Demi-portion et plus

On pourrait dire que c’ est un grignet parce qu’ il est d’ apparence chétive, un maigrelet, une demi-portion.

Mais s’ il est en plus prétentieux et un tantinet frivole, le voici baptisé freluquet, le mot du jour.

(Edmond Rostand)

« CYRANO Moi, c’est moralement que j’ai mes élégances. Je ne m’attife pas ainsi qu’un freluquet, Mais je suis plus soigné si je suis moins coquet ; Je ne sortirais pas avec, par négligence, Un affront pas très bien lavé, la conscience Jaune encore de sommeil dans le coin de son oeil, Un honneur chiffonné, des scrupules en deuil. Mais je marche sans rien sur moi qui ne reluise, Empanaché d’indépendance et de franchise ; Ce n’est pas une taille avantageuse, c’est Mon âme que je cambre ainsi qu’en un corset, Et tout couvert d’exploits qu’en rubans je m’attache, Retroussant mon esprit ainsi qu’une moustache, Je fais, en traversant les groupes et les ronds, Sonner les vérités comme des éperons. »

60 réflexions sur “Demi-portion et plus

  1. bonjour vous ..
    ce qui est de source sur , le mot du jour ne parle pas de ma personne , loin de me trouver une demi-portion , un freluquet, un raz les pâquerettes, une planche , un porte -manteau , je suis plus un fend l’air , une paravane pour nain ( paravan ) cela se nome paravane en usine ( exemple une paravane en bois ou métallique )pour se proteger de la chaleur ( verrerie ou fonderie ) , sans oublier comme j’ai lu cela une fois et je sais un peu de tout , que le mot paravane est une traîne en mer qui sert a la pèche en profondeur vu sur thalassa , le paravane est un aussi un appareil de protection pour les navires contre toute mines marines , j’ai connus cela quand j’ai fait de la barque pour me rendre ici ou la , je pose toujours des questions , imaginez si le barquo coule , je saurai au moins ce qu’était ce long truc la , et surtout pas avoir l’air con avec un gros maquereaux ou posséidon si ils me pose la dite question , bon je suis pas petit et maigre comme une arrête, je fais la taille adéquate pour que l’on me dise a vous étiez loin , je croyais que vous étiez tout près , je prend pas des habits dans le L ou le N ou le X , il faut les triples a chaque fois ou plus , surtout que j’ai pas des épaules en V a l’envers , elles sont larges et constante , de bon jambon d’épaule ….en clair un légionnaire ….GO!GO!

  2. sur le monsieur edmond rostand , grand écrivain , un poète , un écrivain, dramaturge, essayiste français. qui veut dire que l’homme se trouve plus factuel que philosophe dans ses analyses, l’edmond a fait connaître au monde un homme point freluquet du pif , cyrano de bergerac, je vais devoir avec force l’amputasse sur la tirade du nez , pour en garder que peu , c’est un roc , c’est un pic , c’est un cap , que dis-je, c’est un cap , c’est une péninsule , de quoi sert cette oblongue capsule , monsieur, ou de boîte a ciseaux , aimez-vous a ce point les oiseaux, que paternellement vous vous préoccupâtes de ma forte ressemblance de profil a de gaulle , ce que je sais , avec un pif pareil loin de se trouver freluquer il peut en servir a devenir perchoir a perroquet ….par sa longueur des plus coquet…GO!GO!

  3. Bonjour la troupe, je vois déjà papy, les amis je baigne dans une brume matinale, après tant de pluie, ça fume dans les champs sous un beau soleil.
    Merci chère Dominique pour ce mot du jour très répandu, mais aussi pour le grand Edmond Rostand que j’aurais tant aimé connaître si.. si ..il n’y a pas à dire, ceux qui ne connaissent pas la culture française ne sont que des foutriquets, des paltoquets de la littérature bref vous voyez de qui je parle !! voici un autre freluquet avec G. de Maupassant (un grand écrivain bien de chez nous également) extrait de Pierrot:

    « à Henri Roujon

    « Mme Lefèvre était une dame de campagne, une veuve, une de ces demi-paysannes à rubans et à chapeaux à falbalas, de ces personnes qui parlent avec des cuirs, prennent en public des airs grandioses, et cachent une âme de brute prétentieuse sous des dehors comiques et chamarrés, comme elles dissimulent leurs grosses mains rouges sous des gants de soie écrue.
    Elle avait pour servante une brave campagnarde toute simple, nommée Rose.
    Les deux femmes habitaient une petite maison à volets verts, le long d’une route, en Normandie, au centre du pays de Caux.
    Comme elles possédaient, devant l’habitation, un étroit jardin, elles cultivaient quelques légumes.
    Or, une nuit, on lui vola une douzaine d’oignons.
    Dès que Rose s’aperçut du larcin, elle courut prévenir Madame, qui descendit en jupe de laine.
    Ce fut une désolation et une terreur. On avait volé, volé Mme Lefèvre ! Donc, on volait dans le pays, puis on pouvait revenir.
    Et les deux femmes effarées contemplaient les traces de pas, bavardaient, supposaient des choses : « Tenez, ils ont passé par là. Ils ont mis leurs pieds sur le mur ; ils ont sauté dans la plate-bande ».
    Et elles s’épouvantaient pour l’avenir. Comment dormir tranquilles maintenant !
    Le bruit du vol se répandit. Les voisins arrivèrent, constatèrent, discutèrent à leur tour ; et les deux femmes expliquaient à chaque nouveau venu leurs observations et leurs idées.
    Un fermier d’à côté leur offrit ce conseil : « Vous devriez avoir un chien ».
    C’était vrai, cela ; elles devraient avoir un chien, quand ce ne serait que pour donner l’éveil. Pas un gros chien, Seigneur ! Que feraient-elles d’un gros chien ! Il les ruinerait en nourriture. Mais un petit chien (en Normandie, on prononce quin), un petit freluquet de quin qui jappe.
    Dès que tout le monde fut parti, Mme Lefèvre discuta longtemps cette idée de chien. Elle faisait, après réflexion, mille objections, terrifiée par l’image d’une jatte pleine de pâtée ; car elle était de cette race parcimonieuse de dames campagnardes qui portent toujours des centimes dans leur poche pour faire l’aumône ostensiblement aux pauvres des chemins, et donner aux quêtes du dimanche…. »

    pour suivre en entier cette nouvelle bien aimable et bien sentie, voici le site :

    http://www.bmlisieux.com/litterature/maupassant/pierrot.htm

    … entre nous, il n’était pas mal Rostand, mais sans les moustaches tire-bouchon.

  4. Avant d’aller vaquer à des occupations incertaines, et si on plongeait un peu dans Marivaux ? les fautes d’orthographe n’en sont pas, c’est écrit ainsi sur le livre original

     »
    Scène VIII
    ANGÉLIQUE, LISETTE.

    Lisette.
    Qu’est-ce donc, madame ? Vous velà bian pensive ! J’ons rencontré ce petit bourgeois, qui avait l’air pus sot ! pus benêt ! sa phisolomie était pus longue ! alle ne finissait point ; c’était un plaisir. C’est que vous avez bian rabroué le freluquet, n’est-ce pas ? Contez-moi ça, madame.

    Angélique.
    Freluquet ! Je n’ai jamais dit que c’en fût un ; ce n’est pas là son défaut.

    Lisette.
    Dame ! vous l’avez appelé petit monsieur ; et un petit monsieur, c’est justement et à point un freluquet, il n’y a pas pus à pardre ou à gagner sur l’un que sur l’autre.

    Angélique.
    Eh bien ! j’ai eu tort ; je n’ai point à me plaindre de lui.

    Lisette.
    Ouais ! point à vous plaindre de li ! Comment, marci de ma vie ! Dorante n’est pas un mal apprins, après l’impartinence qu’il a commise envars la révérence due à votre qualité ?

    Angélique.
    Qu’elle est grossière ! Crie, crie encore plus fort, afin qu’on t’entende. »

    A plus tard !

  5. bonjour Monique , chez moi au sud depuis le levé un soleil plus que doré , il fait trop beau , je vais avec un camarade faire une marche , nous avons fait préparation de la musette pour nos bobinettes …..bon a plus en fin de journée , après le midi je vais faire un repos de songe au soleil vers les animaux …bises ..a plus ..GO!GO!

    • Bonjour Papy, ici un soleil glorieux.
      S’ il te plait Papy, je préfère qu’ il n´ y ait plus
      d’ allusion à cette vilaine personnalité qui n’ a pas place dans nos aimables conversations.

  6. Bonjour les amis et je salue les textes magnifiques que vous nous présentez.
    Je trouve que le portrait d’ Edmond ne laisse en rien supposer un tel talent, un panache d’ exception, une plume enviable.
    Non point qu’ il ait l’ air d’ un freluquet mais sur les portraits, il apparaît comme jeune homme mince et pâle, éternellement jeune puisqu’ il est décédé à cinquante ans.
    Quelle oeuvre !

  7. Hello! Comme blanc-bec, freluquet me fait penser à certain candidat; Monique rajoute deux mots bien sentis; j’aime bien aussi godelureau
    Ici encore, l’origine du mot est amusante: freluquet dérive de freluque,  » mèche de cheveux « , variante de freluche, « petite houppe de soie, de laine sortant d’un bouton, du bout d’une ganse, etc. »; freluche vient de fanfreluche, par aphérèse de la première syllabe . On n’est pas loin des colifichets…
    Fanfreluche , utilisé par Rabelais, < ancien français fanfelue, " bagatelle", < latin famfaluca, " bulle d’air", issu lui-même du grec ancien πομφόλυξ, pomphólyx, " bulle d’air".

    • Mareria, oui nous pensons au même et pourtant il va nous accompagner quelques années, le mot « années » me fait froid dans le dos ! c’est vrai que nous retrouvons des mots passés sur ce blog, parfois ils sont tous réunis comme une rétrospective ! bonne matinée

    • Bonjour mareria, mes sources d’ inspiration sont donc découvertes !-:)))
      Je n’ ai pas bien compris le passage à bulle d’ air ?
      J’ aime bien aussi la bulle de savon pour exprimer la volatilité, le pas grand chose.^^
      Darie ne devrait pas tarder à rentrer.
      Bise

      • C’est du mot grec signifiant « Bulle, Ornement en forme de bulle, de rond. (Chimie) Oxyde de zinc. » le bien nommé πομφόλυξ ( pompholyx) qu’on est passé à la suite, Miss°°!
        Je pars à la campagne ( à 12kms d’ici) visiter des amis. Bises.

      • Je ne sais pas comment faire des bubulles avec mon iPhone6.
        Merci mareria pour ce complément de bulles.
        Bonne campagne en bonne compagnie.
        Pour une native urbaine comme me, aller à la campagne sonne exotique et aventureux, La Villégiature de Goldoni, quelque chose de palpitant. ^^
        J’ aime bien aussi la phrase « aller au restaurant » que je trouve prometteuse de bonheur.

  8. Hello, tout le monde est là, ne pas oublier notre Hugo, il n’y a pas le mot, mais il y a le mot :

    « Victor HUGO   (1802-1885)

    Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites

    Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites.
    Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes.
    Tout, la haine et le deuil ! – Et ne m’objectez pas
    Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas… –
    Ecoutez bien ceci :

    Tête-à-tête, en pantoufle,
    Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
    Vous dites à l’oreille au plus mystérieux
    De vos amis de coeur, ou, si vous l’aimez mieux,
    Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
    Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre,
    Un mot désagréable à quelque individu ;
    Ce mot que vous croyez que l’on n’a pas entendu,
    Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,
    Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre !
    Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin.
    Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
    De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
    – Au besoin, il prendrait des ailes, comme l’aigle ! –
    Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera.
    Il suit le quai, franchit la place, et caetera,
    Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues,
    Et va, tout à travers un dédale de rues,
    Droit chez l’individu dont vous avez parlé.
    Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé,
    Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe,
    Entre, arrive, et, railleur, regardant l’homme en face,
    Dit : – Me voilà ! je sors de la bouche d’un tel. –

    Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel. »

  9. mon petit cerveau malmené par ce monde incertain au rire crétin est partit prendre l’air au première marche de montagne , bien après une nuit éreinté a dormir au plus profond de mon cœur et de mes passions chaudes en fusion , j’ai vues passer la nuit endormie des nains , des fées , des lutins a saute mouton qui se cacher derrière un nuage , cela se fait d’une manière fort drôlatique ce petit paradis de fantaisie , leurs chants le plus souvent incompris me transporte et m’enivre dans un rêve infini, la nuit chez moi et de toute beauté , elle porte en elle l’accent du sud a épique sournoise sous ce ciel turquoise , j’e sais bien que je suis pas un ange mème pas un orphelin d’archange caché sous sa frange d’oréé , pour me vider l’esprit de cette vagabonde nuit , j’ai était faire une marche au pas lent, plein de grâce sur un chemin de terre ou plus personne ne passe a part mon ombre et moi et mon camarade , je remercie toujours cette terre nourricière , sous son aile protectrice je sais bien vivre avec elle , j’aime suivre la lumière qui me guide au de-la de mes pas , comme le grand nabab bien dans ses sandales , ici aucune vilaine créature monstrueuse de notre humanité qui ne prendrais pitié sous un silence parfait , cette nature est sauvage et aimable , ici les arbres se cabrent dans les airs a vouloir toucher le ciel , depuis tout temps je sais et j’ai bien compris , que cela soit de nuit ou de jour , ce n’est pas a rester assis que l’on peut raconter de bon et chaud récit de brève aventure destinés aux petits comme aux grands ….au foyer ..GO!GO!

  10. bon mes amies , il viens d’arriver des voyageurs, je vais parler avec eux et rigolez car je rigole toujours avec eux , je vais vous faire voire ce que un camarade canadien m’a montrer hier ..bises a vous ..GO!GO!

    • Papy, j’ adore ce film, je l’ ai vu à sa sortie en exclusivité, en 1960 dans un petit cinéma du Touquet.
      A cette époque, on disait « sortie en exclusivité » et les semaines suivantes, les films étaient distribués dans toute la France.
      En général les sorties en exclusivité étaient surtout réservées aux salles parisiennes et ensuite, on servait la province.

  11. je me suis tromper de vidéo ….mafois ….je l’ai mis l’autre jour …c’était sur la burqa ..vu qu’hier j’ai était sur le journal de la burqa ..je file ..GO!GO!

  12. pour rire avec les touristes de passage des belges , encore une fois hi!, hi!, j’ai était prendre un pantalon court vers kaki et des sandales , et surtout un maillot blanc ou c’est écrit en gros ( si vous avez pas a toujours faire au premier coup , n’essayez pas le parachute …je vais boire une ou deux bière …et rire un peu ….deux ou trois fois …GO!GO!

  13. je n’ai pas a dire ma gratitude a la solitude , je suis le célibataire le plus entouré , j’ai fait une sieste en groupe au soleil , on aurait dit une compagnie de grillon fatiguer d’une partie de ballon, je me sent super bien , du moins autant que cela se peut , comme je disait jeune en indo a tipoura , comme je pourrais , je faisait mon possible , avec les gaulais que je rencontrais , mais en ces années , je regardais tout et rien , une compagnie du 2RE sont passés , ils ont voulu nous laissés un gros oiseau , j’ai dit non , une sorte de je sais pas quoi , si un Ibis falcinelle , mafois sa se mange sa ,c’est un oiseau migrateur,il vient pas d’ici il avait un accent , j’ai dit négatif , vous le ramenais ou vous l’avez trouver , un me dit en camargue , j’ai dit ou vous voulez , mafois j’ai bien remis le truc a échasse dans un camion , quand ils sont partis au bout d’une heure , je le vois ici en plein milieu de la cour , un de plus , c’est pas un zoo , je dis cela car tout les animaux me suivent comme si j’étais leur père , papa , papa hi!hi!….bon onverra demain avec cette oiseau , je vous dis a demain matin ….je vais aller me mettre au soleil et lire le livre télé …en entier ..bises a vous toutes ..GO!GO!

  14. Hello, certains vont à la piscine mais moi je sors du bain telle une naïade, bref j’ai tondu tandis que le chef élague les haies, ramasse et balaie, je me suis désaltérée avec de l’eau et de l’antésite… ah ! un parfum de colo et j’ai dix ans. Une heure et demie de sport dans le jardin (avec des gants) je vais calculer combien de pas, car on se souvient d’après les études des chercheurs forcenés, il faut faire 9 000 pas par jour. A moi la soirée sur le canapé, il n’y a pas le p’tit bal ni le cinoche du samedi soir mais un Martini avec des petits blinis (un délice) j’ai deux voisins qui viennent discuter à propos de l’eau autour d’un apéro, en passant par l’état de nos quatre petites routes défoncées les trous sont bouchés avec des cailloux, de quoi faire chuter les vélos… bref il n’y a plus de subventions ? pardi, ça va s’arranger puisque bertrand appelle à voter pour le gringalet, l’infâme ! j’entends un truc à la grille… à plus tard.

    • Monique, dans l’ eau de la piscaille, moi aussi j’ ai dix ans.
      Je patauge, je bois de l’ eau, je marche si si, il paraît que marcher dans l’ eau , sans avoir pied …
      ( marcher sans pied est aussi un miracle me direz-vous, mais moi je vous réponds que non, grâce à la flottaison)
      …cela fait travailler presque tous les muscles.
      Et puis de la nage indienne, brasse sur le flanc qui affine la taille.
      Et quand j’ ai fini de montrer tout ce que je sais faire, un petit coup de hammam, et hop retour home.
      Le premier mai et le muguet, c’ est inconnu comme célébration en GB.
      Vous avez peut-être lu dans notre journal que la tradition du muguet en France, se perd dans la jeune génération.
      C’ est dommage, je crois à l’ importance des dates rituelles et des traditions, c’ est un ciment de société.
      Dites, on s’ inviterait bien à votre petit apéro Martini blinis, même pour parler eau !
      Bisou
      Je ne sais pour combien de temps Darie est partie, peut-être la lirons-nous demain !?
      Accueillie suédoisement par sa famille et la vaisselle dans l’ évier. -:)))

      • Hello Dominique, on est bien dans la piscine et je sais que vous être « aquatique » euh… boire de l’eau … laquelle ? comment, « la flottaison » mais vous plaisantez, moi je vous affirme que je ne suis pas un corps qui flotte, même la planche (qui ne mange pas de pain) ne veut pas de moi, quant à courir dans l’eau alors là pas question, même sur l’eau je ne m’y risquerais pas ! j’ai une idée, et si on inventait le maillot de bain en liège … qu’en dites-vous ? non, je plaisante, j’ai deux filles, deux sirènes comme vous probablement, mais moi j’attends qu’il me pousse des écailles, si, si ! la nage ça va un peu, on clapote en rigolant et puis paf, d’un coup, il me prend comme un ennui flottant sur une vague, comme un corps étranger, on ne peut pas s’occuper l’esprit dans l’eau, c’est pourquoi je propose le livre en toile cirée…. je sais, je vais filer au concours Lépine, j’ai trop d’idées qui débordent.
        Le premier mai, personne ne croit plus aux clochettes du bonheur, vous pensez cela se saurait et tout le monde ferait un loto..; j’adore les 13 clochettes blanches et ce parfum qu’aucun parfumeur n’a pu restituer dans les ingrédients des parfums,.. le muguet veut rester le symbole de la liberté d’un jour et la fête du travail, chacun y est convié même ceux qui ne bossent pas. Ici, le premier mai c’est la fête pour tous les fleuristes amateurs, pas besoin de licence, on peut vendre à la sauvette, les gamins sonnent aux portes, les pauvres ils mont marché 15 km pour en trouver un brin, j’ai cueilli mon muguet mad in jardin, un beau petit bouquet mais il ne tiendra pas longtemps et dieu que c’est moche un muguet qui se fane, aucune élégance, il ne s’effeuille même pas comme les oses ou les pivoines… il ne veut pas être noble, il est pour les masses laborieuses, les travailleuses et les travailleurs, les syndicalistes… pardon, je m’égare ! on n’offre pas du muguet à tradeur, on aurait bonne mine. J’aime bien les traditions, ça sent bon la France d’autrefois… ainsi j’ai vu il y a un demi siècle, des feux de la St-Jean comme personne n’en verra plus jamais…
        Un petit apéro bref mais sympa, on a beaucoup écrit, on a parlé des poules qui gagnent la campagne, chaque couple qui arrive a ses enfants, son chat, son chien, ses deux voitures et son poulailler… évidemment, les poulaillers attirent les corbeaux, les pies, les pigeons et les merles lesquels se laissent aller sur les stores extérieurs et les parasols, ainsi que sur le mobilier de jardin… voilà l’intrus, plus de poulailler et plus d’oiseaux nuisibles et plus de karcher et plus de nettoyage… vous me suivez ???? évidemment, tout cela porte à rire, mais c’est difficile… et puis la voisine arrive avec deux douzaines de ses œufs frais, la bouche en cul de poule, comment lui expliquer d’abord qu’on a du cholestérol et puis que plus les poules gloussent et plus nous on mousse. Tout cela devient cornélien….
        Dominique, Darie n’a pas dit quand elle revenait mais l’autre dimanche on vote, peut être qu’elle va rester une semaine de plus ???? oui, elle aura du travail en rentrant, comme d’habitude car sans elle, les hommes sont perdus ou bien ils se laissent vivre. Bises.

      • Oui Monique, je suis aquatique, j’ aime
        l’ eau.
        Votre idée du maillot de liège me rappelle les bouchons flotteurs que les élèves nageurs portaient aux bras, enfilés dans une ceinture et au fur et à mesure des progrès, on retirait un bouchon après l’ autre.
        Le muguet de mon jardin est au rendez-vous mais il y en a très peu cette année.
        Un brin dans un verre à dents, c’ est la déprime. ^^
        Un brin dans un verre à dents , un jour plus tard , on est à point pour écrire une chanson réaliste qui se termine tristement, forcément.
        -:)))

  15. Je suis rentrée avec un gros bouquet de muguet; la campagne est vraiment belle en ce moment, et il reste des haies, bien qu’on continue à abattre des arbres pour gagner 1 cm²: tous les lilas sont en fleurs. Bravo pour vos progrès en caractères suédois, Dominique! Darie, me semble-t-il, a dit qu’elle ne voterait qu’une fois en France; et à son dernier retour, elle a trouvé une maison impeccable.
    Un peu de musique avec Paco Ibanez ( que j’ai redécouvert récemment; j’avais eu un double 33T de lui, il y a longtemps); il a vieilli, mais garde une belle voix; j’hésite entre « A galopar » et « Como tú »

    • Mareria, le charme opère toujours, j’aime beaucoup Paco Ibanez… oui il a vieilli, déjà 83 ans mais on le reconnaît très bien. La campagne est belle en avril, même le mauvaises herbes sont en fête et forment de jolis tapis. En ce moment il y a des pervenches sauvages, mais quel beau bleu ! bonne fin de soirée.

    • Mareria, un gros bouquet de muguet, c’ est rare.
      Hélas, les trois brins en pot, c’ est déjà bien.
      J’ adore le parfum du muguet, cela me donne
      de l’ énergie.
      Je suis donc un peu moqueuse , les suédois domestiques de Darie font la vaisselle, alors je n’ ai rien dit. -:)))

  16. Dominique, j’ai connu cette ceinture avec des carrés de liège, arrivé au dernier on y croyait encore et on nageait spontanément, le pire c’était de le retirer et là on coulait comme des calots… j’ai appris très tard à nager car à mon époque, il fallait une autorisation des parents pour apprendre à nager et seuls les miens ont refusé car je pouvais me noyer bien sûr. En petit bikini, assise sur la margelle, je regardais les copines s’esbaudir, cracher, ruisseler et rire en s’aspergeant jusqu’au moment où elles m’ont tirée et plouf j’ai bu plusieurs tasses, j’ai dû me dépatouiller avec des mains secourables, le premier pas était franchi. Née sous le signe des poissons, je n’aime pas l’eau et franchement je ne cours pas après le poisson sauf quelques-uns. L’eau est un élément qui ne m’inspire pas mais j’ai dit souvent que je savais nager en eaux troubles quand il le faut, une autre forme de noyade sèche. Je préfère tout ce qui vole aussi j’aime le vent…. A demain

  17. bonjour mes dames ..
    que faire en cette belle journée , flâner au grès des senteurs des fleurs , marcher sans but pour rejoindre une butte , une hauteur plus haute que plus bas , une belle journée s’annonce avec un soleil pas fainéant pour dix sous , non plus pour une poignée d’or ou une brouette d’argent avec une roue incruster de diamant et de rubis brillant qui tourne et tourne et font de mème qu’une étoile filante , plus tu va vite plus l’étoile va vite sous les rayons du soleil , cela se nomme la marche a toute vapeur qui donne la sueur , bon je vais aller voir si mes commentaires sont valider et me rendre en terrasse manger une andouillette ou plus avec un bon bout de pain et un bon quart de vin …..pour garder l’esprit fin ….après avoir plus faim..GO!GO!

  18. Bonjour, en ce dernier jour d’avril, toujours frisquet par ici; le verbe « frisqueter » n’existe pas, le verbe  » freluqueter » non plus, mais « mugueter » signifiait: *Courtiser, comme fait le muguet. et . très intéressant;  » Rechercher, désirer obtenir ».
    « SAINT-SIMON, 5, 71: Outre la liaison qui avait toujours été entre elle et Monsieur, dans tous les temps, il muguetait sa riche succession. »
    (On appelait des muguets les jeunes gens faisant profession d’élégance et de galanterie, parce qu’ils se parfumaient avec des essences de muguet.)
    Le second sens du verbe mugueter semble bien convenir au freluquet de la page.
    Gardons la chanson  » Le Temps du muguet » pour demain , mais voici  » Le Temps Des Fleurs »

  19. ici vie une beauté vermeille qui émerveille , tout devientt doré par un chaud soleil qui comme un rêve, peint le paysage de sa palette des plus belles couleurs , ici tout respire l’art poètique en toute sculpture musical , on devient a chaque matin un chopin , un rodin , un lamartine , ou tartine , au domaine tout devient enraciné au fond de mémoire, il n’y a pas d’errance pour bien pensant , chaque chemin devient t le plus long et beau territoire de flânerie pour en dire une des plus belles fantaisies , chaque heure est le zénith qui s’enivre de ses plus belles parures, sur son calendrier de faste eternelle brillant comme une flamme de chandelle , ici chaque bruit , chaque son , chaque mot , devienne des répliques poètiques que l’on use a notre guise ….bises ..GO!GO!

  20. voilou pour vous , deux ou trois mots des notes de musique un refrain de chanson pour mon dernier trin-trin , je vais aller me promener au pied de la montagne et passer par les vignes histoire de dire bonjour au futur vin , nous avons fait préparation de la fine musette devenue lourde de victuaille ,la marche donne faim et soif , et j’ai eu bon marcher des années dans le désert j’en suis pas devenu chameau pour autant , il fait une trop belle journée pour attendre l’heure du repas au foyer ou parler de tout et de rien , la marche et la balade vide l’esprit et refait le plein de belles choses qui seront a raconter au repas devant les assiettes bien remplis , après le repas je fait une sieste longue et reposante , près de l’étang pour écouter le chant des sirènes qui prennent le large , les bruits des moteurs des paquebots et les pleurs des femmes de marin a chaque départ pour le lointain , après je ferait une partie de boule , c’est un sacerdos de se courber le dos a ramasser les boules , je sais cela est e saint rustique de faire comme cela ,ce qui est sur je porterais le pantalon sans manche de bras de jambe , mais pas de biaude de prêtre de la rome antique , demain lundi je serais absent toute la journée , je rentre tard , nous nous rendons avec des camarades en bus a aubagne , la maison mère , une journée avec ceux qui espère devenir des hommes d’une autre vie , nous devons faire des choses en archives et au musée de la légion au 4 …..donc a mardi ….il fera bon vivre en mai …big bises ..a vous toutes ….et vivement que la petite arrive car j’ai du taquinage a l’abordage ..GO!GO!

  21. Bonjour les amis d’ avril !
    Il semblerait mareria, que ces verbes qui évoquent le bon temps, la flânerie, la légèreté sont oubliés, notre société serait-elle devenue anxiogène ?
    Ainsi mugueter , merci l’ amie, folâtrer, et tout cela .

    Papy, pas besoin de se baisser pour ramasser les boules, il existe des aimants au bout d’ un fil .

  22. Bonjour la compagnie du printemps, c’est au milieu des lilas et des tulipes et sous le soleil que je vous dis bonne journée, je sors en ville (tout est fermé) et je vais au resto fêter ce 30 avril un jour important pour moi, mais comme il revient chaque année alors pas de souci, l’an prochain j’en accrocherai un de plus au calendrier…. ce dernier jour d’avril, comment je te l’envoie avec un coup de pied au derrière, quel froid il a jeté sur nos fleurs, il aura gelé les bourgeons timides de mars, si beaux. Pas de pleurs inutiles, les dégâts sont bien plus graves et importants dans les vignes, le vigneron ne sera pas joyeux cette année, et le liquide cher dans nos verres. Mais qu’importe, nous achèterons les excédents des autres, c’est ça l’Europe et comment que je te l’enverrai dans……… bref vous m’avez comprise à demi mot ! pour répondre à Dominique, oui, la société est anxiogène mais elle a de bonnes raisons car le gaulois n’aspire qu’à être heureux, c’est dans ses gènes… qui c’est qui nous pourrit la vie ? qui ait si bientôt ce ne sera pas pire ? je vais émigrer ailleurs, dans les solitudes de la Finlande ou de l’Islande ? j’ai vu des reportages, c’est sauvage et beau. Ou alors je pourrais aller au pays du brexit si le frexit ne vient pas ? de toute façon, nous les gaulois, nous sommes des colériques, faut pas qu’on bouscule nos boucliers, qu’on nous troue nos fûts, ou qu’on nous crispe les mâchoires ni dégonfler le bibendum Michelin, il est à nous… allez hop, j’enfile mon beau jean neuf, la blouse qui va avec et le petit blouson….. ouah…. quoi 12° seulement ? tant pis ce sera le manteau car sous le manteau c’est un bon échange. Ne croyez pas que mon esprit soit décousu ce matin, non j’ai juste bien dormi pendant 8 heures d’affilée, du jamais vu, et je plane sur un nuage tant je me sens rajeunie côté esprit., comme dans le film « chérie je me sens rajeunir » A ce soir

  23. Joyeux 30 avril Monique !
    Les échanges sous le manteau ne sont pas, en effet, que de chaleur, euh…chaleureux ?
    Beau temps aussi ici mais frais.
    Réchauffement planète ou pas, je me souviens de neige en mai et aussi de 30°C.
    Je suis rudement contente d’ avoir enfin compris comment faire des °°° et des å !!!
    Darie, à nous deux !
    Bisouxxx my friends

  24. Ĺ’ amie mareria, je ne sais si cela vaut pour tous les claviers mais sur mon iPhone, il suffit d’ appuyer un peu plus longuement sur le a et un choix de a surmontés de signes divers dont le å est offert :
    æ ä ã å ā ª

  25. holà, une mauvaise digestion s’annonce que recommande Darie en pareil cas à part l’Alka seltzer ? sur mon pauvre clavier en français, de chez HP, je n’ai pas trouvé le secret du a suédois, pas de bulle, sauf isolée en faisant alt+9 ○○○ c’est un début.
    Voici un petit extrait de « Les beaux messieurs du Bois-Doré » par George Sand, c’est pas terrible !

    « Le vieux Mathias (surnommé Adamas, par la même raison que Guillette Carcat était forcée de s’appeler Bellinde, et Jean Fachot, Clindor) avait seul le droit d’assister aux mystères de la toilette du marquis, tant celui-ci était de bonne foi en s’imaginant que son fard et sa teinture ne pouvaient être recélés que par l’arsenal de boîtes, de fioles et de pots étalés sur ses tables.
    Il trouva donc, comme de coutume, Adamas seul, préparant les papillotes, les poudres et les graisses parfumées, qui devaient entretenir la beauté du marquis jusque dans son sommeil.
    Adamas était un Gascon pur sang : bon cœur, bel esprit, langue intarissable. Bois-Doré affectait très-naïvement de l’appeler son vieux serviteur, bien qu’il fût l’aîne d’au moins dix ans.
    Cet Adamas, qui l’avait suivi dans ses dernières campagnes, était son âme damnée, et lui faisait savourer l’encens d’une admiration perpétuelle, d’autant plus funeste à sa raison, qu’elle était le résultat d’un engouement sincère. C’était lui qui lui persuadait qu’il était encore jeune, qu’il ne pouvait pas devenir vieux, et que, sortant de ses mains, luisant et colorié comme une image de missel, il devait supplanter tous les freluquets et faire illusion à toutes les belles.
    Il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre, »
    Voilà qui ne donne pas envie de lire le livre, j’avoue que G. Sand n’a jamais été ma tasse de thé ni de chocolat. mais il y a le mot du jour donc l’honneur est sauf.

  26. Hello Monique, j’ ai lu il y a qqes années seulement Francois le champi, de cet auteur.
    J’ ai trouvé l’ histoire et son traitement totalement démodées mais jolie plume et superbe vocabulaire.

    Peut-être l’ argile verte en poudre, une cuiller dans un verre d’ eau, on laisse reposer qqes heures et on boit le tout.

    • Hello Dominique, que d’eau, que d’eau !!! Je peux dire aussi que j’ai lu François le champi il y a très, très, très, très longtemps !!! rires !!! je n’ apprécie pas George Sand même s’il y a quatre livres dans ma bibliothèque, ils sont anciens et viennent de la famille (Clélia m’a ennuyée)…. je lui préfère Colette mais peut-on comparer les deux ? tout est désuet pourtant il y a des classiques qui n’ont pas pris une ride. Par contre j’ai ses lettres à Chopin et c’est un régal. Quelle vie amoureuse elle a eue et quel salon elle a tenu… Musset écrit pour elle :

      Alfred de MUSSET   (1810-1857)

      A George Sand (II)
      Telle de l’Angelus, la cloche matinale
      Fait dans les carrefours hurler les chiens errants,
      Tel ton luth chaste et pur, trempé dans l’eau lustrale,
      Ô George, a fait pousser de hideux aboiements,

      Mais quand les vents sifflaient sur ta muse au front pâle,
      Tu n’as pu renouer tes longs cheveux flottants ;
      Tu savais que Phébé, l’Étoile virginale
      Qui soulève les mers, fait baver les serpents.

      Tu n’as pas répondu, même par un sourire,
      A ceux qui s’épuisaient en tourments inconnus,
      Pour mettre un peu de fange autour de tes pieds nus.

      Comme Desdémona, t’inclinant sur ta lyre,
      Quand l’orage a passé tu n’as pas écouté,
      Et tes grands yeux rêveurs ne s’en sont pas douté. »

  27. Il est bien fini le temps où l’on étudiait « La Mare au diable  » au collège; mais quelle plume, et quelle personnalité! une ouverture d’esprit et une curiosité rares; Nohant est une des maisons d’écrivain qui me fait le plus rêver, en particulier la salle à manger avec les étiquettes des invités: Chopin, bien sûr, mais aussi Flaubert, avec qui elle a noué une amitié solide; etc; elle a connu tous les grands noms artistiques de l’époque.
    Sa page Wk est très riche: infos sur sa vie, son oeuvre, et iconographie: portraits et photos.
    Quand on pense que Wikipedia est interdit depuis hier en Turquie!!

    • Mareria, dans peu d’ années, les jeunes générations ne comprendront rien aux écrits de Sand, cela sera comme une langue étrangère, aussi bien concernant le vocabulaire que les sentiments.

      • C’est déjà le cas pour beaucoup, d’après ce que j’entends dire par des gens qui exercent le métier de professeur…

  28. Voici une chronique de Maupassant sur George Sand:  » George Sand d’après ses lettres » publiée dans « Le Gaulois », 13 mai 1882
    https://fr.wikisource.org/wiki/George_Sand_d%E2%80%99apr%C3%A8s_ses_lettres
    Elle commence ainsi:
    « George Sand a eu, toute sa vie, à combattre le préjugé ; et il est curieux de suivre dans ses lettres ses luttes continuelles contre ses plus fidèles amis, qui ne pouvaient s’accoutumer aux allures libres, à la large indépendance d’esprit et de mœurs, de cette femme en qui la nature s’était trompée.
    Que la société, cette portière à cancans, que les gens du monde, ces « sépulcres blanchis », aient fait un crime à cette révoltée de ses allures cavalières et de son profond mépris de l’opinion, on le comprend ; mais il est curieux que les hommes d’esprit eux-mêmes aient presque tous montré cette étroitesse, ces crises de sainte prud’homie. »(…)

    • Oui Mareria, c’était un temps où les femmes devaient prendre vêtements et patronymes masculins pour pouvoir sortir des sentiers battus et se faire une place en littérature, nous avons beaucoup de poétesses qui ont emprunté une plume masculine mais c’était l’époque qui le voulait… la marche des femmes pour leur libération est une véritable course mais que sont-elles devenues, aujourd’hui, ces féministes d’hier ? une caricature.
      Quant à la vie dissolue et les mœurs débridées dans un monde bourgeois c’était très mal vu et elles étaient mises au ban des relations, elles étaient la honte de la famille noble ou riche. Nous avons une belle brochette de « scandaleuses » avec un magnifique talent. aujourd’hui, sommes-nous tout à fait libérés des préjugés ? pas sûr ! le qu’en dira-t-on reste présent dans la France profonde, dans les bleds retirés des campagnes où l’on peut respirer encore des relents ce XIXe siècle. Je ne connais pas le chateau de Nohant, une lacune. Je vais voir si ggle peut m’y transporter.

  29. Et à nouveau, Guy de Maupassant qui nous parle d’un chien freluquet dans une nouvelle d’abord parue dans « Le Gaulois », puis dans « Contes de la bécasse « : « Pierrot »
    «  »Mme Lefèvre était une dame de campagne, une veuve, une de ces demi-paysannes à rubans et à chapeaux à falbalas, de ces personnes qui parlent avec des cuirs, prennent en public des airs grandioses, et cachent une âme de brute prétentieuse sous des dehors comiques et chamarrés, comme elles dissimulent leurs grosses mains rouges sous des gants de soie écrue.
    Elle avait pour servante une brave campagnarde toute simple, nommée Rose.
    Les deux femmes habitaient une petite maison à volets verts, le long d’une route, en Normandie, au centre du pays de Caux.
    Comme elles possédaient, devant l’habitation, un étroit jardin, elles cultivaient quelques légumes.
    Or, une nuit, on lui vola une douzaine d’oignons.
    Dès que Rose s’aperçut du larcin, elle courut prévenir Madame, qui descendit en jupe de laine.
    Ce fut une désolation et une terreur. On avait volé, volé Mme Lefèvre ! Donc, on volait dans le pays, puis on pouvait revenir.
    Et les deux femmes effarées contemplaient les traces de pas, bavardaient, supposaient des choses : « Tenez, ils ont passé par là. Ils ont mis leurs pieds sur le mur ; ils ont sauté dans la plate-bande ».
    Et elles s’épouvantaient pour l’avenir. Comment dormir tranquilles maintenant !
    Le bruit du vol se répandit. Les voisins arrivèrent, constatèrent, discutèrent à leur tour ; et les deux femmes expliquaient à chaque nouveau venu leurs observations et leurs idées.

    Un fermier d’à côté leur offrit ce conseil : « Vous devriez avoir un chien ».
    C’était vrai, cela ; elles devraient avoir un chien, quand ce ne serait que pour donner l’éveil. Pas un gros chien, Seigneur ! Que feraient-elles d’un gros chien ! Il les ruinerait en nourriture. Mais un petit chien (en Normandie, on prononce quin), un petit freluquet de quin qui jappe.

    Dès que tout le monde fut parti, Mme Lefèvre discuta longtemps cette idée de chien. Elle faisait, après réflexion, mille objections, terrifiée par l’image d’une jatte pleine de pâtée ; car elle était de cette race parcimonieuse de dames campagnardes qui portent toujours des centimes dans leur poche pour faire l’aumône ostensiblement aux pauvres des chemins, et donner aux quêtes du dimanche.
    Rose, qui aimait les bêtes, apporta ses raisons et les défendit avec astuce. Donc il fut décidé qu’on aurait un chien, un tout petit chien. »(…)
    < http://www.bmlisieux.com/litterature/maupassant/pierrot.htm

  30. Mareria, un régal cette affaire d’ oignons et de pâté pour chien.
    « Parler avec des cuirs » ?

    En Normandie « on dit quin », il y a peut-être une relation avec le quinquin du Nord !?

    • Dominique, comme mon grand-oncle, natif du Nord, me chantait souvent « Mon p’tit Quinquin », je suis allée voir s’il y avait un rapport possible avec ce « quin »: que nenni: quinquin est un mot picard qui vient du  » flamand de France kindeken, kindken , qui signifie « tout petit enfant, bébé « .

  31. Et pour en revenir à ces demi-paysannes qui  » parlent avec des cuirs », c’est sans doute par allusion à l’expression  » faire ou commettre un cuir »: « faire une faute grossière de langage », une bourde, parfois un pataquès.

    • Oui mareria, après une petite recherche, j’ ai trouvé que, en linguistique, faire un cuir signifie ajouter un « t » pour faire une liaison inopportune.
      Faire un velours est rajouter un « s » ou un « z ».
      En revanche, je ne sais pas pourquoi on dit « cuir » !?

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