Le coup de l’ étrier

Le mot de la page est étrier.

Deux substantifs à partir de ce mot :

– estafilade, à l’ origine une entaille par la courroie de l’ étrier

– estafette, courrier à cheval

Quant au coup de l’ étrier, en tant qu’ expression, signifie le dernier verre avant le départ, celui pour la route.
En même temps, ce n’ est pas en le faisant boire qu’ on met à quelqu’ un le pied à
l’ étrier.

Un homophone qui concerne aussi le cheval, étriller.

78 réflexions sur “Le coup de l’ étrier

  1. 🐢🐗bonjour ,a vous toutes ,en ce beau jour sous la bannière de chevalerie ,sans avoir l’oeil vif d’un cavalier et de maitre d’armes ,du couteau opinel au fleuret ,toujours prêt à faire le coup de l’étrier ,une escarmouche bien en équilibre dans les bottes de cartouche,pourquoi pas faire la botte de Nevers ,cacher sous la bosse de Lagardère ,si tu ne viens pas a Lagardère ,c’est Lagardère qui viendra a toi ,dans la légende ,on dit pas si il part de Nevers ,d’Espagne pour se rendre sur Paris ,a cheval ,a dos de chameau ,en bus ,en vélo ,assis dans une brouette ,on reste ainsin dans le trouble les pieds dans un marais ,j’abandonne pas ,je ne jette mon gant ,point envie de finir en duel piquer par une fine lame le soleil a peine lever en pleine brume au bord d’un étang ,je regarde parfois des films de cape et de fourchette ,hier j’ai regarder sur France 5 ,le téléfilm de police du roi , on y vois les perruques des hommes ,le maquillage , la mouche ,les orgies ,et le reste ,je vais me préparer ,je vais aller faire trempéte a mon petit canard jaune a l’étang , nous partons la journée a la pêche ,non besoin d’une épuisette ,juste d’une grosse musette ….car je ne fais pas disette…… bises a vous toutes …..GO!GO!…🐦🐥🐤🐣

    • En garde, Légionnaire ! Bonjour Klaus , et bonne chance aux poissons . Il y a assez de quiches et de tartes au mess , pour laisser ces petits gardons mener leur vie tranquillement : ))
      Bonne promenade aussi , bonne sieste et bon appétit . Ça suffit pour aujourd´hui avec mes bons souhaits . Vous en ferez à votre guise de toutes façons , hi-hi .

    • Hello, Klaus, nous sommes dans les romans de chevalerie, de cape et d’épée…bonne journée à la pêche…. on ne te voit plus beaucoup et je ne te croise plus, encore moins à l’épée et la mienne c’est pas Durandal, l’autre jour j’ai voulu soulever la carabine à lunette du chef pour l’essuyer j’ai cru que j’allais me casser le poignet, c’est trop lourd ! à ce soir peut être

      • Mais Monique , n´est-ce pas un Bazouka , plutôt qu´un fusil à lunette ? Je laisse Klaus arbitrer , il connait ces « ustensiles » mieux que nous .
        J´ai essayé de tirer , vers 18ans , un pigeon au ball-trap ( pigeon d´argile ! ) et j´ai eu un recul à me déboiter l´épaule ! Mon oncle , un farceur , s´est bien amusé avec ma cousine et moi ( en vacances chez lui ) . Il nous avait emmenées aussi en voilier , et plouf , un coup de baume nous avait envoyées par-dessus bord . ( il l´avait fait exprès ) .
        Nous avions assisté à une opération ( il était chirurgien ) , et paf , je me suis évanouie .
        Il faut dire que nous lui avions fait une bonne farce aussi . Nous avions raté le train à Paris ,
        la correspondance pour la Normandie , et il avait dû faire la route deux fois pour nous récupérer. Pas de téléphone portable à l´époque . Quelle panique quand nous n´étions pas là
        à l´heure convenue . Autrefois , on devait mettre d´accord , avertir du plan , et du plan B .
        Les jeunes de maintenant n´ont pas connu ces épopées .
        Triste pour eux , pour qui tout est connections instantanées : )))

    • Allons, Papy, la révérence. Votre corps droit. Un peu penché sur la cuisse gauche. Les jambes point tant écartées. Vos pieds sur une même ligne. Votre poignet à l’opposite de votre hanche. La pointe de votre épée vis-à-vis de votre épaule. Le bras pas tout à fait si étendu. La main gauche à la hauteur de l’œil. L’épaule gauche plus quartée . La tête droite. Le regard assuré. Avancez. Le corps ferme. Touchez-moi l’épée de quarte, et achevez de même. Une, deux. Remettez-vous. Redoublez de pied ferme. Un saut en arrière. Quand vous portez la botte , Papy, il faut que l’épée parte la première, et que le corps soit bien effacé. Une, deux. Allons, touchez-moi l’épée de tierce, et achevez de même. Avancez. Le corps ferme. Avancez. Partez de là. Une, deux. Remettez-vous. Redoublez. Un saut en arrière. En garde Papy, en garde…Direction ma cave !!!
      Gentilhomme – Vieille Canaille

      • Bonjour Dominique () ,
        Je suis tombé tout à fait par hasard en cherchant de vieilles connaissances sur cette brochette de copains d’avant …Politesse oblige , je suis heureux de venir Vous faire un petit coucou …
        P.S. « Monique » est -elle « Chantal » d’autre fois ?

      • Vous êtes le bienvenu tant que vous ne
        m’ insultez pas comme sur le réseau !
        -:)))
        Monique est la délicate infusion.
        Prière de ne pas révéler les pseudos, on garde une sorte d’ étanchéité …
        Cordialement

      • Insulter , non quelle idée , ce n’est pas un réseau politique …et même , et vous me connaissez , il y à de sujets sur le quelle nos opinions sont opposez . Cella n’empêche de Vous saluer Tous , et surtout Papy qui je respecte énormément , c’est un Homme d’honneur – le qualité très rare aujourd’hui …Salut Papy !

        « Voulez-vous connaître mon caractère ? Je suis bon avec ceux qui me font du bien ou dont le cœur parle au mien. À ceux-là tout est permis, ils peuvent me donner des coups de pied dans les os des jambes sans que je leur dise : Prends garde ! Mais, nom d’une pipe ! je suis méchant comme le diable avec ceux qui me tracassent, ou qui ne me reviennent pas. »
        Le père Gloriot – Balzac

  2. Bonjour , un peu moins frais qu´hier : 15° , nous cavalons vers l´été et ce n´est que justice.
    Les mois chauds se comptent sur les doigts d´une main ( et pas tous les doigts ) .
    Le cheval , la plus belle conquête de l´homme , dit-on . C´est vrai .
    Il y a un très beau livre , prenant et avec beaucoup de sensibilité , Pitié pour le Mal , de Bernard Tirtiaux que l´on m´a offert , et je l´ai beaucoup apprécié . Il s´agit d´un étalon réquisitionné , et ce sont deux enfants (15 et 8ans) qui le suivent pour le récupérer . C´est magnifiquement écrit.
    Voici un poème , sur le « cheval en majesté » :
    -Pégase-
    De ses quatre pieds purs faisant feu sur le sol,
    La Bête chimérique et blanche s’écartèle,
    Et son vierge poitrail qu’homme ni dieu n’attelle
    S’éploie en un vivace et mystérieux vol.

    Il monte, et la crinière éparse en auréole
    Du cheval décroissant fait un astre immortel
    Qui resplendit dans l’or du ciel nocturne, tel
    Orion scintillant à l’air glacé d’Éole.

    Et comme au temps où les esprits libres et beaux
    Buvaient au flot sacré jailli sous les sabots
    L’illusion des sidérales chevauchées,

    Les Poètes en deuil de leurs cultes perdus
    Imaginent encor sous leurs mains approchées
    L’étalon blanc bondir dans les cieux défendus.
    de Pierre Louÿs (1870-1925) .
    Aujourd´hui est la fête nationale suédoise . Elle est fériée depuis seulement 2005 . Quand je suis arrivée en Suède , on parlait négligemment de Flaggans dagen , un jour comme les autres, où il ne se passait rien … Quelle différence avec le 14juillet : ))
    Maintenant , c´est juste un jour férié . Il ne se passe toujours rien …
    La Midsommar est la réelle fête nationale scandinave ! Bonne journée à tous .

  3. Bonjour, et en route pour une belle cavalcade sur cette page, sans « vider les étriers »…
    Le mot estrieu apparaît vers 1100  » emprunté au gotique *striups « courroie servant d’étrier », à rapprocher du néerlandais streep, allemand Streifen, anglais stirrup. ».
    Pas d’origine grecque au mot, car les Grecs, ni les Latins n’en utilisaient pas: selon l’Universalis: « Comme la domestication du cheval et le dressage du cheval de selle, l’étrier est d’origine asiatique ; mais il n’apparaît qu’à la fin du ~ Ier millénaire. Les Xiongnu (Hiong-nou) semblent l’avoir employé dès le ~ IIIe siècle, peut-être même l’ont-ils introduit de Mongolie en Chine du Nord. Cependant, bien que l’armée chinoise soit réorganisée en ~ 307, la cavalerie se substituant au char, l’étrier est encore peu répandu à l’époque Han (~ IIIe s.). On le rencontre plus à l’ouest, dans l’Altaï, sur les selles d’Oïrotin, découvertes dans des sépultures du ~ Ier siècle. D’après l’archéologue W. Arendt, une courroie à boucle représenterait l’étrier sur le vase gréco-scythe de Tchertomlyk (rive droite du Dniepr). Cette diffusion vers l’Europe ne touchera, cependant, ni les Grecs ni les Romains. L’étrier n’est connu en Occident qu’au VIIe siècle, et ce sont les Avars qui l’y introduisent. » Jacques MÉRAND. C’est du précis!
    Quelques photos de la frise des Panathénées au Parthénon qui représentent des cavaliers:

  4. Hello bonjour à tous, je n’y connais rien en terme de cheval, d’ailleurs j’en ai peur, je n’ai jamais pu monter sur un cheval alors que je suis montée sur un chameau méchant et un éléphant poli. Ce matin un vent de chien, 12°, on remet la veste alors que d’autres la tombent !
    Darie, j’ai lu tous les livres de Bernard Tirtiaux, c’est aussi un acteur connu, son écriture est magnifique quel dommage qu’il n’écrive pas plus de livres. « Pitié pour le mal » a fait le tour des villages, cette aventure avec deux enfants plongés dans la guerre et puis chez Tirtiaux, il y a toujours le côté humain de l’homme, pour lui il n’est pas entièrement mauvais et peut faire preuve de grandeur. J’ai lu beaucoup d’histoires sur les chevaux dans la guerre, comme « Les mémoires du sergent Bourgogne » ils sont tombés noblement et ont souffert autant que ceux qu’ils portaient, le cheval oui c’est la plus belle conquête de l’homme et son meilleur portefaix. Aujourd’hui, ils promènent les enfants et ils sont, en principe, bichonnés comme des stars.

    • Monique , sur TV 5 monde , nous avons des émissions belges ( c´est une chaine dite « francophone » ) , et j´ai vu B.Tirtiaux il y a 15 jrs environ . Il a une belle voix basse , un homme très calme et souriant , et hirsute : )
      Merci Mareria pour les explications et le lien . Les frises sculptées (sur marbre ou sur bois) sont toujours très esthétiques . En lisant le texte , on voit que c´est difficile , surtout parce que quand le morceau est enlevé , c´est difficilement rattrapable .

  5. Belle idée Dominique , que cette page . Nous pouvons même remonter dans le temps très très loin , et même plus ! Les chevaux de Przeewalski que nous connaissons tous .
    Il y en a un petit troupeau au Parc de Nordens´ Ark , près de Smögen ( sur la route vers la Norvège ) , qui ne garde que des animaux rares , dont ce cheval très particulier .
    On les regarde avec intérêt et même stupéfaction , car on a l´impression de vivre dans une grotte de Lascaux , au temps des Pierrafeu : ) Du « live » pur !
    Les voici : http://www.haut-thorenc.com/la-reserve/la-faune-la-flore/le-cheval-de-przewalski/
    Je parle de ces chevaux , et je m´emballe ( je les trouve extraordinaires ) , mais c´est parce que ce sont des bêtes auxquelles il est impossible de poser le moindre harnachement , ni étrier , ni selle , ni même une couverture . On monte à cru , et encore , c´est pas certain : ))

    • Je voulais dire que c´étaient des chevaux qu´on a vus souvent à Lascaux , Chauvet , etc .
      J´avais un meilleur lien par mon frère , excellent , mais je l´ai égaré dans mon fourbi de centaines de e-mails . https://www.youtube.com/watch?v=AhRaarNmctQ
      Il n´y a pas de commentaires explicatifs , mais on voit bien les animaux .
      En fait , j´aurais dû écrire  » … les chevaux de Przewalski que nous Reconnaissons tous …  » .
      C´eût été plus compréhensible . ( sorry : )

  6. C’est le Viking qui doit être expert en étriers!
    Voici la statue du Colleone par Le Verrochio, à Venise:
    « La Statue de Colleoni
    « L’aventurier, d’un sang plus pur qu’un sang royal,
    Étant né de celui des belles républiques.
    Appuie aux étriers d’airain ses pieds obliques,
    Et, du bras gauche, enlève et retient son cheval.

    Il ouvre l’autre bras dans un geste loyal,
    Ayant choisi, d’un coeur dévot à ces reliques,
    Dans les drapeaux empreints d’animaux symboliques,
    Le vieux Lion plutôt que l’Aigle impérial.

    Solide conducteur de soldats à sa taille,
    D’un regard sans prunelle il mené la bataille,
    Et laisse sûrement sa tactique aboutir.

    La bouche aux coins tombants, enclose par des rides,
    Et que serre l’orgueil de deux lèvres arides,
    Par mépris de parler ne daigne pas mentir. »
    Albert Mérat – Les Villes de Marbre 1869
    http://www.e-venise.com/litterature/albert_Merat_poemes_venise_2.htm

    • Vachement bien et beau aussi , Mareria (les statues ) . Pourquoi dit-on « vachement » ? Une vache a quand même moins d´allure qu´un cheval : )
      Il faut se méfier quand même de chevaux , et faire attention aux ruades , même si on connait bien la bête . Mon neveu a reçu une ruade en plein dans la poitrine , et est tombé raide , avec un arrêt cardiaque . Heureusement , une charmante personne a saisi le défibrillateur , tout juste installé , et elle l´a sauvé . Le SAMU en goguette , qui passait non loin de là , et libre , est venu pour continuer les soins . Et … ils se marièrent , etc … vous connaissez la suite .
      C´est-y pas une belle histoire ? et elle est authentique : ))

  7. La conclusion aussi de cette belle histoire , c´est qu´il faut savoir manier un défibrillateur à
    l´avance . Les secondes sont comptées . Quand il faut lire la notice , éventuellement avec ses lunettes déjà chaussées et pas au fond d´un sac , bien comprendre le fonctionnement de la machine ,cela prend du temps précieux ; il est préférable de savoir comment faire rapidement .
    J´avoue que je ne sais pas , mais si j´en ai l´occasion , je suivrais l´enseignement studieusement . Cela devrait être proposé au public ou dans les écoles .

  8. Comment, comment, alors personne ne s’est aperçu de ma cruelle absence ? rien de rien ! et bien c’est chouette les amis alors que j’étais en détresse avec mes bottes l’Aigle, à patauger dans le jardin, à ramasser des branches cassées des arbres, à récupérer les nids tombés pour la leçon de chose de l’école, et tout cela sous un ciel de colère, les nuages noirs écumants comme ces cavaliers du ciel dont on a souvent parlé… si, si… attention sinon je la remets la chanson « … le tout dans un vent à décorner qui vous savez, sans électricité, sans téléphone, plus rien tandis que le chef luttait courageusement avec une gouttière bouchée d’où jaillissait un geyser ? nom de nom, le courant est revenu après la pluie torrentielle, de la grêle …. euh…. vous me suivez ? ou alors dites moi franchement que je vous embête, si, si, je pardonne tout de toutes façons.
    Darie, le chef a l’habitude des armes, comme feu (évidemment) son grand père, un arsenal avec le beau père, un routard colonel qui a rapporté des flingues du Vietnam et tout cela a été remis aux bons soins de la gendarmerie… ah, quelle rigolade le jour où l’on a reporté les armes, on a sonné et ils sont venus à deux, se sont empressés de nous détestés des paquets et ensuite on a dû signé des papiers pour notre « don à l’état ». Moi je suis un peu comme Calamity, quand je fais un essai je tire à côté de la cible mais il tombe quand même quelque chose.
    Darie, justement ce matin nous sommes passés par le spécialiste détecteur du palpitant, visite de routine obligatoire annuelle, il y a des défibrillateurs partout, mourir n’est pas possible dans cet établissement et les infirmières sont aimables et charmantes, on rigole bien mais j’ai horreur de l’ambiance « hosto » aseptisée.

    Ghost Riders in the sky

    Ah, qu’ils étaient magnifiques ces cavaliers de l’enfer !

  9. Mais si la Monique, on s’ en est aperçu !
    Vous avez vu, Vieille Canaille a laissé des coms ici .
    Merci pour les Cavaliers du ciel, c’ était une de mes chansons favorites quand j’ étais une toute petite fille.
    Bise

    • Hello Dominique, c’est sympa de « revoir » Budimir, et fait-il toujours des confiotes ? sa verve n’a pas pris une ride, juste il s’est trompé de fleur !
      Horreur et erreurs d’orthographe, dans mon dernier commentaire il faut lire « délestés » (ça change tout) et en plus il faut rendre son infinitif à « on a dû signer »… je passe sur les autres. Moi aussi j’aime cette chanson, elle m’a toujours trotté dans la tête, petite je la trouvais pleine de mystères et je voyais des hordes de cavaliers faisant des exercices de voltige sur les chevaux sauvages emballés, comme les cosaques. Ce que j’ai pu me faire mon cinéma avec ces chansons. Bise

    • Et les Cavaliers , de Joseph Kessel . C´est le livre qui m´a fait découvrir un monde , j´avais 15ans , sur une plage de Cagnes-sur-mer , sous une paillote . J´étais restée interdite ( y lire « stupéfaite » ) , en regardant mon bouquin . Je réalisais qu´avec des livres , c´était le monde qui était à ma portée , celui des adultes , le monde géographique , l´Histoire aussi , et la belle littérature . Une vraie révélation ! Je l´ai dans mes étagères et le relirai un jour , c´est certain .
      Il y a un passage du film (avec Omar Sharif ) , absolument fantastique ! Des as de la voltige
      hippique . Le film Hidalgo , avec le beau Viggo Mortensen , est superbe aussi .
      Comme je regrette le cinéma américain des années 90 … Maintenant , ce sont des robocops mâles et femelles qui envahissent les écrans . Triste …

  10. Bonjour Monique ,
    Le hasard fait bien les choses , je suis tombé par hasard sur la page de Papy (figaro) et par la suite (hasard provoqué) sur le réseau de Mme Dominique , qui (soyons francs ) n’est pas très heureuse de me voir ici ?

    • Bonjour Budimir, je suis aussi contente de vous lire, nous sommes sur un terrain neutre, une sorte de Suisse de l’humour et Dominique sait varier sa page, le mot du jour est toujours amusant mais il nous amène aussi à de la vraie culture, preuve qu’on peut se cultiver en s’amusant et papotant. Dominique a mis les réf. de son blog sur sa page, chacun peut donc y venir en toute liberté. Klaus sera heureux d’échanger avec vous… comme au bon vieux temps (ça ne nous rejeunit pas)
      Pour votre position sur l’actualité je vous ai toujours suivi et ce n’est pas facile avec la modé.

  11. Non Budimir, ne pensez pas cela mais vous écriviez des horreurs sur moi et j’ ai été étonnée de vous lire ici.
    Mais c’ était une autre époque et par ailleurs je sais que Papy sera content de discuter librement avec vous sur le blog, alors, on avance !!!

  12. Bien ,j’écrivais des « horreurs » sur les bombardements de mon pays ( par votre pays) , et pas sur vous …Mais , parlons d’autre chose …
    « Faut dire
    Faut dire que j’étais fou
    De croire à tout cela
    Je croyais à démocratie
    Je croyais à paix…
    Faut dire
    Qu’on ne nous apprend pas
    A se méfier de tout »…

  13. Moi aussi j´ai été surprise . Je lis toujours les commentaires de « Budimir » sur le journal , et
    il a de la constance pour défendre sa cause . Il doit souvent affronter les internautes qui ne
    connaissent pas bien les antécédents de cette guerre . L´information sur ces évènements a
    été trouble . On n´a pas su toutes les raisons . Difficile de démêler l´écheveau ! Il en a gardé beaucoup d´amertume et cela se comprend .
    Et quand j´achète des avjars de paprikas , je sais ( depuis les écrits anciens de « Budimir » , mais j´ai de la mémoire !) que les meilleurs , ce sont ceux qu´on fait soi-mêmes .
    Mais ceux de ma supérette viennent de Hongrie , et ma foi , ils sont très bons .
    Je préfère cela à la moutarde sucrée : ))

  14. « Darie » – et autre fois ?
    Vous avez entièrement raison ce guerre (imposé) nous à traumatisé nous les Serbes pour de siècles d’avance . Le jour quand les bombardements ont commencé (24/03/1999) j’ai subi un attaque cardiaque ( j’ai travaillé à Radio France) , et mon anniversaire (25/03) j’ai passé à hôpital – un pace-maker implanté …
    Bien malgré tout j’aime bien la France et français – mais aucun Gouvernement , j’ai voté MLP …malheureusement les français sont encore …Comme il disait le Général De Gaule ?
    Mes amitiés à toutes et tous !
    Gentilhomme Vieille Canaille de Serbie

    • Je crois que la dernière fois que l´on vous a vu , c´est quand Klaus avait disparu sans laisser de trace , à notre grande consternation . « Reiko » aussi cherchait après lui .
      Maintenant, bon pied , bon œil , il va à la pêche avec ses camarati et toujours sa musette bien garnie , ( on ne sait pas ce qu´il y a dedans ..) , et un peu de boissons fraiches aussi .

      • Darie, je me souviens de l’instant où Klaus a disparu sans laisser d’adresse (si j’ose dire), quelle inquiétude mais dans ce cas on sait que c’est peut être pour une raison indépendante de la volonté, pas facile de prévenir qu’on va avoir une avarie dans le moteur, comment prévoir ? voilà ce qui m’ennuie finalement, c’est l’idée de partir sans avoir été prévenue, c’est vrai, on mettrait notre plus belle tenue, paré au mieux et ainsi nous serions présentables devant St-pierre parce que là, j’ai prévu ce que je vais lui dire : « St Pierre, si t’es un pote, refile moi les clés, j’ai pas envie de rentrer ce soir »
        Papy est taillé pour faire centenaire, Dominique a intérêt à stocker les mots du jour ! bonne fin de soirée à tous.

    • Budimir, c’est vrai que nos dirigeants nous font violence et que nous sommes muselés, probablement encore pour de nombreuses années mais il faut vivre quand même avec les petits bonheurs en espérant échapper aux grands malheurs. J’espère que votre pace maker fait bien son office et vous permet de continuer une retraite heureuse… cette pompe merveilleuse qui ne s’arrête pas, qui ne connaît pas les ponts, les vacances, les jours fériés ni les grèves, ce muscle est extraordinaire il faut donc ménager sa monture, ce qui nous ramène au cheval du jour et aux étriers. Bonne fin de soirée à vous.

      • Monique,
        Beaucoup de gens pensent à tort que à l’Est (Russie Biélorussie, Serbie…) c’est la dictature terrible -les clichés sur les dictatures de l’Est bien nourrit par vos médias , mais la vérité est tout autre , je me sent plus libre en Serbie , en Russie aussi que à Paris , bien que plus pauvres les gens sont plus heureux …
        Pour conclure je vais vous lire une citation de Jean Jaurès :
        « Je ne plierai pas, je ne m’en irai pas en silence. Je ne me soumettrai pas. Je ne me retournerai pas. Je ne me conformerai pas. Je ne me coucherai pas. Je ne me tairai pas. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas subir la loi du mensonge triomphant ».

        J’ajoute à cela une ligne du poète René Char :

        « La liberté, c’est chercher la vérité avec des précautions terribles, là tout se trouve ».

  15. Hello, les pieds aux étriers, voilà qui nous ramène à Victor Hugo, ce diable d’homme a un poème pour chaque mot du dictionnaire et il vient très souvent à la rescousse. Un petit haïku pour le présenter :

    Avec Hugo
    C’est le mot
    sur un plateau

    Bon, d’accord c’est pas terrible mais je n’arrête pas de pleurer sur l’état automnal de mon pauvre jardin dévasté donc il ne faut pas m’en demander trop. Hugo, mon cher, c’est à toi :

    AYMERILLOT (La légende des siècles)

    Charlemagne, empereur à la barbe fleurie,
    Revient d’Espagne ; il a le cœur triste, il s’écrie :
    « Roncevaux ! Roncevaux ! ô traître Ganelon ! »
    Car son neveu Roland est mort dans ce vallon
    Avec les douze pairs et toute son armée.
    Le laboureur des monts qui vit sous la ramée
    Est rentré chez lui, grave et calme, avec son chien ;
    Il a baisé sa femme au front, et dit : « C’est bien. »
    Il a lavé sa trompe et son arc aux fontaines ;
    Et les os des héros blanchissent dans les plaines.

    Le bon roi Charles est plein de douleur et d’ennui ;
    Son cheval syrien est triste comme lui.
    Il pleure ; l’empereur pleure de la souffrance
    D’avoir perdu ses preux, ses douze pairs de France,
    Ses meilleurs chevaliers qui n’étaient jamais las,
    Et son neveu Roland, et la bataille, hélas !
    Et surtout de songer, lui, vainqueur des Espagnes,
    Qu’on fera des chansons dans toutes ces montagnes
    Sur ses guerriers tombés devant des paysans,
    Et qu’on en parlera plus de quatre cents ans !
    Cependant, il chemine ; au bout de trois journées
    Il arrive au sommet des hautes Pyrénées.
    Là, dans l’espace immense il regarde en rêvant ;
    Et sur une montagne, au loin, et bien avant
    Dans les terres, il voit une ville très forte,
    Ceinte de murs avec deux tours à chaque porte.
    Elle offre à qui la voit ainsi dans le lointain
    Trente maîtresses tours avec des toits d’étain
    Et des mâchicoulis de forme sarrasine
    Encor tout ruisselants de poix et de résine.
    Au centre est un donjon si beau, qu’en vérité,
    On ne le peindrait pas dans tout un jour d’été.
    Ses créneaux sont scellés de plomb ; chaque embrasure
    Cache un archer dont l’œil toujours guette et mesure ;
    Ses gargouilles font peur ; à son faîte vermeil
    Rayonne un diamant gros comme le soleil,
    Qu’on ne peut regarder fixement de trois lieues. »

    Le voisin m’a apporté deux kg de cerises, je sens que je vais être malade…. mais comme disait ma grand mère à chaque fois que je geignais ou me plaignais « ma petite fille, arrête de crier misère » alors ce mot m’est resté mais je me soigne.

  16. Je vais peaufiner un autre haïku, mais franchement Hugo ne m’inspire pas car il est trop immense pour tenir dans un haïku. Il faut l’enjoliver, le rendre musical, élégant avec des rimes riches… bon, j’essaierai, promis et puis il faut glisser le mot « étrier », pas facile
    Demain peut être vais-je ratisser si le temps le permet mais cette petite tempête est une catastrophe pour les jardins. Bonne nuit !

  17. 🐦🐥🐤bonjour a vous gentes damoiselles, je vais point faire la fine lame ,sur une boite de selle ,les pieds bien acharné a des étriers en patte a modeler ,prêt a attaquer a coup d’épée un litre de lait pour une brique ou une livre ,je profite beaucoup de ma liberté de jouissance ,depuis ma grande fatigue ,et que mon petit esprit a réussi a faire comprendre a mon cerveau , que j’avais plus la force de ma jeunesse , qu’il me d’aller désormais le doux repos et profiter des bienfait que la vie nous fournit gracieusement ,je sais pas si je suis méritant pour ces moments bénéfiques et magiques ,mais je m’octroe t’el un roi comme si tout ce que je fais aurait la couleur de l’or ,cela est fort difficile pour ma personne , une vie formater a toujours faire plus et être toujours le meilleur ,finir créant ces camarades comme une pâtisserie type milles feuilles de toute une vie fait que de mérite ,je n’étais point habitués a rien faire ,a flâner au grès du vent et des rayons de soleil ,de vivre comme le petit papillon a voler de ces propres ailes et de me poser sur une branche légère félon mes envies ,je me promène , je marche , je me repose , je me fais des poèmes imaginaires d’une vie de magicien qui fait d’un simple bout de branche d’arbre trouver a terre , la plus belle des fleurs du monde ,je pense a la vie que j’ai eu , a ce que j’ai fait ,mais surtout avec l’esprit au plus calme de ma vie et fort éloigné de tout tourment ,ce que je n’ai pas pu accomplir dans ma vie d’homme ,n’approche a sa fin ,je suis un homme au passé trouble et mouvementer ,mais ce que je peux dire ,ma famille qui défilé devant moi , non comme un mirage par manque d’amour me manque de jour en jour ,je suis comme le petit prince , perdu dans une terre immense , a regarder le ciel , et lui demande , si il y a une vie la haut , je ne demande ni force et courage ni fortune ni joie , juste que deux vents se croisent et dessine dans cette ce beau ciel e visage d’une mère , la miene et celle de tous , une mère porte en elle le visage qui donne la vie …..je sais je suis un peu long ,mais la retraite c’est faire que ce qui nous fait envie …..bises avoue , je vais aller voir si je trouve un lutin pour faire un duel a coup de cuillère au dessus d’un bol de chocolat ….GO!GO!……🐓🐔🐣

      • Bonjour Dominique,
        C’était facile , en armé (Yougoslave 1968) j’étais éclaireur , alors suivre un autre militaire et surtout de taille de Papy …qui m’a oublié peut-être (rire) ?

  18. Bonjour tous! Klaus va musarder et poétiser.
    Voici Aragon t:
    « Lancelot », < "Les Yeux d’Elsa", Louis Aragon
    "On peut me harceler que suis-je qu’ai-je été
    Je me souviens d’un ciel d’un seul et d’une reine
    Et pauvre qu’elle soit je porterai sa traîne
    Je n’ai pas d’autre azur que ma fidélité
    Je suis ce chevalier qu’on dit de la charrette
    Qui si l’amour le mène ignore ce qu’il craint
    Et devant tous s’assit parmi les malandrins
    Comme choisit mourir Jésus de Nazareth
    Ma Dame veut savoir que rien ne m’humilie
    Par elle demandé tout s’en métamorphose
    Elle exige de moi de si terribles choses
    Qu’il faut que mon cœur saigne et que mon genou plie
    On me verra trembler mais non pas lui faillir
    Toujours placer amour plus haut qu’honneur Certain
    Que la nuit n’est pas longue à cause du matin
    Et je saurai baisser le front pour obéir
    Sortir nu dans la pluie et craindre le beau temps
    Si je suis le plus fort le plus faible paraître
    Me tenir à côté de l’étrier du traître
    Et feindre la folie ainsi que fit Tristan"

  19. Et Hugo ( coucou Monique), dans  » Le Pas d’armes du Roi Jean »: c’est ballade , en vers de trois pieds, mis en musique par Camille Saint-Saëns
    Çà, qu’on selle,
    Écuyer,
    Mon fidèle
    Destrier.
    Mon cœur ploie
    Sous la joie,
    Quand je broie
    L’étrier.

    Par saint-Gille,
    Viens-nous-en,
    Mon agile
    Alezan;
    Viens, écoute,
    Par la route,
    Voir la joute
    Du roi Jean.

    Qu’un gros carme
    Chartrier
    Ait pour arme
    L’encrier;
    Qu’une fille,
    Sous la grille,
    S’égosille
    A prier;

    Nous qui sommes,
    De par Dieu,
    Gentilshommes
    De haut lieu,
    Il faut faire
    Bruit sur terre,
    Et la guerre
    N’est qu’un jeu.

    Ma vieille âme
    Enrageait;
    Car ma lame,
    Que rongeait
    Cette rouille
    Qui la souille,
    En quenouille
    Se changeait.

    Cette ville,
    Aux longs cris,
    Qui profile
    Son front gris,
    Des toits frêles,
    Cent tourelles,
    Clochers grêles,
    C’est Paris !(…)
    La suite, c’est trop long pour la page, sur: https://www.poetes.com/hugo/pasdarmes.htm

    • Coucou Mareria, ah, ah, je savais bien que mon haïku n’était pas si dépouillé, même Hugo s’est prêté au style télégraphique !!! rires….. je vais lire la suite, c’est drôlement enlevé !!

      • Mareria, vous êtes une amie en or mais Monique, votre haïku Hugo est … euh…j’ veux dire…enfin…il ôte les mots de la bouche.
        HURLEMENT DE RIRE

  20. Bonjour la joyeuse compagnie, de l’étrier au cavalier il n’y a qu’une jambe, le vieux Théo bien connu ici nous enlève sur des destriers de l’apocalypse :

    Choc de cavaliers
    Théophile Gautier (1811-1872)
    La comédie de la mort (1838).

    Hier il m’a semblé (sans doute j’étais ivre)
    Voir sur l’arche d’un pont un choc de cavaliers
    Tout cuirassés de fer, tout imbriqués de cuivre,
    Et caparaçonnés de harnais singuliers.

    Des dragons accroupis grommelaient sur leurs casques,
    Des Méduses d’airain ouvraient leurs yeux hagards
    Dans leurs grands boucliers, aux ornements fantasques,
    Et des nœuds de serpents écaillaient leurs brassards.

    Par moments, du rebord de l’arcade géante,
    Un cavalier blessé perdant son point d’appui,
    Un cheval effaré tombait dans l’eau béante,
    Gueule de crocodile entr’ouverte sous lui.

    C’était vous, mes désirs, c’était vous, mes pensées,
    Qui cherchiez à forcer le passage du pont,
    Et vos corps tout meurtris sous leurs armes faussées
    Dorment ensevelis dans le gouffre profond. »

    Ici, temps gris et vent mais vous avez vu pour dimanche ? ah, ah, un temps estival et 30° dans le Nord et moi je suis invité pour voir la mascotte et Raphaël qui a dix mois, je vais tenter de le faire rire en faisant « coin coin » bouche à l’appui mais j’ai repéré que ça ne marche pas à tous les coups !

  21. Quel déluge chez moi ; ce n´est pas ici qu´il faut de l´eau ! Je m´ébroue après que j´ai rentré brouette et balais en souffrance dehors .
    Le « Pas d´armes du Roi Jean » me plait bien . Et en allant voir le mot « vélin » (le dernier mot de la ballade ) , je m´aperçois que ce n´est pas une marque ! mais un vrai parchemin , à partir de peau de veau ( d´où son nom ) .
    La licorne est un cheval fantastique qui est souvent apprécié des enfants , dans les contes . http://legende-et-conte.com/la-licorne-reiner-maria-rilke/
    Je mets le lien pour qu´on puisse admirer le tableau de Adi Holzer .
    Bonne journée , j´attends le soleil cet après-midi , c´est convenu ainsi abc mister Meteo : )

      • Bonjour Dominique , donc demain , c´est soleil ! Yes !
        C´est logique , puisque le dicton dit , dit-on : « Après la pluie , le beau temps » : ))
        En attendant , à mi-juin , on va prendre une bonne soupe bien chaude pour se réchauffer ….
        Si c´est pas triste … Et dire qu´il y en a qui pleurent après la pluie …
        J´ai trouvé une soupe bio « buttercup-coco-cumin » , et c´est délicieux !
        Parfois , le bonheur est tout simple et à portée de main , sourire .
        Illustration , avec une fable , comme au temps jadis :
        http://www.poesie-francaise.fr/jean-pierre-claris-de-florian/fable-le-cheval-et-le-poulain.php
        Bon appétit aussi , c´est l´heure . Beans on toast ? J´adorais cela quand j´étais teenager : )

  22. Hugo encore, c’est le plus grand poète de tous les temps, il ne sera jamais égalé :

    « Les trois chevaux » de Victor Hugo extrait « Les Châtiments »

    Trois chevaux, qu’on avait attachés au même arbre,
    Causaient.
    L’un, coureur leste à la croupe de marbre,
    Valait cent mille francs, était vainqueur d’Epsom,
    Et, tout harnaché d’or, s’écriait : sum qui sum !
    Cela parle latin, les bêtes. Des mains blanches
    Cent fois de ce pur-sang avaient flatté les hanches,
    Et souvent il avait, dans le turf ébloui,
    Senti courir les cœurs des femmes après lui.
    De là bien des succès à son propriétaire.
    Le second quadrupède était un militaire,
    Un dada formidable, une brute d’acier,
    Un cheval que Racine eût appelé coursier.
    Il se dressait, bridé, superbe, ivre de joie,
    D’autant plus triomphant qu’il avait l’œil d’une oie.
    Sur sa housse on lisait : Essling, Ulm, Iéna.
    Il avait la fierté massive que l’on a
    Lorsqu’on est orgueilleux de tout ce qu’on ignore ;
    Son caparaçon fauve était riche et sonore
    Il piaffait, il semblait écouter le tambour.

    Et le troisième était un cheval de labour.
    Un bât de corde au cou, c’était là sa toilette.
    Triste bête ! on croyait voir marcher un squelette,
    Ayant assez de peau sous la bise et le vent
    Pour faire un peu l’effet d’un être encor vivant.

    Le beau cheval de luxe, espèce de jocrisse,
    Disait :
    « Ici le pape, et là le baron Brisse ;
    Pour l’estomac Brébant, pour l’âme Loyola ;
    Etre béni, bien boire et bien manger, voilà
    Ce que prêche mon maître ; et moi, roi de la joute,
    J’estime que mon maître a raison, et j’ajoute
    Que les cocottes font l’ornement du derby.
    Il faut au peuple un dieu par les prêtres fourbi,
    À nous une écurie en acajou, la bible
    Pour l’homme, et des journaux, morbleu, le moins possible.

    Le Jockey-Club veut mieux que l’esprit Légion.
    Pas de société sans la religion.
    Si je n’étais cheval, je voudrais être moine.
    — Moi, je voudrais manger parfois un peu d’avoine
    Et de foin, soupira le cheval paysan.
    Je travaille beaucoup, et je suis, jugez-en
    Par ma côte saignante et mon échine maigre,
    Presque aussi mal traité que l’homme appelé nègre.
    Compter les coups de fouet que je reçois serait
    Compter combien d’oiseaux chantent dans la forêt ;
    J’ai faim, j’ai soif, j’ai froid ; je ne suis pas féroce,
    Mais je suis malheureux. »

    Ainsi parla la rosse.

    Le cheval de bataille alors, plein de fureur,
    Indigné, bien pensant, dit : — Vive l’empereur ! »

    • Moi aussi Mareria , j´aime bien cette licorne , sa posture . Sa peinture est gaie et colorée .
      Quand on clique sur sa page de wiki , en bas à droite , sur « Sur les autres projets wikimedia,
      Adi Holzer » , on voit plusieurs tableaux et aussi quelques sculptures .

  23. Allons, Dominique, mon haïku est un chef d’œuvre puisqu’il ressemble à celui de Hugo, non mais ! quelle rigolade !

    « le chevalier galopait
    son armure scintillait
    une bravoure éphémère.

    Au détour du chemin
    ils lui tombèrent à vingt
    son épée vola, claire
    il mordit la poussière,
    dans un éclair de fer.. »

    (ne pas copier, j’ai transpiré dix minutes pour écrire cette ineptie au prix d’un violent mal de tête, merci de votre compréhension…. HURLEMENT DE RIRE !)

    . euh, j’explique, c’est l’histoire d’un brave chevalier qui s’en revient de guerre, seul survivant d’une armée. il n’arrivera pas, il meurt avec courage, brûlé dans son heaume et son armure , blessé à mort et voulant se rafraîchir, il rampa jusqu’au fleuve où il se noya. C’était un temps où on ne connaissait pas les combinaisons biodégradables, même papy, quand il fait FOMEC, c’est en lin !
    Bon, je peux aller à la bibliothèque, je me sens prête pour la croisade des affiches, c’est que des rigolos s’amusent à arracher l’affiche du candidat LR.

    Pour Adi Holzer…. c’est pas terrible non plus ! ah, il nous faudrait le Victor Hugo de la peinture.

    • Youtopou lirait cela, chère Monique, il vous dirait possibly, probablement, qu’ à « l’ éclair de fer », il préfère celui au chocolat et dégusté la tête en bas, c’ est à dire le fondant côté papilles linguéales (côté langue!).
      JMM, je me marre…

  24. Le métier de chevalier devait être difficile et inconfortable , avec vingt-cinq à trente kgs
    d´armure . Mais il était un métier aussi pénible , c´était nettoyeur d´armures . En effet , le
    chevalier n´enlevait pas son armure pour ses petits besoins ( et plus …) . je n´en dis pas plus …
    Quant à la monture , elle n´avait rien à dire , la pauvre …
    Et moi , je vais bientôt reprendre mon job pénible de coupeuse de limaces , elles sont à la fête (croient-elles… ) avec ces averses .
    L´éclair au chocolat dégusté la tête en bas comme une chauve-souris ? Je n´y avais pas
    pensé . C´est une idée géniale , mais … qui le tient ?

    • Ah Boudiou , que ch´ui bêta . Je croyais que c´était une facétie de Youtoupou : )))
      Entre nous , je ne lui aurais pas confié mon éclair au chocolat , hi-hi-hi .

    • Avec cette visualisation d´éclair au chocolat ( mais je préfère au café ) , je me sens comme le
      petit chien de m´sieur Pavlov : )
      Mareria , la pierre bleue pâle , la tanzanite , est très jolie . J´aime bien aussi la feuille de ginkgo biloba en or . J´ai un jour failli me laisser tenter par cette feuille de ginkgo en or .
      Notre gingko biloba ne pousse pas très vite , il a une vingtaine d´années , et ne mesure que deux mètres . En fait , il est empêché de grandir à cause d´un autre arbre , et il va falloir lui
      donner une autre place . C´est probablement l´arbre le plus ancien de la Nature , a dit le Viking .
      Les feuilles ont la structure la plus simple , la moins sophistiquée . Pas de nervure centrale ,
      et les feuilles sont attachées directement aux branches .

  25. J’arrive et je vois qu’on mange un gâteau la tête en bas ? pourquoi ne pas le déguster tranquillement dans une assiette ? sûr qu’il y a des subtilités qui m’échappent. Je ne connais pas la théorie de Youtoupou mais en matière de sucrerie, il ne craint personne, c’est le meilleur… avec Klaus, une dégustation pâtissière frise la thèse. Evidemment si je vous dis que je n’ai pas vu ce film « un monde à l’envers » vous me croirez sur parole ! Je me souviens du temps où je faisait le poirier à l’école mais bon !!…… la chauve souris mord, je vous l’affirme, elles sont méchantes comme des teignes, laides, de vraies fouines volantes. Tous les soirs elles tournent ici on dirait des sorcières lilliputiennes. Je n’aime pas les chauves souris sauf en ballet.

  26. Vous avez Lu ? on vient de découvrir de vieux ossement d’homos sapiens datant de 300.000 ans qui font reculer de 100.000 ans l’apparition des premiers hommes sur le continent africain (c’est le titre) c’est un coup dur pour les généalogistes, rendez-vous compte le boulot que nous allons avoir pour remonter à notre ancêtre ! bonne fin de soirée à tous

    • Monique , ma mère ne supporte pas l´idée que les singes soient des cousins de l´Homme , ou tout au moins , « apparentés » . Je sens que cela va l´agacer : )
      Il faut reconnaitre que le gorille a des airs de famille . Les singes sont les seuls animaux qui ont une vision de face , comme l´être humain . J´en conclue (mais je peux me tromper : ) qu´ils ont un ancêtre commun, et que les singes et les hommes se sont séparés pour une autre raison . La station debout , mais surtout la parole .
      Mouais … je deviens une anthropologue chevronnée , <<>> , comme ça : ))
      Je ne sais pas les faire verticalement comme Dominique quand elle sourit .
      Bonne soirée , à tous . Eureka ! ^^^^ , les voilà ^^^ 

  27. Mes chiens aussi ont une vision de face, du reste on se regarde droit dans les yeux et celui qui les baisse le premier a perdu !
    On joue aussi parfois à je te tiens par la barbichette …

    • Quand j´irais à nouveau sur le sentier forestier , je vais regarder bien de face Rex le chien lapon, Olga le chien d´eau portugais , Fia et sa jumelle les chiens chinois à crête , et surtout
      le bel épagneul anglais (je l´ai vu ce we ) , toujours dansant fièrement , sosie d´Irvin , mais
      chocolat et blanc .
      Le jeu de la barbichette , c´est pour les biquettes . Pour les chiens , c´est la barbichien , hi-hi .
      C´est nul , mais les humoristes ne font pas mieux parfois : ))

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