Envoie la musique !

Colette Renard, superbe chanteuse, interprète pour nous aujourd’ hui « L’ orphéon« ,
le mot de la page.

Écoute-moi bien, je n’ suis qu’une fille
Faut pas m’ la faire aux sentiments
Et malgré que j’ sois bien gentille
Je n’ suis pas plus riche pour autant

On perd son temps et c’est trop bête
À cavaler les galvaudeux
Je sais qu’ pour vous les femmes sont faites
Pour vous distraire une heure ou deux

Il est un fait incontestable
C’est qu’y faut pas nous fréquenter
Tu le savais, c’est regrettable
Alors maintenant il faut t’ barrer

Non mais des fois !
De quoi ? De quoi ?
À la prochaine ? On n’ sait jamais

Il y aura l’orphéon et la clique
À l’ouverture du bal de mon quartier
On y dansera la polka des bourriques
Et, si tu veux, tu seras mon cavalier

Au coin des rues, en embuscade
Les rois de la chaussette à clous
Dans leur costume de parade
N’ont qu’un seul mot « D’où venez-vous ? »

Moi ? Mais je viens du patronage
Où je jouais à « Vole pigeon »
Au civilisé, au sauvage
À la « J’ t’ai vu, t’es cuit, t’es bon »

Mon mec ? Il joue de la musique
On sait ce que c’est qu’un violon
Le chant des portes métalliques
Et l’ grand air du « Filons, filons ! »

Non mais des fois !
De quoi ? De quoi ?
À la prochaine ? Eh bien, c’est ça, on n’ sait jamais

Il y aura l’orphéon et la clique
À l’ouverture du bal de mon quartier
On y dansera la polka des bourriques
Et, si tu veux, tu seras mon cavalier

Hein ?
J’ai dit « Si tu veux, tu seras mon cavalier »
(Paroles de la chanson qui figure sur le disque « Envoie la musique »,1958)

L’ orphéon, dont le nom vient de celui d’ Orphée, est une société musicale chorale mais aussi une fanfare.
Orphée était un musicien, héros de la mythologie grecque.
Il faisait partie des argonautes.

C’ est Wilhem qui invente une méthode d’ apprentissage du chant pour la jeunesse et est l’ initiateur des sociétés chorales qu’ il baptise d’ Orphéon en s’ inspirant du nom d’ Orphée.

« Vers 1830, Wilhem commence à prendre l’habitude de rassembler les élèves les plus doués des différentes écoles où il intervient, pour les faire chanter ensemble. Après quelques années de cette pratique, le 7 octobre 1833, dans une école située 7 impasse Pecquay à Paris, il tient la première réunion mensuelle d’une société chorale déclarée qu’il baptise en hommage au poète et musicien de la mythologie grecque Orphée : l’Orphéon. Cette initiative remporte un grand succès. »

77 réflexions sur “Envoie la musique !

  1. bonjour..
    envoie la musique , donne le ton , sonne le pas , je connais la musique j’ai marcher avec elle au pas du diable , la musique c’est la vie , une fantaisie qui donne la joie et du plaiisr , chez nous le chnat la musique est une foi qui calme l’estomac des mots du monde , chez nous la foi n’est pas pour un dieu ni une divinité habiller de paillette , l afoi est notre fanion , la légion est notre religion , réussir son devoir c’est la foi de soi , depuis song-da-bach,j’ai en moi et devant moi la marche du diable , je la connaissais enfant en allemagne , les parachutistes SS la chantait ..car nous avons une difference avec le commun , a la légion on ne pleure pas nos morts, ont les honores ….GO!GO!


    ne jamais douter, toujours avancer malgré les difficultés et les aléas de la vie.

  2. bonjour Dominique , chez nous au foyer la musique résonne au chant du coq, les légionnaires de service font sonner la charge matinale , dans les couloirs les haut-parleur résonne le réveil , la musique et chant , c’est un peu comme une berceuse qui fait avancer l’enfant devenu grand , au foyer et musée que des chants de la légion étrangère , mais dans nos couloirs , beaucoup de georges brassens, moustaki, jean ferrat , serge reggiani , et beaucoup d’autres de ce type , comme chanteuse souvent ( nicoletta, juliette gréco et autre de ce type ) nous sommes moins moderne que certain , moi pour faire bouger je met ma belle bretonne de longue , sa file dans les couloirs , parfois ont vois un vieux légionnaire avec une longue barbe blanche , faire des pas de danse sous les notes de cette belle , nous aimons la joie , non la misère des larmes …GO!GO!

  3. avant de partir faire une bonne balade au soleil , avec les animaux et les musettes , direction la source bleu , je vais mettre un disque (CD) de ce chanteur ..il y a cette chanson , beaucoup içi ce reconnais avec ces paroles ….bises a vous ..GO!GO!

  4. Oh ! …. tout mon commentaire s´est effacé . Où qu´c´est qui s´en est allé ?
    J´y r´tourne , et sans rouspéter …
    Bravo Dominique pour cette page , c´est le refuge , gai et plein de surprises , face au journal de mauvais augures …
    Colette Renard chante une chanson populaire ( paroles , ton , gestes ) , mais dans une robe qui a du chien , en lamé , avec des escarpins . Or je viens de regarder L´invité , qui se passe à Cannes , avec -l´actrice du jour- . La demoiselle était attifée d´un vieux jeans , d´un moche
    T-shirt et un vilain blouson chiffonné , parlait à toute vitesse , disait « ouais » à chaque début de phrase , et … se grattait la figure ou les cheveux sans arrêt ( et semblait sortir de son lit …)
    Au moins , autrefois on savait ce que signifiait le mot « star » et même « starlette » ( qui avait un sens bien défini . Avec quelques années de plus (et deux ou trois maris de mieux ), leur tour arrivait ! Sourire .
    C´est en cherchant une chanson d´Arletty que j´ai effacé mon commentaire .
    C´était « La femme est faite pour l´homme » , mais elle est un peu trop … oui , un peu trop ….
    En voilà une autre , de Mistinguett ,  » Mon homme » . Je mets le lien après , j´ai peur de tout effacer , et mon copié-collé me cherche des ennuis ….

      • Oui Dominique , mais je l´ai mis au pas présentement .
        Cet interview à Cannes ( la demoiselle s´appelait Adèle Haenel ) m´a vraiment estomaquée .
        Elle avait beau se présenter avec un rouge à lèvres écarlate , ça l´faisait pas ( une expression à la mode d´aujourd´hui : )))
        Par contre , l´actrice d´hier avait de l´allure , de l´allant , du panache . C´était Céline Sallette , que je ne connaissais pas . Qu´elle ne change pas surtout ! Elle était exactement ce qu´on attend d´une actrice d´à c´t´heure ( on n´entend plus cette expression de troquet , elle marque aussi une époque révolue : ))) Il faut dire que tout le monde ne peut pas se le permettre ! rire .
        ( la touche du collé-copié marche à nouveau . On se fait peur sur l´ordi … : )

  5. Bonjour Dominique, Darie, Mareria, papy, une page encore formidable, colorée, belle et gaie, laissons-nous aller vers les flonflons de cuivres, les grosses caisses,…
    « En 1888, Gustave Nadaud, dans ses Miettes poétiques, souligne l’implication des orphéons dans la fête populaire :
    Cent soixante-dix-huit musiques ou fanfares,
    Cuivres et bois tournés en des formes bizarres,
    Quatre-vingts orphéons de quatre-vingts chanteurs,
    Vingt mille exécutants, deux cent mille auditeurs,
    Des drapeaux, des pétards ! Que d’yeux et que d’oreilles,
    De brocs et de tonneaux, de bocks et de bouteilles !
    Deux jours de bacchanal, deux nuits de carnaval :
    Voilà ce qu’on appelle, en Flandre, un Festival !
    En 1895, un guide édité par le journal L’Instrumental insiste sur l’importance du joyeux
    et très désordonné défilé organisé à l’occasion des concours d’orphéons, harmonies,
    fanfares :
    « Pour créer l’Orphéon, Wilhem s’est inspiré de l’exemple donné par les Allemands, comme le relève Oscar
    Comettant en 1867 :
    L’Allemagne, en effet, est la mère de l’orphéon, et nos fêtes chorales ne sont que des imitations
    souvent heureuses de celles que nos voisins d’outre-Rhin ont inaugurées. Le relevé suivant nous en
    offre la preuve.
    En 1826, il a été donné deux fêtes orphéoniques en Allemagne ; en 1827, deux ; en 1828, deux ;
    en 1829, deux ; en 1831, trois ; en 1832, quatre ; en 1833, six ; en 1834, onze ; en 1835, treize ; en
    1836, treize ; en 1837, dix-sept ; en 1838, onze ; en 1839, vingt-trois ; en 1840, dix-neuf ; en 1841,
    dix-huit ; en 1842, vingt ; en 1843, trente ; en 1844, trente-six ; en 1845, quarante-sept ; en 1846,
    soixante-quatorze ; ce qui forme un total de 355 réunions musicales de choeurs d’hommes en vingt
    ans.
    En 1861, un orphéon venu du Grand-Duché du Luxembourg, la section chant de la Société de
    Gymnastique, participe à l’exposition universelle de Metz et obtient un deuxième prix. Cet orphéon est
    dirigé par Jean Antoine Zinnen, francophile, directeur du Conservatoire de Luxembourg. Il sera l’auteur,
    en 1864, de la musique de l’hymne Ons Heemecht (Notre Patrie), devenu en 1895 l’hymne national luxembourgeois ……… »

    https://www.ecolerichardcross.fr/app/download/10003184093/Orphéon.pdf?t

    sur ce site en PDF « orphéon – école Richard Cross, » il y a des croquis, photos d’époque, almanachs, on peut y voir Dumas… à plus tard avec les vieilles chansons !

  6. Bonjour aimables orphéonistes ( ne pas confondre avec les bigophonistes, qui existent, ou existèrent); belle page, Dominique!
    Sans détonner, espèré-je, la ‘air de la chanson d’Orfeo Negro à l’harmonica.

  7. La, la, la, mine de rien
    La voilà qui revient
    La chansonnette
    Elle avait disparu
    Le pavé de ma rue
    Etait tout bête
    Les refrains de Paris
    Avaient pris l’maquis
    Les forains, l’orphéon
    La chanson d’Macky
    Mais on n’oublie jamais
    Le flonflon qui vous met
    Le cœur en fête
    Quand le vieux musicien
    Dans le quartier
    Vient revoir les anciens
    Faire son métier
    Le public se souvient
    D’la chansonnette
    Tiens, tiens
    Les titis, les marquis
    C’est parti, mon kiki
    La chansonnette
    A Presley fait du tort
    Car tous les transistors
    Soudain s’arrêtent
    Sous le ciel de Paris
    Un accordéon
    Joue la chanson d’Macky
    Comme avant l’néon
    Cueilli par un flonflon
    Un têtard en blouson
    D’un franc d’violette
    Va fleurir sa Bardot
    Car malgré son aigle
    Au milieu du dos
    Le cœur est bon
    Et sous ses cheveux gris
    La chansonnetteSourit!
    La, la, la, hauts les cœurs
    Avec moi tous en chœur
    La chansonnette
    Et passons la monnaie
    En garçon qui connait
    La chansonnette
    Il a fait sa moisson
    De refrains d’Paris
    Les forains, l’orphéon
    La chanson d’Macky
    Car on n’oublie jamais
    Le flonflon qui vous met
    Le cœur en fête
    Il faut du temps, c’est vrai
    Pour séparer
    Le bon grain de l’ivraie
    Pour comparer
    Mais on trouve un beau jour
    Sa chansonnette
    D’amour!

  8. que c’est difficile de taper ce matin, mais je ne me décourage pas…h olà du clavier, c’est quoi cette fanfare de protestations?

    « Toute la commune parle encore du « Vas’y en beuglant » qui s’est déroulé le jeudi 18 février dernier. La fête débute par le Carnaval, qui se déroule toujours le mercredi des Cendres. Pour commencer la matinée, tous les chars se garent dans l’allée du Port et défilent devant le jury, installé devant la mairie. Ces chars tous plus beaux les uns que les autres arrivent de Macau et des communes environnantes. Dans l’après-midi, après le banquet, les chars effectuent un passage sur la place Carnot et le bal masqué débute vers 17 heures, afin que les participants des communes les plus lointaines puissent profiter du bal avant de repartir chez eux. C’est une fête très renommée. Le jour suivant que l’on appelle plus communément le « lendemain des Cendres », c’est la fête du « Vas’y en beuglant », c’est la fête du bœuf gras. Un bœuf est choisi par les bouchers quelques jours avant la fête et, le jour « J », il défile dans les rues, installé dans un char. Quand vient le soir, il termine dans l’un ou l’autre des abattoirs de nos bouchers et tous les participants à la fête se réunissent autour d’un bon banquet. Le dimanche suivant, le jeudi des cendres, il y a un bal masqué avec de très beaux costumes. Le jeudi de la semaine suivante, c’est le carnaval des enfants. C’est le mouton gras qui défile dans les rues. Cette tradition est tout aussi ancienne que celle du bœuf gras. Un beau matin, les musiciens de l’Orphéon qui, après un jour de carnaval, une nuit de bal et un bon festin n’en avaient toujours pas assez, recommencèrent leur tournée dans les rues de la commune pour aller jusqu’à la gare, tout en jouant de la musique. Les Macaudais, pour les remercier, leur donnèrent des victuailles et la troupe de musiciens put ainsi de nouveau se restaurer » (L’Orphéon Macau 1926-Porte du Médoc-free.

  9. Ces textes sont très intéressants , et j´aime beaucoup la chanson d´Orphée à l´harmonica ( car
    j´aime bien l´harmonica : ) , cela me rappelle Bob Dylan ( car j´aime bien Bob Dylan : ) , cela me rappelle ma jeunesse .
    Et voici un joli texte de Rimbaud , où l´on visualise parfaitement l´ambiance des petits kiosques à musique , avec belles dames en crinoline et avec ombrelle , et beaux messieurs avec chapeau claque , lorgnon à l´œil et oignon d´or au gousset .
    J´ai d´ailleurs un petit oignon d´or , mais je n´ose pas le porter (au cou) , j´ai trop peur qu´on me l´arrache ! Il est plus petit qu´un oignon pour homme . Personne ne sait d´où vient cette jolie montre ancienne , une ancêtre , mais laquelle ??!…
    https://poussiere-virtuelle.com/a-la-musique-poeme-d-arthur-rimbaud/

    • Darie, ce poème est épatant, comme dirait Jean d’O…Belle scène de la vie provinciale, avec le regard affûté, et les formules bien senties! Cela me fait penser, par certains côtés, aux  » Bourgeois » de Brel; j’aime bien la photo ancienne aussi.

    • Darie, ce que j’aime la carte postale du lien avec les chapeaux et les canotiers… je n’irais pas jusqu’à regretter les crinolines mais les simples robes fleuris de Monet et le chapeau de paille.
      Ici, on ne peut même plus porter du doré car c’est arraché, on n’hésite pas à traîner une personne dans la rue pour arracher un sac. Les gens qui assistent à ces scènes ne font rien car ils ont peur de recevoir un coup de lame !

  10. Je me dirige vers la bibliothèque sous la chaleur belles pastourelles et jolis pastoureaux, mais voici les chorales de Lourdes,

    À la fin du règne de Louis XV et au début de celui de Louis XVI, les pastourelles habitées de bergers larmoyants  et bergères lascives étaient à la mode C’était l’époque de Fabre d’Eglantine (1713-1795)  avec Il pleut, il pleut bergère, rentre tes blancs moutons et de Marie-Antoinette avec  sa bergerie de Versailles. C’était l’époque de P. Jéliote (1715-1795) qui chantait en béarnais  à la cour de Louis XV, les poèmes mis en musique  de son compatriote Cyprien Despourins.  Ces poèmes où la montagne pyrénéenne  et ses habitants sont magnifiés ont survécu aux siècles, pour être repris par des compositeurs interprètes de génie comme Alfred Roland (1797-1874), Pascal Abadie et Edmond Duplan. 1864. Nous devons au maire de Lourdes A. Lacadé (époque de Bernadette), la création du premier Orphéon : l’Orphéon de Lourdes. Il sera chargé d’animer les fêtes locales, celles des différentes corporations, les anniversaires, les réceptions de personnalités…Très tôt, afin de donner une base solide et fraternelle à l’association, celle-ci se transforme en société de secours mutuels, un peu comme les associations des carriers. « Une cotisation mensuelle en rapport avec les ressources » sera demandée. « Un avenir durable et prospère paraît donc désormais assuré à l’Orphéon de Lourdes » en déduira le Courrier de l’Orphéon lourdais du 10 mai 1867.Mais la guerre de 1870 va casser ce bel élan.

    En 1889, création par  les enfants de Lourdes de l’association La Lyre indépendante. Signe de ralliement, le béret et la cocarde verte avec une lyre.

    Dix ans plus tard, en 1899, naît une société concurrente, d’orientation identitaire avec le costume des montagnards bigourdans et le choix des chansons qui puiseront dans les textes des poètes locaux Despourins), en français ou en gascon : Lous Cantadous det Labeda.

    En 1900, la Lyre participe au concours musical de Bayonne. Elle change de nom, de Lyre indépendante elle deviendra  Lyre montagnarde.

    Ces deux organisations fusionneront en 1910, pour s’appeler l’Union montagnarde du Lavedan.La première guerre mondiale  provoque une assez longue interruption des sociétés de chant. Il  faudra attendre 1929 et le sens de l’initiative d’un certain Dominique Béguère pour voir la naissance de L’Orphéon de Lourdes. Son objectif : «  à travers un enseignement public et gratuit, individuel et collectif de la musique » elle prône «  le développement du goût musical et l’exécution des chants d’ensemble. » Le siège est situé 13, place du Champ commun. Mais le groupe périclite, durant l’entre-deux guerres, le monde change.L’univers orphéonique fait partie du passé.

    Et c’est après la guerre 1939-45, que les anciens sociétaires et amis du chant choral fonderont en 1946, une société folklorique, en chœur d’hommes Les chanteurs montagnards de Lourdes. Nom qu’ils conserveront jusqu’à ce jour. Ils se réunissent alors au 52, rue de la Grotte, café Abadie, puis dans une ancienne salle de classe, rue du Bourg. Président  M. Dalavat.
    Leur premier disque a été réalisé par Festival : Chants de la Bigorre. Il a été enregistré en février 1958, sous la direction de M. Lafaille, à l’école publique des garçons par Robert Prot, Claude Cavalli et Jean Tixier. Les titres : Bigorro, La chasse aux isards, Beroye flou, Aquelos mountagnos, Montagnes pyrénées, Dus pastous a l’oumbreto, l’Avalance et Tyrolienne bigourdane.Le second (voir photo en page d’accueil) sera réalisé par La Lyre bigourdane de Marie-Bernard Hourtané …. »

    copié collé difficile….à plus tard !

  11. Un petit poème d’un illustre inconnu Louis Léopold Boilly peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution.

    « Louis Léopold Boilly, (1761-1845), 

    Les chantres

    Il est des bruits divers et des conversations
    Dans le chœur Orphéon, lors des répétitions,
    Quand, d’un pupitre l’autre, on bute longuement
    Au chant de l’anacrouse, en la levée, rétive.
    Des basses en légions mais, la mine chétive,
    Quelques pâles ténors haussent au firmament
    Leur gosier, qui s’enraye en maigre falsetto :
    Lors le doute harmonique assaille maint alto.
    Ivre de mélodie, voici les soprani
    Dont le timbre s’étiole, en grimpant, et faiblit.
    Pareil au sémaphore, entêtant ses battues,
    Gesticulant, le chef ranime ses recrues…
    Et, parfois, oh surprise ! Hâve, en l’Ave Verum,
    La musique surgit de ce vade-me-cum. »

  12. Voilà une belle journée chaude comme un jour de vacance sur une île paradisiaque avec unes sirène a nageoire en or ,j’ai eu très chaud ,je suis tors nu depuis ce matin ,la nuit devient pénible ,je vais demandais az des lutins fantassins de mettre mon lit en plein milieu du gazon ,entre Blanche-Neige et atchoum, bon jed me doute que la nuit une gargouille d’argile va se détaché d’une tour pour venir me chatouiller les plats du pieds avec une plume d’une de leurs ailes ,sans oublier que j’ai pas trop envie de voir arriver une chauves-souris venir me gratter le pif ,bon je vous souhaites une bonne soirée ,je vais aller boire une bière ,bonne nuit musical….🔊〽🎸🎺🎷🎹🎻

    • Bonne bière fraiche, Klaus , et bonne nuit au chant des cigales ( cela m´empêcherait de dormir , j´appelle cela des grincements de cigale : )
      Toute la ville est en travaux . Appartements sur plusieurs étages , lotissements de petites maisons , plusieurs rues , pistes cyclables , façades en rénovation et même un des ponts !
      Quelle frénésie de construction , c´est incroyable , et il faut presque une demie heure pour traverser la ville . Je sais , chez vous , cela prend deux heures au moins , mais ma petite ville
      n´a jamais connu cela de mémoire d´homme ! Un verre d´eau fraiche pour moi …

    • Papy, j’ai ouvert grand les fenêtres pour faire entrer la fraîcheur du soir mais devine ce qui rentre aussi ? de très grosses mouches noires ! c’est le carnage à coups de torchon ! ici, plein d’allergènes, il pleut des larmes de coton, ça vole de partout, quelle plaie ! bonne nuit

  13. bonjour les jeunes dames matinales ..
    il faut vivre au son des cymbales et des cigales , se sont bien des faits contiguës de la vue a l’ouïe cuite ensemble dans un bain d’huile essentielle de lavande, croyez moi c’est l’anti-stress naturel , et c »est bon pour la peau , regarder comme je suis beau , ne doutez jamais que je ne suis point a mon aise avec la genèse , bon de la en ce matin écrire de l’art poétique suivant une dictée de persée sur le soit disant hymne a la beauté , je suis un klaus müller et non un mem qui s’aime de zimmermann qui avait la banane , bon de la a commencer une discussion philosophique avec un dahlia mexicain et une marguerite des champs accompagnée d’une tulipe de constantinople insultant comme un sultan tout le temps , j’ai point l’esprit d’un verlaine ou l’air d’un beaudelair , cela serait bien pour moi des fleurs du mal pour des fins culinaires, mafois prier la bonne gamelle devant une assiette remplie a ras bord de pétales de fleurs , cela serait bon mais légèrement léger pour mon muscle du ventre , surtout qu’il doit avoir une origine autrichienne il répond au nom d’arnold schwarzenegger …je vais aller boire une bière j’ai soif et manger un peu de jambon a plus ..GO!GO!

    un peu de douceur pour vous …

    • Bonjour Klaus merci pour cette belle vidéo romantique et fleurie, une petite musique médiévale et je vois déjà le château au loin. Dites-le avec des fleurs, voilà le langage philosophique des fleurs…. pas besoin de Baudelaire ou de Verlaine pour en savourer la beauté.. bonne journée

  14. nous allons passer une journée au bord de l’eau , table et autres ont était acheminer par camion , nous allons faire un barbecue fraîcheur, ou les ondulations des flammes vont suivrent celles des remous de l’eau , un crapaud ici , une grenouille sur une feuille qui se repose au soleil , une pie plus loin , et des idiots tout autour , je connais des paroles de chanson de je sais pas d’ou , les voici pour vous , ( la rivière coule,elle coule et grossit,cette rivière coule et va vers la mer , mer porte moi , mère porte moi, car j’en serais toujours ton enfant ) , j’ai un répertoire varié fait que de ma mémoire , je pourrais vois citer un beau poème de william blake de mémoire , je suis debout au bord de la plage, un voilier passe dans la brise du matin,et part vers l’océan, il est la beauté, il est la vie, je le regarde jusqu’a ce qu’il disparaisse a l’horizon, et patati et patata comme un comptine d’enfant , bateau, sur l’eau, la rivière, la rivière,bateau sur l’eau , la rivière au bord de l’eau , un bateau sur l’eau ,,, avec moi tout est beau , je dois avoir l’esprit d’un ricochet qui fait des sauts sur la fine peau de l’eau , qui sur l’eau monte a bord d’un canot et entreprend au fil du temps de suivre le cours de la tamise en chemise comme une rivière ou d’un simple ruisseau limpide , qui tout petit poisson devient l’orque sur la nostalgie de toute vie , ou alors simplement un simple d’esprit légèrement vif , avec un petit cerveau pédagogique a l’eau de rose, je connais la poèsie passante de maupassant , j’aime bien celle des oies sauvages , mais je préfère celle que je chante depuis longtemps ….a demain toutes ..ou en fin de soirée , nous savons pas l’heure du retour , nous avons a mangé pour mille et cent de toute façon..bises a vous ..GO!GO!

  15. Bonjour ensoleillé, chaleur dès le matin, le chef s’en va en expédition champêtre à vélo, muni du portable, d’une gourde intelligente, une carte d’identité sur laquelle il ressemble à un bagnard avec son casque de cycliste digne des preux chevaliers sans oublier 20 euros en poche pour ne pas être arrêté sdf sur la voie publique, tandis que ce soleil, ces gazouillis d’oiseaux m’invitent à sortir transats et tonnelle, il faut goûter ces instants comme s’ils ne devaient jamais revenir… euh…. avant demain !! tiens, j’entends les gentils éboueurs, les containers de verre se vident comme du cristal, le moteur de la nouvelle benne est une fanfare matinale à chaque fois renouvelée par beau temps… ah. qu’ils sont forts et costauds ces hommes torse nu, musclés et bronzés et quelle précision quand ils jettent le container le long du mur, l’effleurant légèrement… tout est calme même sans volupté, quelle chanson s’envole, là-bas dans le lointain ? c’est la chanson du bonheur par Michel Emer, c’était en 1946, il fut l’époux de la drôlesse bien aimée Jacqueline Maillan :

  16. Bonjour Klaus et tous . Bonne journée au bord de l´eau ( la mer ou l´étang ? ) Et emmenez les cannes à pêche , les goujons aiment qu´on les taquine , hi-hi .
    Mon ordinateur était rétif et rebelle hier soir , il ne répondait plus , ne s´arrêtait plus …
    C´est pas l´homme qui prend la mer , c´est la mer qui prend l´homme …. la-la-la ….
    Baudelaire le disait aussi . Mais si ! Preuve à l´appui ! rire .
    Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
    -La musique-
    La musique souvent me prend comme une mer !
    Vers ma pâle étoile,
    Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
    Je mets à la voile ;

    La poitrine en avant et les poumons gonflés
    Comme de la toile,
    J’escalade le dos des flots amoncelés
    Que la nuit me voile ;

    Je sens vibrer en moi toutes les passions
    D’un vaisseau qui souffre ;
    Le bon vent, la tempête et ses convulsions

    Sur l’immense gouffre
    Me bercent. D’autres fois, calme plat, grand miroir
    De mon désespoir !
    de Charles Baudelaire ( 1821-1867) Maintenant , on écoute la mer dans une conque marine .
    En fait , c´est la circulation sanguine dans l´oreille qui fait illusion ( belle illusion ! )
    Bonne journée , à la mer , à la campagne , au kiosque du boulingrin ( j´aime bien ce mot poétique ) ou au jardin à désherber . Fils 1 va fêter 25 printemps , et samedi on festoie .
    Il faut un beau jardin sans mauvaise herbe .

  17. Bonjour chaleureux! Bon repos ou bon désherbage!
    En avant « Les Enfants du Pirée », Τα Παιδιά Του Πειραιά, Ta pedia tou Pirea (Ta paidia tou Peiraia), chanson du film « Jamais le dimanche »; on a le texte sous la vidéo.

  18. Verlaine était un grand pêcheur devant l´Eternel , mais pas un païen ! Mais que celui ou celle qui n´a jamais pêché ose le lui reprocher …
    Aujourd´hui est le jour de l´Ascension . Je me suis toujours demandée comment quelqu´un avait pu concevoir cette étrange idée ( l´Assomption aussi ) . Ce sont en fait des symboles .
    -Ascension-
    Jésus au ciel est monté
    Pour vous envoyer sa grâce
    Espérance et charité,
    Foi qui jamais ne se lasse,

    Patience et tous les dons
    Que l’esprit porte en ses flamme.
    Et les trésors de pardons,
    De zèle au salut des âmes,

    De courage durant les
    Tentations de ce monde.
    Ah ! surtout, oui, devant les
    Tentations de ce monde,

    Ces scandales étalés
    Tour à tour beaux puis immondes,
    Pauvres cœurs écartelés,
    Tristes âmes vagabondes !

    Jésus au ciel est monté,
    Mais en nous laissant son ombre :
    L’Évangile répété
    Sans cesse aux peuples sans nombre.

    Jésus au ciel est monté
    Pour mieux veiller, Lui, fait homme,
    Sur notre fragilité
    Qu’il éprouva… Mais nous, comme

    Jésus au ciel est monté
    Notre nuit n’y pourrait suivre
    Avant la mort sa clarté :
    Ah ! d’esprit allons y vivre !
    de Paul Verlaine ( 1844-1896) En lisant ce poème , on voit qu´il était conscient de ses excès et de ses pêchés . Il lui manquait un ange gardien , une femme dévouée peut-être , et pleine
    d´abnégation …

    • Hello Darie, une journée superbe à farnienter mais à force on a des fourmis dans les jambes. Ici un calme absolu, aucune machine, pas de rires, pas de barbecue, que se passe-t-il ? un joli poème que celui de Verlaine, comme Armand Robin « il aura passé ses jours à supprimer sa vie » (Armand Robin dans « ma vie sans moi ») … après l’Ascension, voici « l’Elévation » d’un autre grand poète maudit, Baudelaire, qui aurait pu tout aussi bien écrire « les fleurs du bien » :

      « Elévation

      Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
      Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
      Par delà le soleil, par delà les éthers,
      Par delà les confins des sphères étoilées,

      Mon esprit, tu te meus avec agilité,
      Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
      Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde
      Avec une indicible et mâle volupté.

      Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
      Va te purifier dans l’air supérieur,
      Et bois, comme une pure et divine liqueur,
      Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

      Derrière les ennuis et les vastes chagrins
      Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
      Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
      S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;

      Celui dont les pensers, comme des alouettes,
      Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
      – Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
      Le langage des fleurs et des choses muettes !

      Charles Baudelaire – Les Fleurs du mal

  19. Une journée sans Hugo c’est difficile, voici une autre ascension, » l’Ascension Humaine », le poème est trop long, juste quelques extraits :

    Quelle idée as-tu de l’homme,
    « De croire qu’il aide Dieu ?
    « L’homme est-il donc l’économe
    « De l’eau, de l’air et du feu ?

    « Est-ce que, dans son armoire,
    « Tu l’aurais vu de tes yeux
    « Serrer les rouleaux de moire
    « Que l’aube déploie aux cieux ?

    « Est-ce lui qui gonfle et ride
    « La vague, et lui dit : Assez !
    « Est-ce lui qui tient la bride
    « Des éléments hérissés ?

    « Sait-il le secret de l’herbe ?
    « Parle-t-il au nid vivant ?
    « Met-il sa note superbe
    « Dans le noir clairon du vent ?

    « La marée âpre et sonore
    « Craint-elle son éperon ?
    « Connaît-il le météore ?
    « Comprend-il le moucheron ?
    ……………………………………………..

    « Dieu, de sa droite, étreint, fauche,
    « Sème, et tout est rajeuni ;
    « L’homme n’est qu’une main gauche
    « Tâtonnant dans l’infini.

    « Aux heures mystérieuses,
    « Quand l’eau se change en miroir,
    « Rôdes-tu sous les yeuses,
    « L’esprit plongé dans le soir ?

    « Te dis-tu : — Qu’est-ce que l’homme ? —
    « Sonde, ami, sa nullité ;
    « Cherche, de quel chiffre, en somme,
    « Il accroît l’éternité !

    « L’homme est vain. Pourquoi, poète,
    « Ne pas le voir tel qu’il est,
    « Dans le sépulcre squelette,
    « Et sur la terre valet !

    « L’homme est nu, stérile, blême,
    « Plus frêle qu’un passereau ;
    « C’est le puits du néant même
    « Qui s’ouvre dans ce zéro………………… »

    Bonne fin de journée à tous.

    • Oh my God , voilà qui n´est guère réjouissant ,Monique . Et moi qui croyais que l´Homme était malgré tout un « roseau pensant » …
      J´ai appris le mot « yeuses » , mais en fait , je savais ce que c´était . J´avais déjà vu des photos de ces « draperies » végétales assez impressionnantes . Des tentures pour trolls : )
      Donc , ce sont des yeuses . Bonne soirée aussi , à tous .
      Je me replonge dans les « Paradis noirs » , de Pierre Jourde , un livre un peu sombre et pas gai .

  20. salut a vous..
    il va faire chaud , ou il n’y a pas de calais , les palais sur le goudron vont disparaître sous la forte chaleur du soleil , la marelle se fera au fond d’une citronnade a l’eau du puits , je viens de l’écouter aux infos voila pourquoi j’écrit cela , je suis point du pas de calais moi , je possède pas un haras près d’arras qui porte comme nom carré d’as , chez nous aussi il va faire très chaud comme hier , les animaux cherche l’ombre , il ne quitte pas le bar a boire du lait de coco , du moins cela a la couleur du lait de coco , le goût du lait de coco , mais ce n’est pas du lait de coco , bon vous voyez vous les poules , les canards , les pigeons , les chats , les vaches et les chèvres et la bourique et le court sur patte et le manteau venir boire une bière au foyer a la queue leu leu, et surtout le paon et sa paonne , paonner , reviens léon j’ai les même a la maison….surtout un vendredi ..vendredi ,…..je finit a la bayrou qui a une petite biroute dans la gorge ..GO!GO!

  21. Bonjour déjà très chaud , mais correct . Je ne pourrais pas supporter des 30° comme je
    le vois sur le bulletin météo . Même l´idée de cette éventualité me stresse !
    Qui se souvient de cet horrible film Canicule , où tout le monde devenait fou ?! J´ai failli quitter la salle au milieu de la séance . Quand la fermière ( Bernadette Laffont ) a été zigouillée ,
    je ne sais plus par qui ni pourquoi , je m´étais dit : » Ça suffit , il faut que je parte .  »
    Je suis restée car je n´y voyais rien . J´ai regardé la fin , comme on boit quelque potion infâme , obligée de la boire , jusqu´à la lie . Depuis cela , je fais très attention de lire le résumé avant …
    A Cannes ce matin , c´était Claudia Cardinale qui était interviewée . Même avec son âge , elle se présente au public avec grâce et charme . Quelle différence avec cette fille du début de semaine ! Elle n´a jamais chanté dans les films , il me semble .
    Jeanne Moreau chantait bien , et cela ajoutait un supplément de charme à ses films. https://www.youtube.com/watch?v=zqwLx0DG7qQ
    Bonne journée , sous le tourniquet d´arrosage !

  22. hier j’ai lu un poème , que j’ai trouver beau , d’auteur inconnu , comme j’ai un peu de mémoire hi!hi!, pour moi c’était comme si je l’aurai devant mes yeux , le voici pour vous ..
    Un pays en Nord

    je suis née dans un pays, au manteau tout rapiécé
    d’étoffes de colza et de chicorée
    j’ai grandi dans un pays, ou les noirs entailles du charbon
    réchauffent l’haleine du houblon
    j’ai aimé dans un pays, ou les nues viennent tout bas
    se confier aux clochers des beffrois
    j’ai quitté un pays, mer et dune sous la lune
    comme moi en habit de brume
    si je reviens toujours au pays, c’est que le vent m’entraîne au nord
    c’est qu’il fera tourner encore, les ailes de mes rêves en or…

    d’un inconnu pas connu ..GO!GO!

  23. la petite est tomber de son arbre , la voila du matin , sous le tourniquet d´arrosage..elle connait pas la piscine , elle a jamais était a nimes vue ce qui reste des romains ….mafois ….la pauvre …cela est vrai que dans sa ferme de jeunesse , un trou d’eau la mare au canards …..sans plongeoir pour ne pas rester dans la vase ..GO!GO!

    • Bonjour Klaus , jamais de ma vie je n´irais à nouveau dans le sud de la France . Il parait que
      c´est très bon marché avec ryannair , je serais même reçue là-bas , mais je préfère rester dans mon jardin sous mon arbre : ) et même s´il neige , je préfère rester ici .
      Mais je reconnais qu´il y a de belles surprises quand je vais dans le Nord .
      Et cette année , il y en a eu une incroyable et très agréable !
      Je suis surtout décontenancée par l´effervescence qui règne en France . Les gens sont énervés, les voitures grouillent partout , on se fait klaxonner pour des bricoles , on frémit devant les imprudences ahurissantes , pour gagner deux minutes ou même pas . Juste pour la frime de jeunes idiots . Une parente des fermiers voisins est dcd après une intervention , par manque de surveillance ( manque peut-être de personnel ?) . Cela devient le gros capharnaüm partout . Nous avons connu tellement mieux ! mais cela ne pouvait pas durer .
      J´ai du pain sur la planche , demain , on festoie . Tout le monde au jardin , sous l´arbre et sous le parasol ( un vrai parasol , pas un pin parasol : ))

  24. bon je vais me rendre en cavacombe , j’ai les affiches que j’ai eu par le directeur du LCL sur le tour de france a vélo , après je vais faire une longue marche avec des camarades , après je mange , je fais la pose dodo , et une belle marche ou la fraîcheur règne en maîtresse, je vous souhaites une belle journée a vous toutes , je reviendrais ce soir ..après ma bière de 19 h ou avant ou après …….bises a vous ..GO!GO!

  25. Bonjour la petite troupe, un soleil magnifique et un grand vent chaud, juste pour faire un peu d’air sur la canicule qui arrive cet AM. J’ai copieusement arrosé le jardin hier soir mais avec le vent il faudra recommencer ce soir pour les capucines, les soucis, les potirons fraîchement semés. Bientôt ce sera l’explosion des roses, mon Pierre de Ronsard est le premier au rendez-vous.
    Le matin, il faut faire entrer la fraîcheur le vent et la poussière mais qui veut la fin veut les moyens. Comme Darie, je déteste la chaleur et ne la supporte pas. j’ai vu un grimpereau, il semble vouloir adopter la petite maison d’hiver aux oiseaux, le bonheur de l’observer. Bonne journée à tous.

    • Bonne chance avec vos plantations Monique . Il parait qu´il faut poser les potirons sur une planchette, pour éviter qu´ils ne soient dévorés par une légion ( coucou Klaus , taquinerie ,hi-hi)
      de fourmis légionnaires ( Klaus ! hou-hou : )) . Et il ne faut pas attendre que la « bête » pèse quelques dizaines de quintaux ! Avec un peu de chance , cela peut arriver ! https://fr.sputniknews.com/insolite/201610101028123115-potiron-geant-cultive-en-belgique-guinness/ Alors , doucement pour l´arrosage : )))

      • Hello Darie, quelle chaleur mais je vois déjà poindre in bout de vert des capucines, pour le potiron il faudra attendre.

        Sur un site consacré à la ville de Lille, je lis : « L’ouverture de l’ancienne rue de l’Orphéon – rue du Maréchal de Lattre de Tassigny depuis 1952¹ – fait suite au VIIe agrandissement de 1858. La rue s’étire de la place de Strasbourg au boulevard de la Liberté. …  » voilà qui serait intéressant de savoir d’où vient ce nom de rue de l’Orphéon, Lille d’antan
        http://www.lilledantan.com/rue_de_l_orpheon.htm

        Bon AM, je pars en vadrouille avec 30° mais le vent est là pour nous rafraîchir…

      • Monique , je vois très bien où se situe cette rue , « anciennement rue de l´Orphéon » , car on mentionne que s´y trouve le consulat de Belgique . Or , quand j´accompagnais mes parents au même petit restaurant , c´était toujours devant ce consulat que nous trouvions une place pour nous garer . Mes parents y allaient chaque vendredi midi , durant des années . Puis , il et elle faisaient la sieste enfermés dans leur auto , à l´ombre d´un platane , puis courses et visites chez les belle-sœurs esseulées. Un jour , un policier a tapé à la fenêtre de la voiture , pour demander si il et elle allaient bien : )) Drôlement sympa , le policier !
        Oj-oj-oj …. j´ai oublié d´envoyer . Hop-là ! Zou !

  26. Hello sous le soleil!
    Un orphéon rafraîchissant avec Raymond Radiguet:
    « Jouets des vagues, vos oreilles roses. Ô mes cousines, plus légères que l’onde, pourquoi l’orphéon océanique vous fait-il frissonner ? Voici Vénus. (Mais si vous voulez grandir, mes petites cousines, vous n’avez pas de temps à perdre.)
    Aujourd’hui, cueillette des plumes d’autruche ; bouquet de vagues frisées, l’éventail de Vénus.
    Si elle se noie, nous lui élèverons un tombeau en coquillages. »
    < "Les Joues en feu"

    • Trés amusant Mareria , en effet .
      J´ai trouvé un petit poème amusant , marin aussi .
      -L´orphéon des grands fonds-
      Le thon, la morue, la sardine
      – Jetez l’ancre, mais gardez l’huile !
      – Font de la musique en sourdine
      Au fond de l’eau, autour de l’île.
      La morue joue de l’harmonium
      – Montez la voile de misaine ! –
      La sardine du xylophone
      Pour les délices des sirènes.
      Le chef d’orchestre, c’est le thon
      Qui corrige avec sa baguette
      Fausses notes et fortes têtes
      – Larguez la voile d’artimon !
      – Lui-même joue du mirliton,
      Du bugle, de la grosse caisse,
      De l’accordéon, du piston
      – Qu’on hisse le grand pavillon !
      – Là-haut, le pêcheur se morfond :
      Dans son filet, pas un poisson
      Quand finira la jam-session
      De cet orphéon des grands fonds?
      de Marc Alyn ( L´Arche enchanté ) Le mot « arche » est masculin , pas de E à « enchanté » .
      Je ne sais pas ce qu´est réellement l´arche dans le titre du recueil …

      • Darie, SUPER cet orphéon de la mer ou alors le concert des poissons…. justement, ça sent la sardine, voilà les barbecues du vendredi qui fument … ah, la bonne odeur de la campagne !!! un peu de lisier là-dessus et avec la chaleur, demain ils rentrent tous déjeûner dans leur maison tellement ça donne des hauts le cœur ! vendredi soir, allez un peu d’ambiance et des mamifères qui volent

  27. voilou,j’ai une faim de loup,je viens de prendre ma douche,cela fait du bien ,de la douceur ,il fait encore un soleil splendide ,nous allons manger dehors ,sur les tables ,non debout ou sur les genoux des fées a la peau dorée….. A demain toutes…..bises…GO!GO!

  28. Holà, Darie, Mareria…..encore un orphéon ??? vite voici Brassens « Paroles sous le kiosque »

    Ce qu’on peut rigoler
    Par les beaux soirs d’été
    Sous le kiosque à musique
    On entend l’orphéon
    Les tambours les clairons
    La fanfare et la clique
    Pas besoin de billet
    Pour entendre aboyer
    Tous les chiens du quartier
    Et dans tous les concerts
    On joue Mozart ou Wagner
    Où sous le kiosque en plein air
    Avec un air timide
    Le fils du percepteur
    Joue de l’ophicleide
    Il en est tout en sueur
    Le notaire en personne
    Ajustant son lorgnon
    Prend son bigophone et son vieux trombone
    Et joue l’air des lampions

    Ce qu’on peut rigoler
    Par les beaux soirs d’été
    Sous le kiosque à musique
    On entend l’orphéon
    Les tambours les clairons
    La fanfare et la clique
    Pas besoin de billet
    Pour entendre aboyer
    Tous les chiens du quartier
    Et dans tous les concerts
    On joue Mozart ou Wagner
    Où sous le kiosque en plein air
    Où sous le kiosque en plein air »

    J’espère que personne n’a donné ce titre sinon « mille excuses ».

    …..formidable Darie connaît cette rue de l’Orphéon à Lille et encore une anecdote…. c’est drôle comme un mot peut réveiller des souvenirs enfouis ou lointains. Faire la sieste dans sa voiture alors là, je suis sidérée. C’est vrai que cela peut inquiéter un passant ou un policier, voilà qui peut prêter à confusion, j’ai déjà lu des polars où…. bref !
    Les amis, chez un mien voisin, petit apéro et petit groupe pour discuter sur un futur projet qui fait tiquer le village, la voisine a servi un punch, c’est un daïquiri, misère, j’en ai bu un (sous 30° de température extérieure) et voilà que je n’ai pas tous mes esprits, elle n’avait pas de demi panachés et le voisin a dit que les demis de toute chose ne sont pas des entiers … ouah, ça c’est fort quand même et comprenne qui pourra…

    • Monique , il et elle faisaient leur sieste sur la place de Wazemmes , sous les arbres , avant
      d´aller faire leur ravitaillement pour la semaine , en légumes , fromages , etc…
      C´était un rituel et il a fallu qu´ils y renoncent à regret . Avec l´âge , cette circulation intense devenait dangereuse pour eux . Les sorties au petit restaurant étaient très drôles , car mon père mettait un peu de vin bio de la maison, dans un flacon de plastique opaque , où était écrit « silicium » . Il mettait son chapeau dessus , et hop ,ni vu ni connu , et on commandait une bouteille d´eau pour tous . Nous riions beaucoup tous les deux , et ma mère rouspétait de tout ce cinéma , de chapeau , de flacon , de verres. Je profitais toujours d´aller au cinéma durant cette sieste avant de les rejoindre .

      • Darie, j’aime bien le coup de la bouteille de « silicium », il fallait y penser et c’est très astucieux de la part de votre papa… ce que j’aurais pouffé aussi mais parfois « madame mère » ne suit pas les espiègleries..;…….petit à petit il faut bien devenir raisonnable avec le temps mais c’est difficile…. reste des bons souvenirs à partager. Aujourd’hui, la vie est trop trépidante et agitée, une grande ville m’effraie, comme à Paris où il faut courir pour traverser une grande avenue et parfois en deux temps. Je lis que les premiers feux de signalisation ont été installés en France en 1923 au croisement des boulevards Saint-Denis et Sébastopol, à Paris, un feu est posé et Il est rouge et accompagné d’une sonnerie. C’est le premier en France. Il faudra attendre dix ans avant que n’apparaissent les feux vert et jaune. …. encore un petit pas dans le passé !!!! bonne fin de soirée à tous, demain il fait encore très chaud !

  29. Mareria , j´ai lu sur le site babelio quelques extraits des Joues en feu , de Raymond Radiguet ,
    il écrivait bien déjà à 16 ans , avec beaucoup de spontanéité. En voici quelques-uns :
    https://www.babelio.com/livres/Radiguet-Les-joues-en-feu/608079/citations
    Demain , je serais visible au chant des deux coqs ( toujours les mêmes ) , puis ce sera le branle-bas des préparatifs . Youppee , j´ai écrasé un moustique affamé : )
    Bonne soirée , à tous .

  30. Bonjour….🎸🎺🎷
    Envoyer la musique ,la cavalerie ,faite sonner les pistons comme des violons nous partons ,le bus est fin prêt ,nous avons décider cela hier devant une bière ,une promenade en bus direction le Vaucluse,nous allons caresser les pentes du mont ventoux ,nous avons un endroit non loin du chalet renards ,un bon gros pique nique ,sans mourir de soif ,je prend avec moi mon beau appareil photo ,je sais pas comment il marche avec sa batterie ,mais je me trouve beau avec ,et cela fait touriste convaincu ,nous allons partir dans trois minutes et une seconde et deux millièmes ,je vous souhaites a vous toutes ,un super chaud samedi….bises …GO!GO!…🎻🎹🎤🎵🎶

  31. Un bonjour rapide , car personne n´amène sa musette chez nous , et il faudra mettre quelque chose dans les assiettes des invités ! Trop chaud aussi pour un bal-musette .
    Mais une tite musique pour se mettre en train , c´est tout bon ; je cause , je cause , et le travail n´avance pas . https://www.youtube.com/watch?v=mKAJzH3Q_io
    Bonne journée , et à ce soir pour fermer le ban .

  32. Bonjour! bon anniversaire à votre fiston, Darie; avez-vous convoqué un orphéon?
    Un petit air de musique « Clarinette marmelade », avec le groupe « Orphéon Celesta »:

    • Je fais une petite pause … Pas d´orphéon , Mareria .
      On chantera « Han mår att leva ( ter ) , uti hundrade år » , la-la-la …. , Hurra ! Hurra! Hurra !
      qui signifie qu´il se porte si bien et vivra jusqu´à cent ans : )
      La façon de crier Hourra des Suédois est assez … effrayante . De vrais cris de Vikings . RIRE .
      Je suis allée faire une scène chez le voisin , qui fait travailler deux hommes et des machines , comme chaque été… Et ils ont arrêté , car j´ai dit que j´allais me renseigner auprès de la police des heures légales de relâche des machines-outils … A mon avis , c´est du travail … non…. vous voyez ce que je veux dire . Il a eu peur … hi-hi …
      Bon après-midi à tous , je vais mettre mes beaux atours : )

  33. en ce jour bonjour..
    un début d’été parfait , un soleil présent par sa bienfaisance, la nature se pare de sa plus belle parure porter dans les beaux jours , juste le dimanche elle rajoute a ses fleurs un un noeud de papillon et les souliers vernis et la mèche des pétales sur le coté , on dirait que les fleurs du domaine et de la vallée sont prêtes de se rendre a la messe a la queue leu leu par , j’avais jamais pensé a cela , mes nains de jardin , mon escargot et ma blanche-neige ont toujours un beau sourire , mais ne sont pas de trop chrétien , je l’ai ais jamais vu prendre le chemin de confesse , j’ai du acheter des nains athées , avec atchoum et ses souhaits , ils sont pas musulman non plus , le ramadan a commencer et aucun porte la djellaba et blanche ne porte pas un noir burkini , a mois que ces truc machin chouette de jardin on dit au calendrier musulman sur le ramadan , va te faire foutre toi et ton calendrier grec , pourtant un sermon leur ferait pas plus de mal que cela , ce n’est donc pas pour demain que mes terres cuites colorés vont prendre des vacances a cucugnan, pour lire les lettres d’alphonse daudet au pied d’un moulin avec l’accent des pages de pagnol ….ou la devise a cucugnan est ( bon comme le pain, franc comme l’or ) ….a demain nous partons de bon matin ..préparer le pique nique de midi au bord de l’eau pour que notre dimanche champêtre … pète, bises a vous ..GO!Go!

  34. Oh là peuchère , on ne peut plus dormir ! Klaus , ces grillons et ces cloches à 8h20 du matin ,
    c´est pas chrétien de nous infliger cela ! hi-hi .
    On voit le très regretté Jean Yanne , jeune encore ,
    dans l´assistance . Un grand acteur que j´aimais bien … Il pouvait tout jouer .
    C´est une belle performance de Fernand Sardou , que de faire un sermon non improvisé
    ( c´est le texte de Pagnol ) durant douze minutes , sans hésitation et de façon aussi naturelle .
    Bonne fête des mères aux mamans , un peu de pluie rafraichissante ce matin , c´est bien pour mes p-d-t plantées ( rien ne pousse encore ) et pour mes quelques oignons . Ceux-là sont bien levés , mais je ne sais pas ce qui sera mangeable ! Je suis une citadine et , sauf quelques pieds d´aromates que j´ai laissés pousser , je n´y connais rien de rien : )) Bonne journée .

    • Que se passe-t-il ? Les lettres sont minuscules . Il me faudrait une lunette astronomique pour lire les commentaires . J´ai vu que le sermon ne durait pas douze minutes , mais bien une demie heure entière ! J´y retourne , c´est tordant . Surtout de voir les têtes apeurées des paroissiennes ( avec de jolies coiffes provençales ) et les mines perplexes des paroissiens .

  35. Bonjour, et bonne fête, Mesdames,à Darie aussi, et une bise à Klaus!
    Et pour fêter ce jour, ce poème d’Aragon, intitulé « La rose du premier de l’an »:
    « Connaissez-vous la rose-lune
    Connaissez-vous la rose-temps
    L’autre ressemble autant à l’une
    Que dans le miroir de l’étang
    L’une à l’autre se reflétant
    Connaissez-vous la rose-amère
    Faite de sel et de refus
    Celle qui fleurit sur la mer
    Entre le flux et le reflux
    Comme l’arc après qu’il a plu
    La rose-songe et la rose-âme
    Par bottes au marché vendues
    La rose-jeu la rose-gamme
    Celle des amours défendues
    Et la rose des pas perdus
    Connaissez-vous la rose-crainte
    Connaissez-vous la rose-nuit
    Toutes les deux qui semblent peintes
    Comme à la lèvre est peint le bruit
    Comme à l’arbre est pendu le fruit

    Toutes les roses que je chante
    Toutes les roses de mon choix
    Toutes les roses que j’invente
    Je les vante en vain de ma voix
    Devant la Rose que je vois. »

    • C´est un joli poème , Mareria , merci , et bien chanté . J´ai reçu un bel hibiscus jaune orangé en pot hier . Il est planté dans le massif maintenant , et profite de la pluie : ) Cela me rappelle ma haie d´hibiscus autour de notre jardin réunionnais . Elle a été remplacée , sacrilège ! par une palissade de béton , surmontée de barbelés . Le jasmin et le laurier ont subi le même sort .
      Il ne faut pas se demander quel est le « sentiment d´insécurité » ( comme disait l´ex PM ) qui
      règne désormais dans cette petite ville . Je préfère oublier cela , et ne penser qu´à mon beau petit hibiscus nouveau qui parade dans on massif : )

  36. Darie, c’est sans arrêt que je lis des articles évoquant la coupe d’arbres, soi-disant « gênants », où que ce soit; hier j’ai signé une pétition contre l’abattage de 85 arbres sur l’avenue qui part de la gare de Rennes, pas malades, mais comme ils refont la gare ( LGV), il faut tout changer apparemment: c’est de la folie furieuse!
    Vous retransplanterez votre hibiscus dans un pot à l’abri de l’hiver?
    Les 2 nouvelles d’hier, et sur la tombe de De Gaulle, et sur la bande de voyous qui ont attaqué des agents de sécurité( nouvelle qui a attendu 24h pour être annoncée) sont consternantes, sans parler de ce qui s’est passé en Egypte etc.
    Ici aussi, la pluie orageuse arrose le jardin( et les rosiers tous en fleurs).

    • Pourvu que les signataires de la pétition soient entendus, Mareria. Couper quatre-vingt-cinq arbres en bon état , c´est ahurissant . Mais je crains que les élus ne fassent la sourde oreille . On bétonne et macadamise à tour de bras . C´est de l´urbanisation à outrance , en Belgique aussi . Je le vois du train en partant à Bruxelles . Et dans ma petite ville française , des lotissements et appartements poussent partout .
      J´ai regardé le journal ce matin … Les Philippines ont aussi tout à craindre …

  37. Ce poème, assez drôle, et « grinçant » de Jules Laforgue; la magie des couchers de soleil « en prend un coup »!
    III « Encore un soir qui tombe, un couchant qui va faire le beau; bilan classique! bilan plus que
    classique!… 
[…]
    Silence et horizon! Après toutes les folies de cette après-midi, l’air est dans l’accalmie et se
    recueille devant la retraite classique de l’Astre. 

    L’Astre!… 

    Là-bas, à l’horizon miroitant où les sirènes retiennent leur respiration, 

    Les échafaudages du couchant montent; 

    De phares en phares, s’étagent des maçonneries de théâtre; 

    Les artificiers donnent le dernier coup de main; 

    Une série de lunes d’or s’épanouissent, comme les embouchures de buccins rangés dont des
    phalanges de hérauts annonciateurs fulmineraient! 

    L’abattoir est prêt, les tentures se carguent ; 

    Sur des litières de diadèmes, et des moissons de lanternes vénitiennes, et des purées et des
    gerbes, 

    Endiguées par des barrages de similor déjà au pillage, 

    L’Astre Pacha, 

    Son éminence Rouge, 

    En simarre de débâcles, 

    Descend, mortellement triomphal, 

    Durant des minutes, par la Sublime Porte!
    … 

    Et le voilà qui gît sur le flanc, tout marbré de stigmates atrabilaires . 

    Vite, quelqu’un pousse du pied cette citrouille crevée, et alors!… 

    Adieu, paniers, vendanges sont faites!… 

    Les rangées de buccins s’abaissent, les remparts s’écroulent, avec leurs phares de carafes
    prismatiques ! Des cymbales volent, les courtisans trébuchent dans leurs étendards, les tentes
    sont repliées, l’armée lève le camp, emportant dans une panique les basiliques occidentales,
    les pressoirs, les idoles, les ballots , les vestales, les bureaux, les ambulances, les estrades des
    orphéons, tous les accessoires officiels. 
Et ils s’effacent dans un poudroiement d’or rose. 

    Ah, bref, tout s’est passé à merveille!… 
 »
    < « Persée et Andromède
 ou le plus heureux des trois », Moralités Légendaires (1887)

    * similor : alliage de cuivre et de zinc qui imite l'or
    * simarre : longue robe d'apparat

  38. Mon ordinateur s´est éteint de lui-même ! j´ai cru que la panne informatique en GB m´atteignait aussi ! Des avions cloués au sol , des milliers de passagers en errance avec leurs valises , et des aiguilleurs du ciel désemparés devant des ordi noirs … Quel cauchemar !
    Toute la famille a quand même eu un gros fou-rire durant cette information quand une jeune Française a dit:  » On n´est pas informé . On ne comprend pas la langue  » .
    Fils 2 a dit :  » Ils n´apprennent pas l´anglais en classe ? » Pas elle , en tous cas : ))
    Je disais , avant que tout s´éteigne , que le buccin était , soit un bulot ( j´ai goûté cela lors de mon séjour précédent et je n´ai pas aimé mon bulot ) , soit un long instrument de musique .
    Lors de la remise des prix Nobel , les lauréats sont annoncés par une phrase musicale immuable , jouée sur des buccins , par des buccinateurs . J´ai l´air en tête , mais ne sais pas comment l´écrire …

      • Oui Mareria : ))) C´est exactement cette petite « ritournelle » . je l´ai tellement entendue que je la connais par cœur ! J´ai vu que The Square remporte la palme , la Palme d´or de Cannes .
        Le scénario est original , j´essayerai de le voir .
        Et échange de politesse , c´était un cheval français Timoko (trotteur) qui a remporté la grande course , Elitloppet (course d´élites) cet après-midi à Stockholm , un très beau cheval .
        Les chevaux français sont appréciés en Suède , grands et élégants . Les Suédois aiment les courses . Le Viking m´a appris à les apprécier , il les regarde comme des athlètes à part entière.
        J´ai d´autant plus aimé le film Seabiscuit , une histoire vraie . On voyait le lien très fort entre
        le jockey et le cheval . Un très bon film .
        La scène du commentateur radio est extraordinaire . Il est seul dans son petit studio , mais habillé sur son 31 , (c´est une très grande course !) , ses bruitages sont à tomber par terre de rire ! et ses commentaires sérieux (le ton est saccadé comme à cette époque ) sont uniques . Toute l´Amérique est collée en grappe d´hommes autour des radios. Il n´y a pas de TV , cela se passe en 1930 environ . Ce film est une vraie réussite .
        Bonne soirée , à tous .

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