Avec vue sur l’ Arno

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Cette élégante aquarelle de A.H.Hallam Murray de 1904, représente Florence et singulièrement le Ponte Vecchio.
Ainsi pont est le mot du jour.

image(Florence in a Blue Haze, Hallam Murray)

114 réflexions sur “Avec vue sur l’ Arno

  1. Bonjour gris mais l’aquarelle A.H.Hallam Murray me ravit, j’irais bien en promenade là-bas et puis le mot « pont » est donné, faire un pont pour relier les mondes ou passer le guet. Je ne résiste pas, pour la énième fois, au poème d’Apollinaire, le plus beau des ponts , même s’il n’est pas à Florence :

    Le Pont Mirabeau

    Sous le pont Mirabeau coule la Seine
    Et nos amours
    Faut-il qu’il m’en souvienne
    La joie venait toujours après la peine.

    Vienne la nuit sonne l’heure
    Les jours s’en vont je demeure

    Les mains dans les mains restons face à face
    Tandis que sous
    Le pont de nos bras passe
    Des éternels regards l’onde si lasse

    Vienne la nuit sonne l’heure
    Les jours s’en vont je demeure

    L’amour s’en va comme cette eau courante
    L’amour s’en va
    Comme la vie est lente
    Et comme l’Espérance est violente

    Vienne la nuit sonne l’heure
    Les jours s’en vont je demeure

    Passent les jours et passent les semaines
    Ni temps passé
    Ni les amours reviennent
    Sous le pont Mirabeau coule la Seine

    Vienne la nuit sonne l’heure
    Les jours s’en vont je demeure

    (Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913)

  2. Un pont pour le Québec avec Gilles Vigneault

    Le pont

    Vague est le pont qui passe à demain de naguère

    Et du milieu de l’âge on est des deux côtés

    Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière

    Qu’on appelait l’hiver qu’on nommera l’été

    Il n’est pierre de moi qui dorme quand tu danses

    Chacune est une oreille et chacune te voit

    Ton immobilité me tient lieu de silence

    Et chacun de tes mots tombe à l’envers de moi

    Je dis à mots petits de grands espaces d’âge

    Qui font en leur milieu croire qu’il est midi

    J’ai peur d’être le pont qui prend pour son voyage

    Le voyage de l’eau entre ses bras surpris

    Il va neiger tantôt d’une neige si calme

    Sur des rives de moi où j’hésite à courir

    Que je m’attache à tout ce qui me semble halte

    Sur la courbe attelée aux chevaux de mourir ».

    Papy va probablement enjamber le pont de la rivière Kwai il est le seul à chanter dans sa Provence « hello, le soleil, brille, brille, brille » (dans le Nord cela s’appelle l’application de la méthode Coué !)
    Mais comme il faut toujours retourner à la vérité, voici ce que je lis :

    « Lorenzo de Médicis (1514-1548) est né à Florence. Après avoir acquis une triste réputation pour avoir décapité les statues de l’arc de Constantin en 1530 il devint le compagnon de débauche du duc de Florence Alexandre de Médicis, son cousin. Mais cette amitié/amour cachait en réalité un bien triste dessein. En effet, Lorenzo souhaitait assassiner le duc, ce qu’il fit en 1537, dans la nuit du 5 au 6 janvier. Après l’assassinat, il fuit en France et fut finalement assassiné à Venise en 1548. Poète talentueux, il a été honteusement plagié par certains grands noms de la poésie française comme Apollinaire qui a copié son poème Le Ponte Vecchio écrit à la suite de l’assassinat d’Alexandre.

    Le Ponte Vecchio

    Sous le Ponte Vecchio coule l’Arno

    Et mon amour

    Te rappelles tu mon beau

    Notre amour remuant comme les flots

    Vienne la nuit sonne l’heure

    Je suis vivant tu te meurs

    Mes yeux dans tes yeux mains dans tes cheveux

    Tandis que sans

    Amour et malheureux

    Je regarde l’Arno tumultueux

    Vienne la nuit sonne l’heure

    Je suis vivant tu te meurs

    La vie s’en va comme cette eau violente

    La vie s’en va

    Comme la mort est lente

    Et comme ma vengeance est attristante

    Vienne la nuit sonne l’heure

    Je suis vivant tu te meurs

    Passent les ducs et passent les bateaux

    Pas de retour

    De mon amour. Ô flots

    Sous le Ponte Vecchio coule l’Arno

    Vienne la nuit sonne l’heure

    Je suis vivant tu te meurs

    Lorenzaccio (1514-1548)

  3. Bonjour; quelle belle surprise que cette vue sur l’Arno, qui renvoie au roman d’ E. M. Forster qui a été adapté par James Ivory dans le beau film « Chambre avec vue », en 1985.
    Monique nous démontre bien qu’Apollinaire a été puissamment inspiré par le fameux Lorenzaccio; ce qui nous renvoie au « Lorenzaccio » de Musset ( bien aidé par George Sand); pièce montée en 1952 par le TNP avec Gérard Philipe j’ai l’enregistrement en live sur vinyl, et je connaissais certains passages par coeur au lycée!; on trouve un extrait sur youtube, mais pas filmé et le son n’est pas très bon;avec un casque, peut-être..

  4. « Il suffit de passer le pont » de Brassens pou aller « batifoler » ( » Il suffit de trois petits bonds, /
    C’est tout de suit’ la tarantelle,)

  5. L’étymologie de pont est claire < latin pons , pont, passage , via son accusatif pontem. " On rattache le latin pons, -tis à la racine de l'indo-européen *pent-, « passage, chemin ». Cette racine se retrouve dans toute une série de mots d'origine indo-européenne désignant le « chemin », le « passage…sanskrit pánthas, grec pontos, « la mer » au sens de « lieu de passage » ( cf le Pont-Euxin), et patos, chemin etc etc
    A noter que le pontife, souverain ou pas, est fait de pons, pont et de -fex < facio (« faire »): le pontife est celui qui fait le pont [entre les dieux et les hommes…
    Voici une évocation des ponts de Londres par Rimbaud dans " Illuminations"
    "Les Ponts
    Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts, ceux-ci droits, ceux-là bombés, d'autres descendant ou obliquant en angles sur les premiers, et ces figures se renouvelant dans les autres circuits éclairés du canal, mais tous tellement longs et légers que les rives, chargées de dômes, s'abaissent et s'amoindrissent. Quelques-uns de ces ponts sont encore chargés de masures. D'autres soutiennent des mâts, des signaux, de frêles parapets. Des accords mineurs se croisent et filent, des cordes montent des berges. On distingue une veste rouge, peut-être d'autres costumes et des instruments de musique. Sont-ce des airs populaires, des bouts de concerts seigneuriaux, des restants d'hymnes publics ? L'eau est grise et bleue, large comme un bras de mer. – Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie."
    On peut écouter ce texte sur ce livre audio ( 30 poèmes):

  6. nous voila en c edimanche matin poussé par un vent chaud d’oré par le beau soleil , un dimanche peintural a vol d’hirondelle sur le pavé de florence pour jouer au piéton sur le pont vieux , le rital dit le ponte vecchio sans que son nez s’allonge a la pinocchio d’ella storia di un burattino sans le vieux gepetto qui est rester a fond de calle d’un bateau au fond d ela mer loin du fleuve arno , le pont parfois trop loin ou trop long a traversser ou il adisparu par un coup de baguette de dynamite , pour quoi pas parler d’un pont ou sa raille pas comme celui de la rivière kwai, je vais vous parler de la desonde guerre mondiale et de vichy et du louis régemorte l’ingénieur qui a conçu et fait construire au milieu du xviiie siècle le pont régemortes a moulins dans l’allier qui fut sous l’occupation un passage très stratégique et l’un des plus célèbres pour la dite frontière de démarcation entre zone libre et occupée , cette dite ligne de frontière a divisé le département en deux entre la zone nord et la zone sud sous le régime de la pastille de vichy , l’armée allemande a respecter tout le long de la guerre cette accord , plusieurs films sont tirés de ce pont comme la forêt moladier entre la ville de besson a moulins et souvigny , je connais ce pont je l’ai raverssé plusieurs fois , nous avons fait notre camp en bas du pont ( ancienne plage des soldats américains ) , j’ai connu les quatres maisons aux entrées du pont d’un coté de moulins les guérittes occupée par les allemands de l’autre coté du nom de la madeleine diection souvigny garder par l’armée libre de france , la ligne de démarcation en plein milieu du pont …je connais toutes cette histoire car pendant mes manoeuvres quand une chose m’intéresse j’écoute et je demande après ce n’est que mémoire ( il parait je dis bien c’est une dame qui avait plus près de 100 ans qui m’a dit petit enfant tu vois cette maison qui était du coté libre ( c’était celle de mes parents , au fond de la cave il y avait un passage qui aller dans un souterrain qi allaer de moulins ( la prison des ducs de bourbon ) qui était la prison en 1940 de l’armée allemande la prison la mal coiffée , ce soutérain aller de la mal coiffé a l’agise de souvigny et direction bourbon l’archambault (le chateau ) , elle m’a dit cette dame que dan ssa cave il y avait une pate d’oie a 300 mètres une cavité direction souvigny un eautre direction marigny mais les deux aller a bourbon ( cela fait 20 bornes en gros pour bourbon et plus par souvigny car 12 bornes entre moulins et souvigny ….voila un peu de pont et d’avoir passer trois heures avec une dame de 100 ans a boire le café et mangé le biscuit ……GO!GO!

    • Hej Klaus , un pont et un tunnel sont donc un peu la même chose . Mareria a dit que « pons » signifiait « passage » . Vous êtes donc en plein dans le sujet . Soit on passe au-dessus , soit on passe par-dessous ( dans les galeries sous-terraines ). Je n´aime pas du tout les souterrains .
      C´est plein d´araignées , de souris , de fantômes … Et parfois , on peut y trouver un visiteur égaré et hirsute qui cherche la sortie depuis 100 ans : ) Je retourne à l´air libre sur le pont .
      Le pont des bateaux , ça j´aime bien . C´est au bord du bastingage qu´on fait d´aimables rencontres . On parle des vagues , des mouettes , du vent . J´aurais dû vivre au temps des transatlantiques …

  7. Bonjour , avec , ma foi , un soleil timide mais présent tout de même …. peut faire mieux ….
    Ma ville est une ville de ponts , quatre ponts pour enjamber le Götakanal . Et en été , les passages de bateaux ( conteneurs , grumes ou plaisanciers ) me ravissent . Quand on a un train à prendre , c´est différent … Je compte cinq minutes par bateau .
    Pas de pont de singe , ce n´est pas la jungle . Ils ont chacun leur particularité . Celui qui nous
    fourni par-dessous notre ´électricité , celui en pleine ville d´ou je vois les bateaux , celui des trains et des vélos ,, qui s´élève maintenant par un système hydraulique ( autrefois il pivotait sur un gros piquet ) et le dernier, un grand pont en hauteur que les touristes parfois photographient,
    pourquoi pas si on aime les ponts : )) Je déteste ce pont , depuis que le viking y a été coincé entre un chauffard et la balustrade… Un vide de 30 mètres dessous …
    Et un voisin direct , très âgé , y a succombé sur son vélo ! Il perdait la tête . Le viking l´avait vu , mais impossible de s´arrêter à cause du trafic bien sûr . Je préfère faire un détour de 5kms ,
    plutôt que de m´y lancer . Qu´est-ce que 5kms quand on tient à la vie , n´est-ce pas ? C´est drôle comme je deviens froussarde avec les années : ))
    La timidité du soleil s´estompe , youppeee ! Bonne journée .
    Je retourne sur les traces de mon adolescence , à Pont-Aven … petit coin charmant …

  8. J´aime beaucoup aussi ce peintre , A.H. Hallam Murray . Les aquarelles et les dessins ( fameux dessinateur !) sont les spécialités que je préfère . Merci Dominique .

    • Bonjour Darie, si seulement on pouvait s’offrir une aquarelle de A.H. Hallam Murray , sa galerie me fait rêver mais finalement il a peint du rêve pour nous ,sans se préoccuper de l’aspect financier. J’aime me promener dans Pont Aven, cette cité des peintres (je ramènerais bien des galettes pour juju et Pussel !!)….. la moindre petite toile est hors de prix ! pluie et éclaircies, la semaine prochaine sera froide…et le muguet est bien mal parti !

  9. il m’est arriver de faire dormir un pont le couché , des ponts en pierres et d’autres de bois ou bambous , parfois vide parfois plein de monde , du moins a faire sauté si on ne doit pas y passer un jour après cela est arriver …i le reconstruire ( soit par nous ou le génie ) avec leurs matos , j’ai traverser des ponts ( des plaques de bois sur des barques ) sa bouge a pied et en camion , les pont de singes ( un régal sa bouge faut pas avoir le mal de mer ) plus y’a du vide en dessous plus c’est mieux pour les morphines , des fois le cordage fait dire cela va tenir ..a toi en premier …non pas toi c’est toi qui porte le pinard ….GO!GO!

  10. je vais prendre le pont celui qui rejoint la direction du foyer , l’apéro du dimanche matin , un sandwich a l’alligator ou le contraire , menfin un apéro ordinaire sans lézard a la sauce piquante , moi je vais prendre une vodka avec une goutte de cafir , deux quiches lorraine ( petites ) deux petites pizzas et des salés aux fromages ,que je trempe dans de la tapenade…il me faut des forces cette après-midi j’ai beaucoup de travaille de 13h00 a 19h00 , en sous bois couper le bois mort et le débarder au bout d’un chemin pour que lundi on passe le prendre avec remorque et tracteur , une belle journée cela fait passer le temps et faut bien faire ..si non on devient inutile …je préfère le travail que la sièste car cela occupe …dormir mafois c’est bien la nuit de 20h40 a 5h00 du mat après négatif ….voila je file …a plus a lundi …a mon retour pour le casse-croûte et la fin de matinée ( je commence lundi a 6h00 donc a 10h00 c’est finito ) ..et rebelotte l’aprème en heure normal ….pourquoi a cette heure …car d’autres ont besoins des tracteurs …et nous avons pas de boeufs rouge ici ….a lundi ..GO!GO!

    • La sieste , Klaus , c´est la suite logique du travail . Il faut faire les trois 8 : métro-boulo-dodo .
      Métro , on peut le remplacer par apéro ( et la belote ) . Emmenez Juju pour vous aider , il ne
      demande que cela : )

  11. négatif Darie notre âne est en retraite je crois qu’il doit avoir 41 ans ou plus je sais plus …43 me dit un camarade , le truc la a grande oreille vie environ entre 30 a 55 ans je crois , notre jujus a travailler chez nous et pas du travail de fainéant , cela fait 10 ans qu’il est en retraite , son seul travail c’est la sieste de manger sa nourriture et de boire sa flotte plus de 10 litres par jour et dix paquets de biscuits et des pâtes de fruits ( son égal ) , pafois on écoute de nos chambres hi-han …il rouspète car il es t sortit de son enclos (il ouvre la barrière avec son nez et sa langue ) il ouvre la orte du foyer la coulissante (comment on ne sait pas ) et se sert dans les cartons de biscuits de chocolat de sucre de pâtes de fruits de nougats d’haribo de croissant de pain au chocolat et de choco , et pour le sortit ce n’est pas facile a trois il est encore fort et si il ne veut pas il ne veut pas , alors on casse la graine avec jujus , il se sert sur toutes les tables , nous l’aimons voila tout , l’hiver il porte une belle couverture et l’été un chapeau de paille un sombrero ou un bob américain ou une casquette bigeard , le plus dur tu sait …le faire monter dans le van ( pour aller au véto ) alors la ….faut deux cordes trois kilos de pâtes de fruits et un litre d’eau et de grenadine …ou grenadine pure ..tu renverse a terre il avance en suivant les gouttes mais au plus vite faut deux heures …rigole pas un van ( on ouvre l’arrière et la porte de coté a l’avant pour tirer , au bout d’une heure il entre et il sort par l’avant ( le pire il se remet devant l’arrière pour nous dires on recommence ) ..tu sais comme moi que ses oreilles peuvent pivoter l’une a droite l’autre a gauche a 180°, qui lui permet de percevoir tous les sons autour de lui..il est malin comme le singe aussi gourmand et malin et tétu …bon je me suis changer d’habit je file a l’apéro …GO!GO!

      • Bonjour les amis, le pont du jour est joliment illustré, n’ est-ce pas !
        Les britanniques, les dessins et les aquarelles, une très longue histoire
        d’ amour et de talent.
        Journée froide, UNE DEUX

    • Pousse-toi, juju, les pâtes de fruits c’est pour moi mais je veux bien partager avec mon ami l’âne. Juju est un voleur de gâteaux, mais enfin il est en retraite et il a droit à quelques douceurs. Quelle rigolade ! je vois d’ici juju entouré d’une compagnie de légionnaires qui lui passent tous ses caprices rien que pour le voir dresser l’oreille de contentement.

      • Bonjour Dominique, un sujet « craquant et vermoulu » j’aime tous les ponts, je les trouve romantiques ! enfin il pleut, depuis hier on l’attendait… ouah, et voilà du grésil, mais le pont résistera aux intempéries…. une belle aquarelle pour passer le pont, il y a aussi celui de José Maria de Heredia, il est magnifique :

        José-Maria de HEREDIA (1842-1905)

        Sur le Pont-Vieux

        Antonio di Sandro orefice.

        Le vaillant Maître Orfèvre, à l’oeuvre dès matines,
        Faisait, de ses pinceaux d’où s’égouttait l’émail,
        Sur la paix niellée ou sur l’or du fermail
        Épanouir la fleur des devises latines.

        Sur le Pont, au son clair des cloches argentines,
        La cape coudoyait le froc et le camail ;
        Et le soleil montant en un ciel de vitrail
        Mettait un nimbe au front des belles Florentines.

        Et prompts au rêve ardent qui les savait charmer,
        Les apprentis, pensifs, oubliaient de fermer
        Les mains des fiancés au chaton de la bague ;

        Tandis que d’un burin trempé comme un stylet,
        Le jeune Cellini, sans rien voir, ciselait
        Le combat des Titans au pommeau d’une dague. »

  12. Bonjour Dominique, je suis allée essayer de voir d’autres oeuvres de A.H.Hallam Murray en photos: je n’ai rien trouvé, sauf cette page référencée dès 11h sur ggle!
    Je me suis consolée en allant voir les ponts de Göteborg, et y découvre la statue de Poséidon, « symbole de la ville,statue du sculpteur suédois Carl Milles. »
    J’aime beaucoup les villes à ponts, sur de vrais grands fleuves, ou sur des deltas ou sur les bras de mer comme à Venise; voici une chanson d’Yves Duteil, dont les paroles se trouvent sous la vidéo ( dans « plus »):

  13. Il y a aussi ce petit pont de bois, celui d’Yves Duteil, un défenseur de notre langue française.

    on a tous un petit pont de bois qui chante dans notre mémoire, une rivière chuchote, claire et limpide, avec des poissons d’argent, au dessus, un grand saule pleureur, à côté un petit banc de bois ou de pierre, on y vient pour lire ou rêver…. dans les jardineries, on vend des petits ponts en bois et en fausse pierre, mais un pont sans rivière, ce n’est plus un pont.

    • Monique , il y avait un joli petit pont de bois , peint en blanc , en face de chez nous , ( chez les coqs ) mais les nouveaux venus l´ont démoli et ont abattu un très bel arbre , un mélèze de la taïga sibérienne . Ils ont fait place nette . C´est rasé , net et plat . Voilà . Heureusement , ils ont des coqs joyeux et exubérants : )

      • Les amis, j’ ai ajouté sur la page , une nouvelle aquarelle de À H Hallam Murray qui représente Florence dans une brume bleue avec une vue du pont au loin.

      • Darie, mais quel massacre de démolir un pont de bois si romantique, les enfants adorent les petits ponts anciens et consolidés bien sûr….. notre pont a été réparé maintes fois mais on le garde….. il est près d’un antique lavoir qui lui aussi est régulièrement restauré, mais on a dû supprimer les deux bancs de bois qui permettaient à nos aînées de s’y reposer et de bavarder, un banc ça brise la solitude, et tout cela à cause de jeune qui les vandalisaient lesquels se sont rabattus sur les abris bus entièrement tagués….. pour le moment tout est tranquille mais pour combien de temps ? abattre un arbre est un crève cœur mais aujourd’hui on préfère la place au soleil avec le barbecue plutôt que la rêverie à l’ombre d’un gros arbre.

  14. J´ai bien ri aussi en pensant à Juju-le-retraité ! Il fait tourner les Légionnaires en bourriques ,
    sauf vot´respect , Légionnaires , hi-hi , euh… hi-han plutôt : ) Ce serait dommage de faire venir le vétérinaire au château et de se priver du spectacle . Les camarati n´ont pas pensé à tenir une carotte au bout d´un bâton devant son museau ? C´est comme cela que l´on fait avancer le sumeru récalcitrant . Allez Juju , bonne sieste , c´est l´heure .
    Nous , Pussel et moi-même , allons nous promener .

  15. Adrien DE ROSSI (1333) : sonnet sur la crue de l’Arno du 3 novembre 1333, une découverte……Un poème datant de 1333 qui avait été exhumé et traduit par un érudit florentin peu après la crue de 1910 à Paris.
    Il s’agissait de consoler les parisiens par la poésie..

    « Pourquoi contre Arno ne dépose-t-on plainte,
    qui mal agit contre le peuple de Florence
    et anéantit à force de violence
    barrages et moulins et rompit l’enceinte ?

    Qu’on cherche jusqu’à la trouver, il le faut,
    la pierre où Mars par le ciseau fut sculpté,
    et qu’au lieu habituel il soit reporté
    afin que plus jamais ne le cache l’Arno.

    Car j’ai rêvé que par lui dangers nouveaux
    menacent Florence et sa prospérité ;
    que tant que de sous terre on ne l’a ôté
    elle devra éprouver bien d’autres maux

    que les méfaits du fleuve, pas méfaits pour rire,
    mais bien cruels et douloureux : ils sont cause
    et le furent, que bien des joues durent cuire.

    Avec ceci j’ai rêvé une autre chose :
    que si à balance plus juste on ne mire,
    Florence jamais ne connaîtra plus de pause.

    Que ta conscience ait enfin contrition
    pour que cesse sur toi la condamnation ! « 

  16. Dominique, je crois que j’aime encore plus cette Florence dans sa brume bleue: on y voit l’activité des Florentines et des Florentins sur les rives de l’Arno: tout ceci a disparu; j’ai vu récemment un reportage sur le Tibre, où l’on expliquait que ses bords sont un monde à part, et on les fait revivre avec des cafés, etc durant la belle saison.

  17. De sabine Sicaud, que Monique nous a fait découvrir, ce poème qui apparaît sur plusieurs sites consacrés à elle.
    « Quand j’habitais Florence
    Quand j’habitais Florence avec tous mes parents,
    Ma mère, ma grand-mère et l’arrière-grand-mère
    Aux longs cheveux d’argent,
    J’aimais tant les iris de nos jardins toscans
    Et le parfum de leur terre légère…

    Ah! le printemps, depuis, n’est plus un vrai printemps!

    Il n’a plus la couleur des vitraux, vos couleurs,
    Sainte-Marie-des-Fleurs,
    Et celles de l’Arno
    Sous les ponts recourbés où passait Béatrice.

    Le soleil qui baignait les salles des Offices
    N’a plus cet or subtil des matins déjà chauds
    Le long des murs anciens et des champs de repos.
    Les rossignols, depuis, ont tous une voix triste
    Et l’aube qui persiste
    À l’ombre des cyprès, je ne la connais plus.

    Nos jardins d’autrefois, nous les avons perdus. »

    Et celui-ci, qui ne parle pas de l’Arno, mais des jacinthes bleues, de saison:
    « Carte postale
    Quand l’anémone rouge et les jacinthes bleues
    Fleurissent les parcs d’Angleterre,
    Une petite fille en robe rouge ou bleue
    Descend les escaliers de pierre.

    De green, les parterres, le lierre,
    Les beaux arbres jamais taillés
    Et les sous-bois pleins de jacinthes…

    En robe rouge ou bleue – anémone ou jacinthe –
    Une petite fille est peinte
    Dans le printemps vert et mouillé
    De la vieille Angleterre. »
    On ne peut copier-coller sur le site sabinesicaud.com; j’ai utilisé http://www.florilege.free.fr/florilege/sicaud/quandjha.htm et .lespoetes.net

      • Hello Dominique, encore une belle aquarelle et quelle belle page nous avons….. nous ne pourrons pas faire tous les ponts et celui des soupîrs est le plus connu et méconnu aussi. On aime penser que c’est le pont des amoureux alors qu’il s’agit du pont des condamnés ! nous ne connaissons pas Nicolas Martin, le voici :

        Nicolas MARTIN (1814-1877)

        Venise

        Il semble qu’un soupir, un éternel soupir,
        Peuple l’air embaumé d’échos mélancoliques ;
        C’est un soupir qui sort de ces brillants portiques
        Qu’habitaient autrefois les chants et le plaisir.

        Car Venise déjà n’est plus qu’un souvenir.
        Elle dort du sommeil des vieilles républiques.
        – En vain vous attendez, vagues adriatiques,
        Le doge fiancé qui ne doit plus venir.

        De quel royal éclat tu brillais, ô Venise !
        Au temps où te peignait Paul Véronèse, assise
        Sur un velours d’azur, tenant un sceptre d’or !

        Seul au Pont des Soupirs, un poète, à cette heure,
        Penché vers ta beauté, rêve, contemple et pleure.
        – Hélas ! jamais les pleurs n’ont réveillé la mort. »

    • Mareria, et c’est grâce à notre Anna de Noailles que Sabine Sicaud est aujourd’hui reconnue comme une grande poétesse, si elle avait eu la chance de vivre, quel héritage poétique et littéraire elle nous aurait laissé ! la vie est très injuste et elle a eu cette terrible maladie qu’on ne soignait pas à l’époque, ni ne soulageait c’est cela le plus dur à admettre. La lire est toujours un bonheur.

  18. Je rêve depuis longtemps de voir la Porte du Paradis , la Porte du Baptistère à Florence … Encore une merveille que je me réserve pour une prochaine vie ici-bas ( j´ai une longue liste ! )
    En attendant , je me contente des images , grâce à google .
    -Jolie fille , jolie fille-
    Jolie fille, jolie fille,
    par les rues de Florence semées d’embûches
    qui se perdent dans un continent céleste,
    les vents alternent et tes pas
    à leur comble débordent dans l’absence ;
    les adolescents
    dans le silence des routes ,
    recherchent tes pas disparus,
    l’ombre, les regards lents tombés de tes cils
    sur les livides pierres des crépuscules :
    refleurissant les portes et les rebords des fenêtres
    ta forme mortelle se répète
    en d’autres corps, en d’autres odorantes caresses,
    et partout, sur la terre,
    la triste réalité d’une enfant.
    de Mario Luzi . (1914-2005 ) .

      • Oui, Dominique; mais les touristes y sont si nombreux, que c’est parfois difficile…
        Je suis allée plusieurs fois à Florence, mais la première fois avec mes parents, l’année de Terminale,c’était moins la cohue même en été( et ils m’ont offert un joli bracelet que j’ai choisi dans une échoppe du Ponte Vecchio).

    • Darie, grâce à ggle le monde n’a plus de secret pour nous, que de vidéos à regarder et nous n’aurons jamais assez d’une vie pour tout lire, pour tout voir… parfois je me dis « il y aura toujours un livre qui m’échappera !!! » mon plus grand regret, c’est de ne pas « voir » la Venise du Moyen Age, d’après les descriptions c’était à la fois féérique et féroce…. ce que nous en voyons aujourd’hui, bas les masques, mais les costumes sont toujours somptueux….. il y a l’envers du décor !

  19. Accrochez-vous, ce texte est un peu long mais il en vaut la peine.

    Jacques-François ANCELOT

    Il fut conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal et bibliothécaire du roi. Poète, romancier, auteur dramatique, il échoua une première fois à l’Académie contre Victor Hugo, et fut élu le 25 février 1841 en remplacement du vicomte de Bonald et reçu le 15 juillet 1841 par Charles Brifaut.
    Mort le 7 septembre 1854.

    VENISE,
    POEME,
    LU DANS LA SÉANCE PUBLIQUE DU 28 AOUT 1851
    PAR M.ANCELOT.

    Sur les flots endormis de cette nier tranquille,
    Debout comme un vaisseau sur son ancre immobile,
    Voilà Venise ! — Allons ! De ces mille canaux
    Qui, tels qu’un long serpent déroulant ses anneaux,
    Rampent dans la cité, dont leurs ondes limpides
    Viennent avec amour baiser les pieds humides,
    Que la noire gondole effleure les détours,
    Tandis que ma pensée, évoquant les vieux jours,
    Sur le fleuve des ans, aux souvenirs fidèles,
    Va s’élancer légère et rapide comme elle.

    Quel est, à l’horizon, ce verdoyant rideau ?
    C’est le refuge aimé du pêcheur !… Le Lido !
    Voici la vaste plage et les fraîches prairies
    Où couraient de Byron les sombres rêveries
    Quand il jetait au monde, effrayé de ses vers,
    Du sceptique don Juan les sarcasmes amers.

    Voyez-vous, gondoliers, sur la lagune immense,
    Ce pont qui se déploie où la ville commence ?
    Contemplons un moment cet imposant tableau,
    Ce long ruban qui glisse en se tendant sur l’eau
    Et dont un bout s’attache à Venise étonnée,
    Par ce câble de pierre au rivage enchaînée
    Puis le vieil arsenal, où se forgeaient les fers
    Dont l’altière Venise enveloppait les mers !
    Deux fois muets témoins d’une gloire expirée,
    Les lions qui veillaient aux portes du Pirée[
    Semblent ici pleurer, accroupis sur le seuil,
    Une double splendeur que suit un double deuil.

    Courage, gondoliers ! Penchez-vous sur la rame,
    Fendez le flot qui s’enfle, et déchirez la lame ;
    Devant ces trois palais passons vite, passons !
    Nous chercherions en vain les brillants écussons
    Qui décoraient jadis leur façade orgueilleuse
    Hélas ils ont fait place au nom d’une danseuse.

    Mais ici, compagnons, qu’un mouvement moins vif
    Ralentisse le vol de mon léger esquif !
    Voyez le Rialto, dont l’imposante masse
    S’abaisse, et, par degrés, s’amoindrit et s’efface.
    Reposez-vous, amis : laissez le flot glisser,
    Et sous ce haut balcon doucement me bercer !
    Vous avez reconnu cette antique demeure
    Que semble caresser la vague qui l’effleure
    Palais des Cavalli, pourrions-nous oublier
    Quel hôte enorgueillit ton toit hospitalier ?
    Le silence a longtemps pesé sur ton histoire,
    Mais l’exilé royal vient rajeunir ta gloire.

    Oh ! que j’aime, emporté sur ce large canal,
    A voir, mirant dans l’eau leur front oriental,
    Ces coquettes maisons, ces pompeux édifices,
    Où le passé grava ses vertus et ses vices,
    Et, soudain ranimé, nous parle tour à tour
    De gloire, de plaisirs, de combats et d’amour !
    Que de noms éclatants, de leur splendeur éteinte
    Ont laissé sur ces murs l’ineffaçable empreinte !
    Balbi, Mocenigo, Lorédan, Foscari !…
    Et qui ne saluerait d’un regard attendri
    La fenêtre gothique, où Desdémone assise
    Rêvait d’amour, au souffle embaumé de la brise,
    Et les deux pavillons où Fahéro jadis[
    Crut vainement tromper l’œil et le bras des Dix ?

    Mais partout sous nos pas les merveilles semées
    Veulent d’autres tributs pour d’autres renommées :
    Immortels créateurs de l’art vénitien,
    Palladio, Palma, Tintoret, Titien,
    Et toi, Paul Galiari, que la fière Vérone
    A doté de son nom, ta plus belle couronne,
    Déroulez devant moi vos chefs-d’œuvre rivaux,
    Orgueil des anciens temps, désespoir des nouveaux ;
    Tous ces marbres pieux, ces toiles symboliques,
    Dont vos mains ont paré les saintes basiliques
    Laissez-moi promener mes regards éblouis
    Sur ces récits vivants des jours évanouis
    Monuments de grandeur, souvenirs de victoire,
    Où le pinceau redit la merveilleuse histoire
    De ces républicains, plus despotes cent fois,
    Plus fastueux, plus fiers, plus riches que des rois !

    Mon âme, dévorant ces éloquentes pages,
    Sur l’aile du génie a remonté les âges ;
    Et je revois Venise avec ses rudes lois,
    Ses folles nuits, ses jours marqués par tant d’exploits,
    Ses hymnes belliqueux, ses molles sérénades,
    Et la mort se mêlant aux jeux des mascarades.
    Sous les plombs dépeuplés, dans les cachots déserts,
    J’entends grincer encor le bruit rauque des fers
    Des puits abandonnés je remplis les abîmes ;
    Je compte, sur ce pont, les soupirs des victimes
    Du terrible conseil j’écoute les arrêts ;
    Le tribunal, le prêtre et le bourreau sont prêts ;
    Du canal Orfano la vague solitaire
    S’ouvre, et de la sentence engloutit le mystère.

    Puis, un plus doux tableau vient reposer mes yeux :
    La place de Saint-Marc éclate en cris joyeux ;
    Cent groupes variés, que le plaisir appelle,
    S’élancent !… On se presse, on se heurte, on se mêle ;
    Le masque, protecteur des discrètes amours,
    Oppose à l’œil jaloux son rempart de velours.
    Que de propos galants, de tendres causeries,
    Courent sous les arceaux des longues galeries
    De bruit et de mystère assemblage confus,
    Où les vœux, les serments, — quelquefois un refus,
    Se croisent, et, frappant l’écho qui les renvoie,
    Peuplent ces lieux d’amour, de folie et de joie !

    Trêve aux jeux ! — Près d’ici j’ai cru revoir encor,
    Sous le manteau ducal et la couronne d’or,
    A ses mille vaisseaux prêt à parler en maître,
    Le doge apparaissant à l’antique fenêtre,
    Et, du haut du palais gothique et byzantin,
    Jetant le cri de guerre aux murs de Constantin.
    Sur ces trois mâts, scellés dans le bronze et la pierre,
    Je cherche les couleurs de la triple bannière,
    Et mon œil redemande à ces flots azurés
    Le noble Bucentaure, aux larges flancs dorés !

    Pourquoi rêver la gloire où pèse l’esclavage ?
    L’Adriatique en deuil pleure son long veuvage,
    Et son flot, dans ces murs mollement balancé,
    Soupire, en attendant l’anneau du fiancé.
    Il ne tombera plus sur la vague soumise ;
    Venise est morte !… Adieu, cadavre de Venise !

    Un jour pourtant, un jour, — l’Autriche en a frémi ! —
    Le lion de Saint-Marc, si longtemps endormi,
    S’est réveillé, criant : « Du sang, et non des larmes ! »
    Ses longs rugissements t’ont fait courir aux armes ;
    Mais Dieu n’a point béni ton héroïque effort,
    Et le lion vaincu se couche et se rendort. »

    Venise, juin 1850.

  20. Et de Lord Byron, qui a peut-être laissé ses initiales sur un pont de Venise, comme il l’a fait sur une des colonnes du Cap Sounion:
    « J’étais dans Venise…
    J’étais dans Venise, sur le Pont des Soupirs,
    un palais d’un coté et une prison de l’autre ;
    j’en voyais les monuments s’élever du sein des vagues,
    comme par la baguette d’un enchanteur.

    Des milliers d’années étendent autour de moi leurs ailes sombres,
    et une gloire mourante sourit sur ces temps éloignés,
    où plus d’une contrée sujette admirait les monuments de marbre du lion ailé,
    lorsque Venise; assise dans sa gloire, avait placé son trône sur ses cent îles ! »»
    – Quatrième Chant (4-1) de “Childe Harold”

  21. Je sors de mon émission favorite , trop courte ( 25mn ) sur les quartiers de Paris , PANAME .
    Aujourd´hui nous étions Place Vendôme , rien qu´ça … , ainsi que dans de petites échoppes et bistrots ( une tasse de chocolat crémeux … avec une cuillère de purée d´huitres ! ) Ce s´rait-y pas un rien snob ? Les ponts de Paris sont fameux et célèbres . N´est-ce pas , Georges ? https://www.youtube.com/watch?v=vT1-2qt1Aq0
    Sur not´p´tit bateau-mouche , on les a bien regardés , en saluant au passage le Zouave .
    La grande sœur ( 17 ans ) faisait les commentaires au petit frère (13 ans ) , émerveillé par les lumières et les voutes . Je ne vous dis pas comment il regardait Paris du haut de la Tour Eiffel , et surtout du haut de l´Arc-de-Triomphe ! Il a toujours sa petite tour-gadget sur son bureau : ))

  22. Exact Dominique , et en voyant les yeux écarquillés des deux djeuns , surtout ceux du fiston , je me rendais encore mieux compte de la beauté de Paris . L´émerveillement incarné ! sourire .
    Puis la jeune fille est allée plus tard à Paris, avec Chérie ( c´est le vrai prénom de sa copine : )) ,
    pour le 14 juillet . Et là , que des beaux militaires , qui défilaient rien pour elle , elle en était quasiment sûre . Rire .

      • Rire , le prestige de l´uniforme … Klaus en a perçu les effets aussi : )
        Bonne soirée . Il gèle à pierre fendre dehors !?! Cela va faire ! (expression québécoise , que
        j´ai apprise avec une série canadienne désopilante , « Catherine » ) . Ce n´est pas mon genre de programme favori , mais pour les expressions , je ne l´aurais ratée pour rien au monde . Elle était même sous-titrée , pour une meilleure comprenure , accent compris ! : )) Bises .

  23. Bonjour, et vive le printemps: gelée blanche, pulls, chauffage…
    Quand on parle de Venise,les premiers vers de ce poème Musset me viennent toujours en tête:
    « Dans Venise la rouge,
    Pas un bateau qui bouge,
    Pas un pêcheur dans l’eau,
    Pas un falot.

    Seul, assis à la Grève,
    Le grand lion soulève,
    Sur l’horizon serein,
    Son pied d’airain.

    Autour de lui, par groupes,
    Navires et chaloupes,
    Pareils à des hérons,
    Couchés en rond,

    Dorment sur l’eau qui fume,
    Et croisent dans la brume,
    En légers tourbillons,
    Leurs pavillons.

    La lune qui s’efface
    Couvre son front, qui passe
    D’un nuage étoilé
    Demi-voilé.

    Ainsi, la dame abbesse
    De Sainte-Croix rabaisse
    Sa cape aux larges plis
    Sur son surplis.

    Et les palais antiques,
    Et les graves portiques,
    Et les blancs escaliers
    Des chevaliers,

    Et les ponts, et les rues,
    Et les mornes statues
    Et le golfe mouvant
    Qui tremble au vent,

    Tout se tait, fors les gardes
    Aux longues hallebardes,
    Qui veillent aux créneaux
    Des arsenaux. (…)
    Ce long poème a été écrit en 1828, et Musset en a écrit une seconde version.

  24. Et j’aime depuis longtemps ce poème d’Aragon que Jacques Bertin a chanté à ses débuts:
    « Les Ponts-de-Cé »
    J’ai traversé Les Ponts-de-Cé
    C’est là que tout a commencé

    Une chanson des temps passés
    Parle d’un chevalier blessé,

    D’une rose sur la chaussée
    Et d’un corsage délacé,

    Du château d’un duc insensé
    Et des cygnes dans les fossés,

    De la prairie où vient danser
    Une éternelle fiancée,

    Et, j’ai bu comme un lait glacé
    Le long lai des gloires faussées.

    La Loire emporte mes pensées
    Avec les voitures versées,

    Et les armes désamorcées,
    Et les larmes mal effacées,

    Oh ! ma France ! ô ma délaissée !
    J’ai traversé Les Ponts-de-Cé. » <Louis Aragon, les Yeux d'Elsa, 1942

    • Mareria , on peut voir un des ponts , le pont de Dumnacus , dans la ville ,( Les Ponts-de-Cé ) ,
      qui enjambe la Loire , le fleuve de toutes les traitrises , et pourtant magnifique . Ce n´est pas par hasard que les rois de France ont des châteaux sur ses berges . Il y en a même un ,
      Chenonceau , qui est à la fois château et pont ! Oupss , telefon encore , vite .

  25. Bonjour , avec le même temps que chez Mareria ( bonjour Mareria ) , il a bien gelé cette nuit .
    L´eau accumulée dans la bâche de la remorque était devenue de beaux blocs de glace .
    Et hop ! par-dessus bord . C´est plus facile que d´écoper de l´eau glacée !
    Je vous emmène en croisière sur les canaux du Nord , sur la Lys que je connais bien .
    D´abord , nous resterons sur le pont arrière pour la manœuvre , puis nous passerons sous les ponts de Mons , Tournai , Condé et Valenciennes . On a le temps , ma péniche fait du 1/2 nœud à l´heure : ) C´est très ingénieux , cette trouvaille des nœuds pour mesurer la vitesse .
    J´ai appris cela sur « Dieudonné Soleil  » , le livre de J-M Dallet .
    On embarque . Lâche les amarres , moussaillon .
    -Le chaland-
    Sur l’arrière de son bateau,
    Le batelier promène
    Sa maison naine
    Par les canaux.

    Elle est joyeuse, et nette, et lisse,
    Et glisse
    Tranquillement sur le chemin des eaux.
    Cloisons rouges et porte verte,
    Et frais et blancs rideaux
    Aux fenêtres ouvertes.

    Et, sur le pont, une cage d’oiseau
    Et deux baquets et un tonneau ;
    Et le roquet qui vers les gens aboie,
    Et dont l’écho renvoie
    La colère vaine vers le bateau.

    Le batelier promène
    Sa maison naine
    Sur les canaux
    Qui font le tour de la Hollande,
    Et de la Flandre et du Brabant.

    Il a touché Dordrecht, Anvers et Gand,
    Il a passé par Lierre et par Malines,
    Et le voici qui s’en revient des landes
    Violettes de la Campine.

    Il transporte des cargaisons,
    Par tas plus hauts que sa maison :
    Sacs de pommes vertes et blondes,
    Fèves et pois, choux et raiforts,
    Et quelquefois des seigles d’or
    Qui arrivent du bout du monde.

    Il sait par coeur tous les pays
    Que traversent l’Escaut, la Lys,
    La Dyle et les Deux Nèthes ;
    Il fredonne les petits airs de fête
    Et les tatillonnes chansons
    Qu’entrechoquent, en un tic-tac de sons,
    Les carillons.

    Quai du Miroir, quai du Refuge,
    A Bruges ;
    Quai des Bouchers et quai des Tisserands,
    A Gand ;
    Quai du Rempart de la Byloque,
    Quai aux Sabots et quai aux Loques,
    Quai des Carmes et quai des Récollets,
    Il vous connaît.

    Et Mons, Tournay, Condé et Valenciennes
    L’ont vu passer, en se courbant le front,
    Sous les arches anciennes
    De leurs grands ponts ;
    Et la Durme, à Tilrode, et la Dendre, à Termonde,
    L’ont vu, la voile au clair, faire sa ronde
    De l’un à l’autre bout des horizons.

    Oh ! la mobilité des paysages,
    Qui tous reflètent leurs visages
    Autour de son chaland !
    La pipe aux dents,
    D’un coup de rein massif et lent,
    Il manoeuvre son gouvernail oblique ;
    Il s’imbibe de pluie, il s’imbibe de vent,
    Et son bateau somnambulique
    S’en va, le jour, la nuit,
    Où son silence le conduit.
    de Emile Verhaeren ( 1855-1916)
    Bonne journée . Pussel est punie , elle a fait une grosse bêtise … : )

  26. Bonjour ici pas de gel, ciel gris mais le gris est une couleur à la mode….on ne dit plus je m’habille en gris mais je m’habille en nuage…je n’ai pas dormi sous le pont d’Iéna, alors je laisse le verbe au poète :

    Ernest d’ HERVILLY (1839-1911)
    Sur le pont d’Iéna

    Singulier rendez-vous ! – Oui, c’était un jeudi,
    À la fin de janvier ; il faisait clair de lune.
    Les glaçons charriés par le fleuve engourdi
    Nous rappelaient, si blancs sur l’eau luisante et brune,
    Les larges nénuphars cueillis pendant l’été…

    Va ! sur ce pont désert, sous cette bise rêche,
    Nous n’avions froid ni l’un ni l’autre en vérité !
    Seulement, mon cher coeur, ta joue était si fraîche !…

    Ta lèvre était tantôt glacée, ô mon amour,
    Comme une fraise encore humide de rosée,
    Et tantôt tiède ainsi qu’une fraise exposée
    Au soleil, et qu’on cueille à la chute du jour…

    Tandis que la rivière où le gaz se reflète,
    Avec un cliquetis doux et charmant filait,
    Dans chacun de tes yeux, à travers la voilette,
    Une petite lune exquise étincelait. »

    A plus tard !

  27. Je viens de découvrir que le nom Bruges signifie Pont, Brug, en flamand…Belle balade sur ses canaux, Darie, avant de revenir à Paris avec Monique!
    Les ponts sont toujours des enjeux stratégiques des guerres; Aragon parlait de la ligne de démarcation des Ponts de Cé, en Anjou. Voici encore ce thème de la guerre avec Yvan Goll:
    La Grande Misère de France

    Nous n’irons plus au bois ma belle
    Les lauriers sont coupés les ponts
    Aussi : les arcs-en-ciel
    Et même le pont d’Avignon

    Jeanne d’Arc mortelle statue
    Un peu de bronze ensanglanté
    Dans cette France qui s’est tue
    Ton coeur a cessé de chanter

    Jeanne dans sa jupe de bure
    Assise sous les framboisiers
    Se prépare une confiture
    Avec du sang de cuirassiers

    La poule noire des nuages
    Pond les oeufs pourris de la mort
    Les coqs éplumés des villages
    N’annoncent que les vents du Nord

    Car l’aube avait du plomb dans l’aile
    Et le soleil est un obus
    Qui fait sauter les citadelles
    Et les lilas sur les talus

    Le ciel de France est noirci d’aigles
    De lémures et de corbeaux
    Ses soldats couchés dans les seigles
    Ignorent qu’ils sont des héros

    Ni Chartres, ni Rouen, ni Bruges
    N’ont assez d’anges dans leurs tours
    Pour lutter contre le déluge
    Et les escadres de vautours

    Taureau chassé des pâturages
    Et du silence paternel
    Devant la pourpre de l’outrage
    Perd tout son sang au grand soleil

    Il perd son sang par ses fontaines
    Par ses veines par ses ruisseaux
    Il perd son sang par l’Oise et l’Aisne
    Par ses jets d’eau par ses naseaux

    Les douze soeurs de ses rivières
    Aux bras cambrés aux noeuds coulants
    Dénouent leurs lacets et lanières
    Pour se jeter à l’océan

    Buvez buvez guerriers ivrognes
    Les vins fermentés de la peur
    Les sangs tournés de la Bourgogne
    Les alcools amers du malheur

    Les bières gueuses de la Meuse
    Et les vins platinés du Rhin
    Les sources saintes des Chartreuses
    Et les absinthes du chagrin

    Les larmes qui de chaque porte
    Ont débordé sur le pays
    Les eaux de vie et les eaux mortes
    Grisantes comme le vin gris

    Nous n’irons plus au bois ma belle
    Les lauriers sont coupés les ponts
    Aussi : les arcs-en-ciel
    Et même le Pont d’Avignon. »

  28. Brug , le pont , c´est vrai …. En suédois , c´est bro . Il y a une ville suédoise qui se nomme
    Örebro , littéralement , le « pont du sou » . Je préfère le Pont des Soupirs . Je crois que ce pont était celui qui était emprunté par des condamnés … mais c´est à confirmer . Je vais consulter wiki , la passerelle entre nous et les connaissances . C´est bien dit , n´est-ce pas ? rire .

      • Dominique , bonjour , j´ai lu cela récemment et cela me revient à l´esprit . Les gens disaient Bronck´s farm , puis at Broncks ( chez Bronck ) , et c´est devenu le Bronx . Je vais dire cela à mon chef viking , je suis sûre qu´il ne le sait pas !
        Bonjour Mareria , une île se dit « ö  » tout simplement . C´est le mot le plus court qui existe , mais ce n´est pas le seul . En å , c´est un petit ruisseau . Les autres lettres , e , i , o , u , y et ä , ne veulent rien dire . Bonne journée , je m´en vais voir ce qu´il se passe à Beauvoir , un petit patelin sur le chemin du fameux Mont ! celui que les anglais nous convoitaient durant des siècles …. Ouf , ils y ont renoncé : ))

  29. Bonjour Dominique, Mareria, Darie, ..si par hasard sur le pont des Arts… ou le pont le plus cadenassé du monde….. des milliers de cadenas accrochés par des amoureux voulant laisser la trace de leur passage sur ce pont métallique, fragilisant la structure ce pauvre pont, pas moins de 40 tonnes de cadenas en 2014, ainsi retournent les amours à la Seine ! débarrassé de ses cadenas l’an dernier, le petit parisien a dû en payer la libération !!! le pays qui compte le plus de ponts ce doit être la Chine. La chaussée du lac Pontchartrain, plus long pont du monde de 1956 à 2001…Le pont Danyang-Kunshan est depuis 2011 le plus long pont du monde, … il ne suffit donc pas de sauter le guet …

    • Bonjour Monique , le Grand Belt au Danemark est aussi très impressionnant . Nous ne l´avons pris qu´une fois . Je n´aime pas trop ces hauteurs vertigineuses . Je préfère le plancher des vaches … On a pu voir à la TV , lors de la construction du pont de Millau , comment on avançait le tablier mètre après mètre . Il faut reconnaitre que les ingénieurs sont doués … D´ailleurs , on appelle ces grandes constructions  » ouvrages d´art  » , et cela se comprend .
      C´est beau et c´est du travail de génie !
      Mais entre les romains et leurs aqueducs indestructibles , et le génie actuel , il y a eu de belles ratées. Attention au mal de mer , et attachez vos ceintures à double tour : ))) https://www.youtube.com/watch?v=X8YR5nS-PY0

      • J´ajoute aussi que les militaires , qui marchent comme un seul homme au pas cadencé ( Je Ne Veux Voir Qu´Une Seule Tête !!! ) peuvent aussi provoquer un phénomène dramatique sur un pont : la résonance . Les mouvements additionnés font s´écrouler l´ouvrage , s´il est mal construit . Il me semble que c´est le même phénomène qui a provoqué la catastrophe du stade de Furiani : les supporters tapaient des pieds tous en même temps ,( sur un édifice non conforme ). Si youtoupou n´était pas si accro à son travail , il nous le confirmerait . Ho-hoooo !

  30. Darie, vous évoquez les solides ponts romains, mais le premier pont construit à Rome fut en bois pour des raisons tactiques: « Célèbre par la grâce de ses vases, le pays des Étrusques s’étendait au delà du Tibre.Le roi Ancus Martius( VIIème avt JC) avait fait jeter un pont sur le Tibre afin de faciliter les communications et le commerce entre les deux pays. Il eut soin d’ailleurs de le construire uniquement en bois, afin que, en cas de danger imprévu , il pût être promptement coupé pour mettre la ville à l’abri d’une attaque. De là son nom: « le pont de poutres », Pons Sublicius. »
    Ce roi avait eu « le nez creux »; lors de la 1ère attaque étrusque, le célèbre Horatius « Coclès » (le Borgne) tint tête à l’ennemi: après avoir franchi le pont,il ordonna aux soldats romains: « « Derrière moi, coupez le pont ! »Lorsque le pont est brisé, il se jette dans le Tibre tout armé et rejoint ses camarades à la nage .
    Ce pont est détruit plusieurs fois et toujours reconstruit en bois, sans métal, la dernière fois en moins 69!
    Il est à la charge du collège des pontifes.

  31. Un peu de géographie fluviale, avec Chateaubriand, envoyé par la duchesse de Berry à Prague pour une mission délicate auprès de l’ex-roi de France Charles X:
    « Je ne sais pas pourquoi je m’étais figuré que Prague était niché dans un trou de montagne qui portaient leur ombre noire sur un tampon de maison chaudronnées : Prague est une cité riante où pyramident vingt-cinq à trente tours et clochers élégants : son architecture rappelle une ville de la Renaissance. » (…)
    « La vue dont on jouit des fenêtres du château est agréable : d’un côté, on aperçoit les vergers d’un frais vallon, à pente verte, enclos des murs dentelés de la ville qui descendent jusqu’à la Moldau, à peu près comme les murs de Rome descendent du Vatican au Tibre ; de l’autre côté on découvre la ville traversée par la rivière, laquelle rivière s’embellit d’une île plantée en amont, et embrasse une île en aval, en quittant le faubourg du Nord. La Moldau se jette dans l’Elbe. Un bateau qui m’aurait pris au pont de Prague, m’aurait pu débarquer au Pont-Royal à Paris.»
    cf http://www.radio.cz/fr/rubrique/literature/chateaubriand-un-bateau-qui-maurait-pris-au-pont-de-prague-maurait-pu-debarquer-au-pont-royal-a-paris

  32. bonjour
    vous avez de la chance d’avoir comme vision de vos balcons la vue sur l’ arno, moi je n’ai que l’herbe de mon coin gazon , sur ce bout de terre d’herbe aucun pont aucunes pierre les unes sur les autres our marquer le pas a la file dérrière un autre , j’ai mis deux ou trois pierres sèches pour faire jolie et je savais pas ou les mettres ….pour un militaire un pont peu importe sa taille sa longueur sa largeur cela est toujours un danger , car le militaire est une meilleure cible sur un pont , c’est pour cela que l’on envoie toujours des éclaireurs non pour savoir la solidité du pont mais pour notre sécurité de passage , j’ai sauter de certains pont (pas trop haut dans l’eau ) sa fait mal et sa mouille , après j’ai sauté pour le plaisir avec le plastique qui rebondit ( a l’armée cela a toujours éxisté le saut d’un pont ou d’une tour ) …une fois on m’a demander de faire un petit pont type passerelle …..hi! hi! toute le monde a eu les pieds mouillés …comment faire avec des bambous et des lianes ..je suis grand fort en gueule …mais mon nom c’est aps tarzan ..GO!GO!

  33. voilou je vais me rendre en terrasse avec mon pc portable , sa rigole pas mal la-bas ….je veux savoir pourquoi …en plus j’ai remarquer qu’un camarade est passer avec un filet bien garnis et du pain et un autre avec de la bière , je vais donc ………….mendier un peu hi!hi!…je crois pas que l’heure de l’apéro a été avancer …je suis crever nous avons fait un travail non stop pratiquement a part les pauses pitances , tout est fait c’est le principal , hola j’écoute le mot charcuterie corse …vroummmmm …a demain ..GO!GO!

  34. Ici Pont Saint-Esprit, je suis le petit pont médiéval, Spiripontains et les Spiripontaines c’est à vous… non, c’était juste pour glisser un peu d’humour, ailleurs que sur le pont du Nord ou celui d’Avignon (la chanson est idiote) ! c’est fou ce que les chansons ont bâti des ponts qui s’effondrent, un pont qui s’écroule, quoi de plus romantique, surtout quand tous les danseurs tombent à l’eau et se noient ? quand je pense que les Ségur de la chanson nous ont appris ces petites comptines d’une tristesse accablante…. c’est rien à côté des infos mais quand même, qui aurait l’idée, de nos jours, de chanter à nos bambins « sur le pont du Nord ». idem pour celui de Nantes PLOUF… après la fessée qui est interdite, à quand la censure de la chanson qui fait pleurer -:)))))))))))))))))) je ne parle pas des histoires à la Cosette où les miséreux sautent des ponts, on y trouvera les plus grands succès du 19e siècle !
    Je viens de jeter (un œil) sur le pont suspendu de Clifton en Angleterre, l’endroit me parait vertigineux…. après avoir marché sur les plus célèbres ponts je suis tout naturellement tombée sur les plus beaux phares du monde, quel régal ! ici, pluie et vent , la mer doit être splendide vue du phare.

    • Ce sont des récits moralisants et non pas romantiques, Monique.
      Fait froid mouillé, je joue avec une oreille d’ un mickey en peluche détachée du reste du mickey.
      En cet instant , c’ est le jouet à la mode pour Iiiirvin… Cherche cherche l’ oreille du mickey !!!

      • Ne cherchez plus Dominique, chaque objet manquant, c’est qu’Irvin l’a mangé et il rit dans sa moustache de vous voir chercher. C’est un fan de Mickey alors moi aussi, il est dix fois pardonné !

    • coucou je connais fort bien la ville de Pont Saint-Esprit….une petite ville pas trop tranquille …mais c’est les portes de l’ardèche …..bon je file a la pitance ..du moins une bière en térrasse avant la soupe ….il fait très beau nous soupons comme de SDF …sous la longue terrasse …nous avons allumer la cheminée qui sert de feu pour deux ou trois merguez …en vérité c’est plus un barbecue que cheminée pour nous …de toute manière été comme hiver nous aimons les cris du bois sous la flammes ….bises a demain toutes ..GO!GO!

  35. Mais elle est charmante la chanson Sur le pont d’Avignon… »La chanson remonterait au xve siècle. On ne connaît ni l’auteur, ni l’origine de la chanson, mais elle devient populaire en 1853 lorsque le compositeur Adolphe Adam la reprend dans son opéra comique, Le Sourd ou l’Auberge pleine.
    Les danses se faisaient à l’origine sur des berges, c’est pourquoi certains anciens parlent encore de la chanson en disant « sous le pont d’Avignon » et non pas « sur le pont ».
    Monique, pour l’pont du nord, de toutes façons, maintenant on chante  » Sur le pont des Hauts de France »…

    • Mareria, franchement, si la musique est gentille, les paroles sont assez mièvres et orientées, les belles dames, les blanchisseuses et les cordonniers « font comme ça »….c’est une chanson de geste et j’avoue que je ne l’ai jamais apprise ni chantée !!!!!
      Vrai Mareria vous avez retenu la leçon, mais j’avais oublié ces Hauts de France, je ne m’y fais pas, décidément. Un joli site à consulter, il vous plaira :

      i-voix.net/article-voyage-en-italie-jour-5-florence-101938362.html

      c’est sur ce site que j’ai trouvé le fameux plagiat sur Porte Vecchio et le PontMirabeau, mais je suis consternée, il y en a d’autres qui se sont appropriés les vers de ce Lorenzo de Médicis, de Baudelaire à Rimbaud et même Victor Hugo, ainsi que Paul Eluard :

      « Complot

      Sur le Colisée doré
      Sur les armes des guerriers
      Sur la couronne des rois
      J’écris ton nom

      Sur la ville et les marais
      Sur les statues émiettées
      Sur toute mon innocence
      J’écris ton nom

      Sur la fraîcheur de la nuit
      Sur le carreau où je frappe
      Sur les filles endiablées
      J’écris ton nom

      Sur le ciel florentin
      Sur les reflets de l’Arno
      L’église San Minato
      J’écris ton nom

      Sur les rêves d’évasion
      Sur les flots sur les bateaux
      Et dans la chambre pénombre
      J’écris ton nom

      Sur la lampe qui s’allume
      Sur la lampe qui s’éteint
      Un coup un cri plus un bruit
      J’écris ton nom

      Sur l’homme écorché brisé
      Du miroir et de ma chambre
      Sur un silence morbide
      J’écris ton nom

      Sur la place Signoria
      Sur la mort du Médicis
      Sur chaque main qui se tend
      J’écris ton nom

      Et par les pouvoirs royaux
      Je revis mais sans mépris
      Je suis né pour te connaître
      Et t’imposer

      Liberté

      (Lorenzo de Medicis)

      Mareria, je suis totalement consternée, un pan de mon admiration s’écroule comme le pont des Hauts de France !

  36. Je n´aimais pas non plus  » Sur le pont du Nord  » , elle était triste . Et j´y voyais comme une menace : ) Mais comme le dit Dominique , les chansons , comptines, fables qu´on chantait ou récitait à la veillée , c´était de petites leçons de morale destinées aux enfants et aux djeuns .
    Et à bon entendeur ….
    -Sur le pon du Nord-
    Sur le pont du Nord un bal y est donné (bis)
    Adèle demande à sa mère d’y aller (bis)
    Non non ma fille tu n’iras pas danser (bis)
    Monte à sa chambre et se met à pleurer (bis)
    Son frère arrive dans un bateau doré (bis)
    Ma sœur ma sœur, qu’as-tu donc à pleurer (bis)
    Maman ne veut pas que j’aille au bal danser (bis)
    Ils sont partis dans le bateau doré (bis)
    La première danse Adèle a bien dansé (bis)
    La seconde danse le pont s’est écroulé (bis)
    Oh dit la mère j’entends le glas sonner (bis)
    C’est pour Adèle et votre fils aîné (bis)
    Voilà le sort des enfants obstiné (bis)

  37. Les amis, je vais de surprise en surprise, connaissez-vous « Le Syndrome de Stendhal  » film d’après le livre de Graziella Magherini psychiatre ? cette maladie psychosomatique est réelle, s’appelle aussi « le syndrome de Florence »…..j’avais déjà voyagé avec le fameux syndrome de Stockholm qui a toujours dépassé ma compréhension mais là j’avoue être totalement démunie….. tous au vaccin :))))))) je viens de lire qu’il existe un Syndrome de Paris….tous aux abris. Bonne fin de soirée si vous le pouvez encore !

  38. Oyez, quel bonheur, vous êtes toutes là, les plus grands poètes ont plagié mais quelle honte, jamais plus je ne les lirai avec les mêmes yeux ! c’est incroyable, Dominique, mais alors on peut suspecter tous nos grands poètes classiques….. chapeau à Lorenzo de Médicis !

  39. L’histoire des Médicis, voilà ce que je vais relire, ils sont nombreux ! un autre poète, je ne sais pas s’il est un descendant de Lorenzo, c’est  » Laurent de Médicis, 1533-1534, Giorgio Vasari, (Florence, Offices). Dans ce portrait idéalisé de Laurent le Magnifique, on lit l’inscription « virtutum omnium vas » (vase de toutes les vertus). (le tableau est remarquable)
    Poète lui-même, Laurent le Magnifique se laissa conquérir par la poésie en langue vulgaire du XVe siècle. Bon auteur, il s’adonna à la composition d’œuvres de différents genres : il écrivit les « Rime », les petits poèmes idylliques comme « La Nencia da Barberino » et « L’Ambra », les « Laudi spirituali » et les « Canti carnascialeschi ». Compositeur éclectique, il mit également de vers en musique, sur le modèle de Pétrarque, comme le célèbre sonnet : « Comme la jeunesse est belle, mais bien vite elle s’envole ! Que soit heureux celui qui le veut ; Nul ne sait ce que l’avenir réserve. »

    http://www.aparences.net/art-et-mecenat/…et…medicis/laurent-le-magnifique

  40. Les amies, les plagiats seraient courants, il faudrait approfondir :

    « Tout le monde connaît ces vers de Lamartine, « O temps, suspend ton vol, et vous heures propices…», qui reviennent en fait à Antoine-Léonard Thomas, poète du XVIIIe siècle… Idem pour «Un seul être vous manque et tout est dépeuplé» volé à Nicolas Germain Léonard dans L’Isolement. Le grand Molière a pêché dans Le pédan joué de Savinien Cyrano de Bergerac une scène des Fourberies de Scapin et dans les Suppositi d’Arioste, une scène de l’Avare. Même le célèbre Zadig de Voltaire serait une reprise du Voyage et les aventures de trois princes de Sarendip, ouvrage persan. Le moraliste Jean-Jacques Rousseau aurait lui aussi cédé à cette vilaine pratique en reprenant mot à mot De Jure Civitatis d’Ulrici Huberti dans son fameux Contrat Social. Emile Zola, lui, l’a crié haut et fort: «Cherchez mes plagiats dans mes précédents ouvrages et vous ferez de belles découvertes»! Une scène érotique de Nana est ainsi empruntée à Thomas Otway, dramaturge du XVIIe siècle, et l’Assommoir pioche dans Sublime de Denis Poulot. » ……………………….

    • Rappelez-vous Monique, moi-même j’ ai été plagiée par une malhonnête doublée
      d’ une imbécile qui a eu le culot d’ aligner son plagiat sur le journal, deux jours après que j’ aie aligné mon poème.
      Et j’ avais dû prévenir le journal .

      • Oui, Dominique, je me souviens parfaitement de cette imbécile, imbue d’elle-même qui s’était appropriée votre texte, l’imbécilité et le culot, quand ils vont de pair, sont redoutables….. mais en grattant un peu, on savait qui elle était, elle n’a pas pu tromper son monde bien longtemps.

  41. Dominique, quand même, par exemple Marguerite Yourcenar était académicienne c’est aussi un immense écrivain, poètesse, traductrice et bien plus, je m’étonne qu’un génie comme elle ne se soit pas manifesté.

  42. Mareria, tout cela est fort triste, car il y a plagiat et plagiat, on peu s’inspirer d’une idée, d’un style mais de là à copier textuellement ou presque, c’est révoltant et ce Médicis ne peut pas se défendre.

  43. Je suis bien de votre avis, Monique, et la liste de ces plagiats doit être longue!
    Bonne fin de soirée, toutes, et bon appétit à Irvin: une feuille de » Liberté », par exemple?

    • Mareria je me pose aussi la même question, comment ces poètes ont-ils connu l’existence et l’œuvre de ce Médicis….. voilà ce que je vais tenter de comprendre ! pour la liberté d’Eluard, la légende veut qu’il ait écrit à sa petite amie du moment, et montrant son texte à un ami, celui-ci lui aurait dit « mais ce texte serait formidable si tu écrivais « liberté » à la place du prénom féminin, ce qu’il a fait. Bonne nuit malgré ces chocs littéraires.

  44. Je viens de me régaler de mon fromage basque Etorki , ramené dans mon bagage .
    Diable ! qu´il est bon ! Il manque un petit verre de Petit Pont , c´était la petite fontaine de vin , offerte par mon frère à my father , « pratique et économique », arguments de vente imparables .
    Il manque aussi un bon pain au levain ou du pain de seigle .
    C´est l´ergot du seigle qui a rendu fous une partie des habitants de Pont-Saint-Esprit , soit le LSD , le truc psychédélique des artistes , des années 60-70 .
    Une petite chanson que j´aime beaucoup , qui date des années 60 justement .
    Pom-pom-pom-pom , mister Sandman , give me a dream , la-la-la la la lalalala …
    Bonne soirée ! https://www.youtube.com/watch?v=9xMCNmUaGko

  45. Décidément c’est le soir de toutes les découvertes, il y a aussi les plagiats musicaux…. mais je viens de trouver un titre de livre où il est dit que Baudelaire, dans ses Fleurs du mal, s’est inspiré de Lorenzo de Médicis :

    « L’ennemi

    Ma jeunesse ne fut qu’un doucereux orage,
    Guidé là où j’allais par le feu de raison.
    Mais richesse et promesse à mon coeur si volage
    Ont volé pureté, fruit vermeil, passion.

    Voilà que j’ai touché les tréfonds de ce monde
    Et qu’il faut employer les lames et les dents
    Pour lever la cité contre son père immonde
    Où le peuple est si mou qu’il supplie son tyran « ….

    Et Baudelaire :

    L’Ennemi

    Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage
    Traversé çà et là par de brillants soleils ;
    Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
    Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

    Voilà que j’ai touché l’automne des idées,
    Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux
    Pour rassembler à neuf les terres inondées,
    Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux. »….

    Ce sujet me passionne sérieusement. Bonne nuit !

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