rosières,
      Les roses au rosier,
      A l’huys les huissiers,
      Créance aux créanciers…

      Dans mes veines ma veine,
      on rayon au soleil,
      a dégaine en sa gaine,
      on lézard au sommeil ;
      J’ai laissé mes amours
      Dans les tours, dans les fours…

      Et ma cotte de maille
      Aux artichauts de fer
      Qui sont à la muraille
      Des jardins de l’Enfer ;
      Après chaque oripeau
      J’ai laissé de ma peau.

      J’ai laissé toute chose
      e retirer du nez
      Des vers, en vers, en prose…
      Aux bornes, les bornés ;
      A tous les jeux partout,
      Des rois et de l’atout.

      J’ai laissé la police
      Captive en liberté,
      J’ai laissé La Palisse
      Dire la vérité …
      Laissé courre le sort
      Et ce qui court encor.

      J’ai laissé l’Espérance,
      Vieillissant doucement,
      Retomber en enfance,
      Vierge folle sans dent.
      J’ai laissé tous les Dieux,
      J’ai laissé pire et mieux.

      J’ai laissé bien tranquilles
      Ceux qui ne l’étaient pas ;
      Aux pattes imbéciles
      J’ai laissé tous les plats ;
      Aux poètes la foi…
      Puis me suis laissé moi.

      Sous le temps, sans égides
      ‘a mal mené fort bien
      La vie à grandes guides…
      Au bout des guides – rien –
      … Laissé, blasé, passé,
      Rien ne m’a rien laissé… « 

  17. La roulette de ma souris galope, le commentaire sur le book s’est inscrit au dessous du com. de papy ! je laisse les autres essuyer les plâtres, comme on dit, cela a l’air pratique.

  18. C´est le précurseur du e-book Mareria ? Je suis encore habituée aux pages qu´on tourne : )
    Et justement , je  » feuilletais  » les contes et légendes de Léon Tolstoï .
    J´ai trouvé , à force de chercher ( un livre entier ! ) celle-ci , un homme qui aurait mieux fait de prêter sur gage son argent …
    -UN RICHE PAUVRE-
    Il existait autrefois un pauvre homme qui, se couchant un soir, ne put s’endormir : « Pourquoi, pensait-il, la vie est-elle si pénible pour les pauvres gens ? Et pourquoi les riches accumulent-ils tant d’argent ?… Il y en a qui ont des caisses pleines d’or ; et pourtant ils amassent encore, et se privent de tout. Si j’étais riche, moi, ce n’est pas ainsi que je vivrais ; je me donnerais du bon temps, et j’en procurerais aux autres aussi. »
    Tout à coup il entendit quelqu’un lui dire :
    — Tu veux être riche ? Voici une bourse ; il ne s’y trouve qu’un écu, mais aussitôt que tu l’auras pris, un autre le remplacera. Retire donc autant d’écus que tu voudras, et ensuite jette la bourse dans la rivière. Mais, avant de jeter la bourse, aie soin de ne pas dépenser un seul de tes écus, sinon ils se transformeraient tous en pierres.
    Le pauvre homme était fou de joie. Quand il fut plus calme, il s’occupa de la bourse. À peine a-t-il pris un écu qu’il en voit surgir un autre dans la bourse.
    — Voyez-vous, murmura-t-il, le bonheur qui m’arrive ! Toute cette nuit, je vais en retirer un gros tas d’écus, et demain je serai riche ! Dès le matin, je jetterai la bourse dans l’eau, et je vivrai à ma guise.
    Mais le matin, il changea d’avis.
    — Pour en retirer encore autant, dit-il, je n’aurais qu’à rester une seule journée devant ma bourse.
    Il en retira donc tout le jour, puis il en voulut encore, et encore, ne pouvant se décider à quitter la bourse.
    Cependant, il sentit la faim, et s’aperçut qu’il n’avait rien chez lui, que du pain noir. Aller acheter quelque chose de meilleur, c’était chose impossible ; car il n’aurait plus que des pierres au lieu d’argent s’il ne jetait pas auparavant la bourse dans la rivière. Il aurait bien voulu manger, mais non pas se séparer de la bourse. Il mangea donc, le malheureux, du pain rassis, et continua de tirer les écus.
    La nuit vient, et il ne s’arrête pas encore. Une semaine s’écoule, un mois, puis une année, et il reste toujours près de la bourse.
    — Qui ne serait pas satisfait d’avoir beaucoup d’argent ? Tout le monde en veut avoir le plus possible !
    Il continue donc de vivre, en mendiant, oubliant qu’il avait désiré vivre pour son propre plaisir et pour celui des autres.
    De temps en temps il prend une grande résolution : il s’approche de la rivière pour y jeter la bourse, mais il s’en éloigne aussitôt. Il est maintenant vieilli, jauni lui-même comme son or, mais il ne peut cesser de tirer des écus.
    Il meurt ainsi, pauvre, sur son banc, la bourse entre les mains.
    de Léon Tolstoï . ( 1828-1910 )
    Il a écrit un recueil de Fables et Légendes , que voici . https://fr.wikisource.org/wiki/Contes_et_fables/Un_riche_pauvre

    • C’est une espèce de fable: le livre que nous connaissons tous disparaît au profit de l’e book; viendra le temps où il sera « réinventé » et on découvrira tous ses avantages. ….

      • Mareria, le handicap des livres, c’ est le rangement.
        Ils prennent beaucoup de place, ils accumulent la poussière, ils terminent comme des bibelots serrés les uns contre les autres parce qu’ on ne les relit pas.

      • Mareria, et moi qui aime tant toucher un livre, en tourner les pages, ou bien en lire les titres sur les étagères, j’aime les vieux livres même jaunis mais c’est vrai qu’il faut vivre avec son temps. Pour moi un livre ancien c’est comme un manuscrit qui contiendrait des connaissances oubliées avec le temps. Bonne fin de soirée.

  19. Darie, le Book est en passe de surclasser l’iPad dit un article ??? merci pour cette petite histoire et sa moralité, nous sommes loin de Guerre et Paix et d’Anna Karénine……. un peu moins connu, j’ai bien aimé La sonate à Kreutzer.

  20. Dominique, si, si on relit un livre quand il est ancien… évidemment je n’aurais pas l’idée de relire un polar deux fois (par exemple) mais relire certains auteurs qui n’ont plus la cote, ça j’aime ! pour les vacances, une année, j’ai relu du Troyat avec bonheur, un auteur à succès et populaire mais un grand écrivain. Je ne peux pas dire que j’ai lu tous ses livres mais presque !

      • Oui, Dominique, je suis d’accord il faut de la place, les livres prennent la poussière et aussi les mites de papier et il faut faire un tri, une sélection. Je donne régulièrement à une ou deux maisons de retraite des livres récents que je sais ne jamais relire, mais j’ai des difficultés à me séparer des « vieux » livres, ce sont parfois des pépites.

      • Oui Monique, je parle surtout de la littérature courante.
        Les maisons de retraite contactées ont refusé mes livres sans même prendre connaissance des titres et idem pour la bibliothèque de la mairie sur la côte.

  21. C´est amusant de tout relire .  » Dieu est un grand et gros lapin , son fils , un joyeux lapin  » : ))
    Pour finir , voici l´histoire de Shaw Lai Ping , qui m´a donné le plus gros fou-rire ici-bas .
    Le viking a pris quelques cours de français quand je suis arrivée , pour se rafraichir la mémoire .
    Avant de partir , il me fait la lecture d´un texte , une histoire dans le Milieu chinois ( tueurs à gages justement , ou des gens comme ça … ) Puis , dans une phrase , il mentionne une jeune fille qui s´appelle Shaw Laï Ping , et il dit à la place Chaud Lapin : )))) J´en ris encore ; il était très vexé , et impatient de finir la lecture , mais je me tordais de rire sur le sofa !
    Bonne nuit , tutti .

    • Darie, au moins nous aurons bien ri avec Prévert et son dieu lapin et votre viking qui ne connait peut être pas le sens de « chaud lapin » cela a dû être hilarant, on rit tellement qu’on en perd l’histoire. Il faut reconnaître que lire des noms de l’empire céleste, c’est difficile. J’ai une nièce qui parle et écrit le chinois, elle a appris aussi le mandarin, elle a vécut deux années en Chine mais elle est revenue en France et quand j’essaie de prononcer deux mots elle aussi de tord de rire ! dur ! dur ! bonne fin de soirée.

  22. Cet épisode aurait pu être un sketch de film tragi-comique . La séance de lecture se faisait très sérieusement , le lecteur attentif , et moi qui écoutais en silence , pour corriger les fautes éventuelles . Et quand a surgi le  » Chaud Lapin  » , j´ai littéralement explosé de rire . Mes explications ne servaient à rien , un Viking ne prise pas les gauloiseries .
    Mais quand j´ai raconté cette anecdote à mon père , gaulois dans l´âme et l´esprit , il en riait aux larmes .

    • Non Mareria , il n´est pas  » gai luron  » . J´ai aussi beaucoup ri quand il a dit  » un couche de marre  » , au lieu de  » cauchemar  » . Et parfois , je le ressors aux enfants en ajoutant  » comme dit votre père  » . Il faut dérider ces Vikings trop sérieux à mon goût : ))

  23. Bonjour Monique , si , le Viking parle assez bien le français . Mais ces anecdotes sont anciennes , il a fait des progrès en 30 ans de pratique avec moi . Les enfants parlent les deux langues ; mais les filles , beaucoup mieux que les garçons . Ce qui est dommage , c´est que le français ne leur sert à rien dans la vie courante . Sauf ma fille2 qui rencontre des français à Göteborg . Sur l´île de Svalbard aussi ( Grand Nord ) , elle rencontrait souvent des français ,
    des  » explorateurs  » , des baroudeurs de la neige , dont Jamy de  » C´est pas sorcier  » pour une émission TV . Je vais voir ce qui est  » Chaud archi-chaud  » …. le soleil chez vous ?!…

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